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14/04/2014
Traduire la Correspondance
Lundi 14 avril
, 10h-17h, Institut des Sources Chrétiennes. Lyon
10h Introduction
10h30 Hervé Savon (Université Libre de Bruxelles) : Figures, traduction et modernisation
11h30 Gérard Nauroy (Université de Lorraine) : Traduction d'un traducteur : la lettre de Calanos à Alexandre, traduite de Philon et commentée par Ambroise (epist. 7, 34-38), face à trois traductions modernes : Duranti de Bonrecueil, Banterle, G. Nauroy
14h Michele Cutino (Université de Strasbourg) : La traduction italienne de la Correspondance d'Ambroise dans la SAEMO : analyse des mérites et des problèmes, et suggestions pour la traduction française dans Sources Chrétiennes
15h Discussion
Contact : Camille Gerzaguet
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11/04/2014

Présentation du laboratoire HiSoMA aux doctorants et interventions de membres du laboratoire et de la MSH MOM sous l'angle des ressources du numérique et de leurs usages
* Vendredi 11 avril 2014 - 9h-12h30 - Univ. Lyon 2 - Campus Berges du Rhône - Salle DR 19
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09/04/2014

Mercredi 9 avril - 9h-18h
Université Lyon 3 - 18 rue Chevreul - Salle Chevreul 307

Introduction :
9h 30 - Marine Bretin-Chabrol (Université Lyon 3) « Nécessaires en rupture de liens : pour une esquisse des cadres du conflit familial dans la Rome tardo-républicaine »
10 h - Grégoire Gerin (Lyon 3), « ‪Des héritiers et déshérités : les conflits de famille autour de la descendance d’après la correspondance de Pline ».
Pause
11h - Audrey Ferlut (Lyon 3) : « Magie et conflit d’après les tablettes de defixio de Mayence »
11h 30 - Romain Loriol (Lyon 3) : « Scènes de famille et mises en scène dans l'historiographie tardive (Histoire Auguste) »
Déjeuner
14h 30 - Dimitri Tilloi-d’Ambrosi (Lyon 3) : « Zénobie et Odénat : conflits familiaux et stratégies du pouvoir à Palmyre à la fin du IIIe siècle »
15 h - Vincent Drost (Lyon 2) - « Maxence, Maximien et Constantin : apports de la numismatique à l'étude des relations politico-familiales à la fin de l'époque tétrarchique »
Discussion
16 h - Ariane Bodin (Paris Ouest Nanterre) : « Conversions et liquidations de biensen Italie et en Afrique dans l'Antiquité tardive ».
16 h 30 - Vincent Goncalves (Lyon 3) - « Dire et mantenir l’unité familiale dans la Gaule du Ves. : les exemples de Paulin de Pella et Sidoine Apollinaire. »‬
Discussion générale
Conclusions : Bernadette Cabouret (Lyon 3) et Claire Fauchon (ENS)
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03/04/2014

Jeudi 3 avril. MOM, 4e étage, salle Reinach.
14h Philippe Abrahami (Université Lyon 2, Archéorient) - L'écriture cunéiforme : supports et mises en page du texte.
15h Françoise Rougemont (CNRS-UMR7041, Protohistoire égéenne) - Aspects matériels de l'écriture à l'époque mycénienne.
16h Gilles van Heems (Université Lyon 2, HiSoMA) - La beauté du geste : sur les aspects esthétiques des inscriptions étrusques.
Bruno Helly, empêché à cette date,  parlera, lui, des lettres en couleurs dans les inscriptions grecques, le jeudi 17 avril à 16h (salle Reinach à confirmer).

03/04/2014
Journée d’étude organisée par le laboratoire junior ERAMA (Expressions et représentations de l’autorité dans les mondes anciens)
le jeudi 3 avril 2014 au Musée gallo-romain de Lyon - Fourvière

-10h00 : Accueil
-10h15 : Clémence Weber-Pallez (ENS de Lyon) : « Argos, l’Argeia et l’Argolide : l’autorité comme base de définition d’un territoire spatial »
-10h45 : Jérémy Clément (Université Montpellier 3) : « Le pouvoir séleucide à l’épreuve des marges : l’expérience politique d’Antiochos I Sôter »
-11h15 : Discussion et pause
-11h45 : Richard Bouchon (Université Lyon 2) : « Du calendrier de Larissa au calendrier commun à tous les Thessaliens IIe-Ier s. av JC : réflexions sur l’autorité calendaire »
-12h15 : Discussion
-14h30 : Visite du musée autour du livret de vulgarisation du laboratoire junior ERAMA (avec Jocelyne Soubrier)
-15h30 : Jean-Louis Ferrary (EPHE, membre de l’Institut) : « Empereurs, gouverneurs de provinces et cités : un pouvoir central interventionniste, ou essentiellement réactif ? »
-16h00 : Julie Dalaison (Université Lyon 2) : « Fierté civique et identités locales. Les cités du Pont et leur monnayage à l’époque romaine »
-16h30 : Discussion
-17h00 : Conclusion

