Introduction de deux nouveaux paramètres dans l'étude des tissus archéologiques : le calcul du poids au m² et la création d'un schéma à l'échelle 1:10 de 1 cm² de tissage afin de pouvoir comparer tous les tissus dans le même référentiel.

Aves ces deux outils, comparaison des tissus nautiques provenant de l'étanchéité des bateaux gallo-romains avec d'autres corpus de tissus romains déjà connus et identifiés (militaires, funéraires, dépotoirs), afin de mettre en évidence l'apparition d'un nouveau groupe au sein des tissus nautiques, qui ne correspond à aucun autre des autres corpus, à cause de l'imprégnation à cœur des fils avec de l'ocre (non lié au sédiment d'enfouissement).

Recherches connexes sur le tannage traditionnel des voiles et ses techniques, afin de protéger les textiles des UV et de prolonger leur durée de vie, connu depuis l'Antiquité. Séjour de recherche au musée des bateaux viking de Roskilde (Danemark) afin de recueillir des données sur des échantillons de reconstructions de voiles en laine, tannées ou non avec différents médiums. Mise en évidence que le tannage donne un groupe compatible avec celui trouvé dans les tissus nautiques romains.

Afin de mieux comprendre les tissus, j'ai suivi les deux sessions techniques du CIETA (Centre d'Interprétation et d'Etude des Textiles Anciens) à Lyon, fait un stage d'initiation au tissage et un autre de tissage archéologique avec Marie-Pierre Puybaret.

Les tissus sont l'une des principales production d'une civilisation. Ils sont une source de connaissance en devenir !