Aller au contenu principal
L’éloignement du pouvoir. Approches historique, littéraire et anthropologique
Eloignement Du Pouvoir

Colloque international du Laboratoire Hisoma, du Centre de recherche interdisciplinaire en Histoire, Histoire de l’art et Musicologie (Criham, Limoges-Poitiers) en collaboration avec le Laboratoire Universitaire Histoire Cultures Italie Europe (LUHCIE, Grenoble) et le laboratoire Espaces Humains et Interactions Culturelles (Ehic, Limoges) 

- 26 et 27 janvier, Faculté de Lettres et Sciences Humaines de Limoges.

Affiche
Programme

Ce colloque propose de croiser deux champs de recherche classiques, rarement envisagés ensemble : l’histoire du voyage et l’histoire du pouvoir, de son maintien et de sa perte. Il est vrai qu’un certain nombre d’études existent qui ont pris pour l’objet l’éloignement dans l’espace comme un dispositif de l’exercice même du pouvoir. C’est ainsi le cas de la vaste étude parue récemment et intitulée Le gouvernement en déplacement : Pouvoir et mobilité de l’Antiquité à nos jours sous la direction de F. Chausson, J. Barbier et S. Destephen qui offre une analyse très complète sur l’éloignement physique comme une forme d’exercice du pouvoir. En revanche, le lien entre éloignement et fragilisation (voire perte) de celui-ci a été beaucoup moins souvent (ou en tout cas moins systématiquement) étudié. C’est précisément ce que propose de faire le colloque : il s’agit d’envisager, sur la longue durée, les différentes constellations dans lesquelles l’éloignement dans l’espace (le déplacement) équivaut à une forme de déchéance du pouvoir (ou à une prise de distance volontaire par rapport à celui-ci). À ce titre, acteurs et institutions les plus divers peuvent être pris en considération : le pouvoir souverain autant que les pouvoirs subalternes, qu’ils soient d’ordre féodal, civil ou militaire, public ou privé, laïc ou religieux.