28/03/2014

28 mars 2014 à 14h en salle J. Reinach (MOM, 4e étage)
Questions de genre 
Par Ettore Cingano, Université Ca' Foscari de Venise, « Le statut ambigu des genres (et des sous-genres) poétiques archaïques en Grèce » 
et Andrew Ford, Université de Princeton, «Poétique de desambiguation: Sappho (44 L-P) et Euripide (IA 164-230) face à la guerre de Troie».
Voir le programme complet.

 

25/03/2014
mardi 25 mars, à 17h. MOM. Salle Reinach
Pierre-Louis GatierLes Romains à Gérasa (province d'Arabie) : nouvelles inscriptions d'époque impériale
Contact : Véronique Chankowski
 
21/03/2014

Le vendredi 21 mars de 18h à 20h
dans l'amphithéâtre Benveniste à la Maison de l'Orient Méditerranéen, Lyon.

Ce premier amphi de Lyon 2 interrogera la question de la dette publique sous trois angles : historique, économique et juridique, avec les interventions de : 

Véronique Chankowski, Professeur d’Université en Histoire Ancienne-Lyon 2
André Tiran, Professeur d’Université en Sciences Economiques-Lyon 2
Guillaume Protière, Maître de Conférences en Droit Public-Lyon 2

La perspective historique se demandera si la dette publique a commencé dès l’Antiquité. Dans l'Antiquité gréco-romaine, l'endettement de l'État s'inscrit dans un processus complexe d'élaboration des finances publiques. Souvent perçue comme le signe de l'incapacité des organismes politiques à construire un système économique performant, la dette publique mérite d'être envisagée comme un élément signifiant des économies anciennes, caractéristique de leur nature
comme des comportements des individus dans ces sociétés. Cette mise en perspective historique ouvrira ensuite sur une approche économique contemporaine de la dette publique avant de permettre un questionnement juridique sur la manière dont les Constitutions intègrent, ou non, la thématique de la dette.

06/03/2014

La mission du désert Oriental est dirigée depuis janvier 2013 par Bérangère Redon (CNRS / HiSoMA), en collaboration avec Thomas Faucher (CNRS / IRAMAT-CEB), qui succèdent à la tête de la mission à Hélène Cuvigny (CNRS / IRHT). La mission est soutenue depuis l’origine par l’IFAO et le MAE, et, depuis 2013, par le laboratoire HiSoMA du CNRS.

Après avoir exploré pendant une vingtaine d’années les fortins romains de la région (cf. le site de l’IFAO), l’équipe a récemment orienté ses recherches vers l’occupation du désert Oriental à l’époque ptolémaïque (331-30 av. J.-C.).

La mission française du désert Oriental a débuté son exploration par le district de Samut, entre Edfou et Marsa Alam (pour une présentation complète, voir la page dédiée à la mission sur le site d’HiSoMA et le blog de la mission. La première campagne a eu lieu du 13 janvier au 6 février 2014 et les premiers résultats sont d’ores et déjà exceptionnels.

Samut 2014 - zone étudiée

Fig. 1 : Carte du désert Oriental (fond de carte BingMap)

Présentation de la zone étudiée

Le district de Samut est situé dans une zone de contact géologique riche en minéralisations aurifères. Elles se caractérisent, en surface, par de longs filons de quartz qui courent souvent sur les crêtes des collines.

Samut 2014 - filons

Fig. 2 : Le filon principal de Samut nord (© Th. Faucher).

La zone a été exploitée de longue date ; dans un espace de 100 km², une dizaine d’aménagements antiques ont été repérés, qui s’échelonnent du Nouvel Empire à l’époque omeyyade. A la fois lieux de vie et ateliers minéralurgiques, les vestiges les plus imposants datent de l’époque ptolémaïque et se concentrent sur deux sites principaux, Samut nord et Bir Samut.

Samut nord, la mine principale

Samut nord est indubitablement le site majeur lié à la production de l’or dans le district. Il se compose d’un filon principal, exploité sur une longueur apparente de 277 mètres. En surface, quatre attaques en puits sont toujours accessibles.

