Aller au contenu principal
Les noms théophores dans l’anthroponymie des langues louviques (louvite, lycien, carien, etc.) : nouvelles approches
Stèle du scribe Tarhunpiya © GrandPalaisRmn (Musée du Louvre) / Franck Raux

Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens
- mardi 22 avril 2025 - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e 
Présentation par Florian Réveilhac (CNRS, HiSoMA)
- affiche (.pdf)

Le système anthroponymique des langues anatoliennes méridionales que sont le louvite, le lycien ou le carien (sous-groupe dit "louvique") a longtemps été analysé au prisme du modèle indo-européen, représenté principalement par le grec et l'indo-iranien. Les progrès récemment accomplis dans ces langues nous invitent cependant à réviser l'analyse traditionnelle, qui conduit à un certain nombre d'apories. Il apparaît, en effet, que la plupart des noms de personnes dans ces langues peuvent s'interpréter comme des théophores, comportant donc au moins un théonyme ou une épithète divine, pouvant se référer à un lieu de culte, à une fonction spécifique ou encore à un titre divin. Il est alors possible d'esquisser une typologie de ces anthroponymes grâce à une analyse combinatoire des bases onomastiques.