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Correspondants transition écologique

Illustration transition écologique

Depuis plusieurs années, le laboratoire est engagé dans une démarche de réduction de l’impact environnemental de ses activités de recherche.

Le bilan gaz à effet de serre du laboratoire, réalisé en 2024, sur les données de l’année 2023, a montré que les déplacements en missions (39% d’émissions), les achats (27%) et l’alimentation (16%) représentent la plus grande part de l'empreinte carbone du laboratoire.

Le groupe de travail « transition écologique » du laboratoire, composé des référents développement durable et de membres du laboratoire volontaires et impliqués (chercheurs, enseignants-chercheurs et ITA), a soumis aux membres du conseil de laboratoire du 17 mars 2025 une feuille de route « transition écologique », qui a été approuvée à l'unanimité.

Mobilité sans avion

Par Patrice Faure, enseignant-chercheur et référent développement durable à HiSoMA

Ce billet vise à revenir brièvement sur six mois de mobilité scientifique, animée par le souhait de limiter ou de supprimer l’usage de l’avion au profit de moyens de transports collectifs à moindre émission de gaz à effet de serre (train autant que possible, et bus si nécessaire). Cette expérience personnelle, effectuée de manière volontaire et convaincue, ne repose toutefois pas sur des bases idéologiques. Se voulant pragmatique et la plus objective possible, elle ne cherche pas à révoquer totalement l’avion, qui peut s’imposer dans certains cas, mais à faire l’expérience concrète de choix simples et réalisables, susceptibles de réduire les émissions GES de nos activités scientifiques de manière significative. Elle s’articule, de fait, avec la réalisation du « bilan carbone » du laboratoire HiSoMA (voir infra à ce sujet).

Logo Labo 1.5

Par Salomé Mesure, étudiante du master 1 SENTINELLE (Université Lyon 3), stagiaire au laboratoire pendant 4 mois

Pour adapter au mieux les pratiques de la recherche dans un contexte de transition écologique, il est primordial d’évaluer et quantifier le poids de ces pratiques. Cela est possible grâce à un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES). Le but d’un BEGES est d’estimer les émissions de gaz à effet de serre des activités de recherche pour ensuite pouvoir les réduire. Il est ensuite recommandé de réaliser ce bilan tous les 4 ou 5 ans afin d’en suivre l’évolution.

Pollution numérique

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie régulièrement des rapports sur l’évolution du climat, ses causes et ses impacts. Dans celui publié le 28 février 2022, les experts alertent, une nouvelle fois, sur les impacts que le changement climatique aura, à brève échéance, sur nos vies. Plus de 3 milliards de personnes vivent, déjà, dans un environnement très vulnérable au changement climatique.