L’équipe formée de Florian Téreygeol, Adrien Arles et Joseph Gauthier a pu les explorer et les topographier cette année, grâce à la mise en place de systèmes de descente sécurisés et à l’utilisation d’un matériel spéléologique classique. Le principal apport de l’exploration concerne la chronologie de l’exploitation minière de la zone : il est en effet apparu clairement que les puits étaient modernes, sans doute attribuables aux activités d'une compagnie minière anglaise en 1903. La mine ptolémaïque quant à elle a été exploitée principalement à ciel ouvert, même si plusieurs galeries ont également été creusées dans le filon.

Samut 2014 - mine

Fig. 3 : Exploration de la mine (© Fl. Téreygeol).

En parallèle avec ces travaux, le bâtiment 1, principal édifice de Samut nord, a été fouillé par Thomas Faucher et Bérangère Redon. Approximativement rectangulaire (58 x 36 m), il comprend quatre corps de bâtiments construits autour d’une cour centrale.

Samut 2014 - Aile est

Fig. 4 : L’aile orientale du bâtiment 1 de Samut nord en cours de fouille (© B. Redon).

Des travaux récents ont entraîné la destruction du quart du bâtiment (voir plus bas), mais le reste a pu être entièrement fouillé, à l’exception de deux pièces au nord. Au total, 20 pièces ont été sondées. Elles ont toutes connu une seule phase d’occupation située à la fin du IVe s.-début du IIIe s. av. J.-C., ce qu’indique le mobilier laissé sur place. La fonction des pièces n’a pas pu être systématiquement déterminée, mais quelques vestiges sont clairs, notamment ceux de la cuisine principale du bâtiment. Celle-ci – équipée d’une batterie de trois fours, de quatre petits silos constitués par des amphores dont le fonds et le col ont été sectionnés, et d’un grand four qui faisait saillie sur l’extérieur du bâtiment – a fait l’objet d’un relevé photogrammétrique par Olivier Onézime et Gaël Pollin.

Samut 2014 - cuisine

Fig. 5 : La cuisine du bâtiment 1 de Samut (© B. Redon).

Notre équipe a également conduit la fouille d’un four, peut-être lié au traitement du minerai ainsi qu’une forge. Cette dernière, située à proximité du filon devait alimenter l’exploitation minière en outils ; mais on y fabriquait aussi sans doute les objets quotidiens nécessaire à la vie des habitants du district minier. Enfin, une grande structure formée de deux constructions circulaires et adjacentes située en contrebas du filon ont été explorées en fin  de mission ; par manque de temps, elles n’ont pas été entièrement dégagées, mais nous avons tout de même pu constater leur excellent état de préservation, malgré des travaux récents dans la zone. Nous avons émis l’hypothèse d’y voir des laveries, un type de structure que l’on rencontre ailleurs en contexte minier (en Égypte comme en Grèce) et qui servait à séparer le sédiment stérile des fractions lourdes contenant l’or. Mais cette hypothèse restera à vérifier par la fouille totale des vestiges.

Samut 2014 - laveries

Fig. 6 : Photo des laveries (?) en cours de dégagements (© Th. Faucher).

Bir Samut, le fortin de plaine

Le bâtiment le plus important du site de Bir Samut est un fortin édifié à l’époque ptolémaïque. Contrairement au bâtiment n° 1 de Samut nord, dont l’aspect défensif est seulement dû à sa position dominante dans le paysage, il s’agit sans conteste d’un fort, muni de trois tours d’angle (la quatrième ayant disparue, emportée anciennement par le wadi voisin).

Samut 2014 - Bastion NE

Fig. 7 : Le bastion nord-est du fort de Bir Samut (© J.-P. Brun).

La fouille du site a été conduite par Jean-Pierre Brun, avec une équipe d’ouvriers menés par Baghdadi Mohamed Abdallah.

Nos travaux ont permis :

  • de fouiller le dépotoir, en danger de disparition rapide (voir plus bas) car situé à l’extérieur des remparts du fort ;

  • de réaliser le relevé du fort ;

  • de cartographier et enregistrer les vestiges situés dans les environs, en essayant de les identifier (chronologie, fonction).

Nous avons ainsi pu déterminer que le fort avait été occupé sur une période plus longue que le bâtiment 1 de Samut nord. Le survey réalisé dans les alentours a permis de recenser 14 autres zones d’occupation, qui ont livré des traces d’aménagements antérieurs (époque pharaonique, datation à préciser), de même qu’une réoccupation d’époque romaine (plusieurs tombes sont attribuables à cette époque).

Samut 2014 - Carte Bir

Fig. 8 : Vue satellitaire de Bir Samut avec indications de l’emplacement des vestiges (A-Q) (© J.-P. Brun, sur un fond de carte GeoEye1).

