De l’édition numérique d’un corpus à son analyse interdisciplinaire : présentation du site « Cultiver dans l’Antiquité »
- mercredi 24 mai - 16h30 à 20h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

Présentation par Maëlys Blandenet et Elysabeth Hue-Gay
Le traitement numérique d’un corpus littéraire et technique : l’exemple du site « Cultiver dans l’Antiquité »

Le site « Cultiver dans l’Antiquité » se trouve au coeur du projet ANR AgroCCol (pour en savoir plus: https://agroccol.hypotheses.org/). Afin de mieux faire connaître les modalités de la culture des céréales et des légumineuses dans l’Antiquité et comprendre comment s’est constitué et transmis le savoir agronomique antique sur cette question, ce site rassemble un corpus de textes grecs et latins, accompagnés d’une traduction française généralement originale, d’un dictionnaire technique et de notices thématiques transversales. L’ensemble, réalisé par une équipe pluridisciplinaire, croise les expertises botanique, archéobotanique, ethnobotanique et philologique. Ce recueil numérique de textes, qui trouve son origine dans le projet d’éditer le deuxième livre du De re rustica de Columelle, analyse des textes choisis en diachronie large, et est destiné à servir à la fois d’outil de travail pour l’analyse des textes et de moyen de diffusion et de valorisation par sa publication en open access sur un site Internet dédié. Le traitement numérique des textes grecs et latins constitue donc un axe prioritaire du projet. Cette présentation s’attachera à expliquer les choix scientifiques de l’équipe et à présenter le circuit numérique des données, en particulier les protocoles d’encodage des fichiers XML, les notices gérées par OpenTheso et la visualisation des données sur le site Internet.

Trois notices thématiques :

Isabelle Boehm et Marine Bretin-Chabrol
Les catégories de céréales et de légumineuses : classification et « flou » des désignations.

Marine Bretin-Chabrol
Gestion des adventices de cultures : y a-t-il de « mauvaises herbes » pour les Anciens ?

Pascal Luccioni
L’agrobiodiversité des villae romaines : une question anachronique et féconde ?