Le CNRS, en tant qu'employeur, a l'obligation d'assurer la sécurité physique et mentale de ses agents, d'en protéger la santé au sens large. Dans ce cadre, il lui revient d'évaluer les risques et les facteurs de risques tant matériels que psychologiques. L'évaluation et la transcription de cette évaluation se font via le DUERP : Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels. La nouveauté cette année est que les risques psycho-sociaux (RPS) vont devoir figurer dans le DUERP, à côté des autres risques.
Le CNRS s'est donc engagé dans une démarche d'évaluation spécifique des RPS auprès de diverses populations: doctorants, contractuels, titulaires. Il a travaillé, pour ce faire, à construire un outil d'évaluation différenciée selon ces populations, intégrant une cotation des risques, une définition et une priorisation des actions de prévention. L'outil reprend des indicateurs, au nombre de 7, correspondant aux facteurs identifiés de RPS (comme: conflits de valeurs, complexité et intensité du travail, exigences émotionnelles, etc.). Il y aura un système de cotations des risques, élaboré grâce à un questionnaire préalablement envoyé à certaines unités-tests.
HiSoMA fait partie des 10 laboratoires volontaires dans cette démarche expérimentale. C'est pourquoi les membres du laboratoire ont reçu un questionnaire récemment, sur lequel ils ont fait des remarques, que le référent a fait remonter aux correspondants du CNRS. Cela correspond, après la phase 1 de préparation (septembre 2025), à la phase 2 d'évaluation des risques (octobre novembre 2025). Elle sera suivie par une phase 3 d'élaboration d'un plan d'action grâce aux retours d'expérience (décembre janvier 2026), d'une phase 4 de mise en œuvre du plan d'action, déployé cette fois auprès de toutes les unités, et d'une phase 5 de suivi et d'évaluation des actions.