Dans les dépotoirs, plus de 400 ostraca ont été découverts ; ils sont pour moitié écrits en grec, et pour moitié en démotique. Déchiffrés par Hélène Cuvigny, Marie-Pierre Chaufray et Adam Bülow-Jacobsen, ils sont encore en cours d’analyse. Ce sont essentiellement des comptes (de nourriture, d’eau), des listes de noms et des lettres, mais aucune activité liée à l’or n’y a, pour le moment, été décelée.

L’étude du matériel

Le matériel le plus abondant issu de nos fouilles est formé sans conteste par la céramique. Jean-Pierre Brun, aidé de Khaled Zaza pour les dessins, a fait l’étude de l’ensemble du mobilier découvert à Samut nord. Le matériel de Bir Samut, plus abondant, sera étudié par la suite par Jennifer Gates-Foster.

Charlène Bouchaud est quant à elle en charge de l’étude des macro-restes végétaux de Samut (charbons de bois, restes de fruits et de graines). Après avoir tamisé les échantillons prélevés par les archéologues (et constitués essentiellement de cendres et de « soil samples »), elle a procédé à une première analyse des restes carbonisés ou desséchés à l’œil nu, puis à la loupe binoculaire. Pour permettre des analyses plus fines, 77 échantillons ont ensuite été exportés au laboratoire d’analyse des matériaux de l’IFAO.

Samut 2014 - Tamisage

Fig. 9 : Tamisage des prélèvements (© A. Bülow-Jacobsen).

Des sites en danger

Malgré le grand intérêt des vestiges archéologiques explorés par la mission, la zone de Samut est en danger de disparition, en raison d’une nouvelle ruée vers l’or, qui touche toutes les zones aurifères du désert Oriental. À Samut Nord, une compagnie minière souhaite reprendre l'exploitation du filon aurifère voisin. Des opérations préparatoires ont déjà fait disparaître en 2013 une partie des vestiges, et le site entier est menacé à court terme d'une disparition complète. À Bir Samut, des particuliers, à la recherche d'or, et munis de détecteurs de métaux et de pelles mécaniques, se sont attaqués au fortin. Ils ont ainsi creusé plusieurs tranchées dans le dépotoir, l'angle sud-ouest et la porte du bâtiment. Cette course moderne - et souvent anarchique - vers l'or risque de faire disparaître des vestiges qui avaient été préservés presque intacts depuis près de 2300 ans. La situation est alarmante et concerne malheureusement tout le désert Oriental. Cela donne à notre mission un caractère d’urgence, auquel nous tentons de faire face grâce à la grande motivation de notre équipe.

Samut 2014 - pelle mécanique

Fig. 10 : Un bulldozer dans le désert (© Ch. Bouchaud).


L’équipe de 2014

Bérangère Redon (directrice, archéologue, CNRS, HiSoMA, Lyon) ; Thomas Faucher (directeur adjoint, archéologue, numismate, CNRS, IRAMAT, Orléans) ; Adrien Arles (archéométallurgiste, spéléologue, responsable d’opération, ARKEMINE SA) ; Charlène Bouchaud (archéobotaniste, Museum national d’histoire naturelle, Paris) ; Adam Bülow-Jacobsen (papyrologue, photographe) ; Jean-Pierre Brun (archéologue, céramologue, Collège de France) ; Marie-Pierre Chaufray (papyrologue, université de Bordeaux) ; Hélène Cuvigny (papyrologue, CNRS, IRHT, Paris) ; Joseph Gauthier (archéométallurgiste, spéléologue, post-doctorant, universités de Haute Alsace et de Bochum) ; Olivier Onézime (topographe, IFAO) ; Gaël Pollin (photographe, IFAO) ; Florian Téreygeol (archéométallurgiste, spéléologue, CNRS, IRAMAT UMR 5060, Belfort) ; Khaled Zaza (dessinateur, IFAO). Mahmoud Ahmed Hussein représentait le Conseil Suprême des Antiquités et 21 ouvriers ont travaillé sous la direction de Baghdadi Mohamed Abdallah.

Samut 2014 - Equipe

Fig. 11 : L’équipe de la mission du désert Oriental en janvier 2014 (© A. Bülow-Jacobsen).

 

Bérangère Redon - CNRS / HiSoMA - Mars 2014. 

18/02/2014

L'objectif du séminaire est d'offrir un espace de discussion pour la présentation de textes épigraphiques dont l'édition ou la réédition est en cours.

2e séance : Mardi 18 février 2014 - de 17h à 19h en salle Reinach, 4e étage de la MOM.
Pascal ARNAUD, Traduire des traductions. Les inscriptions douanières romaines et leur contribution à la connaissance de l'échange maritime.
Contact : Véronique Chankowski
Voir le programme complet