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L’onomastique, témoin de la richesse linguistique du Proche-Orient ancien
Inventaire de personnel – Mari, 18e s. av. J. C.  ARM 33 n° 35 ©️ Archibab

Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens 
- mardi 12 décembre - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e Présentation par Virginie Muller (Archéorient, Lyon2) 
- affiche (.pdf) 
- programme

Entre le IIIe et la fin du Ier millénaire av. J.-C., le Proche-Orient ancien a vu cohabiter et/ou se succéder de nombreuses langues (sumérien, éblaïte, akkadien, amorrite, kassite, araméen, etc.) – des langues parfois de familles linguistiques différentes et notées par plusieurs systèmes d’écriture. Quelques-unes de ces langues sont attestées quasi-uniquement par des noms propres, tandis que d’autres sont bien connues et nous permettent d’appréhender, entre autres, le sens des noms.

Cette intervention se conçoit comme une première approche de l’onomastique de cette aire chrono-culturelle, en se focalisant uniquement sur les noms trouvés dans les textes cunéiformes – toutes langues confondues. Elle souhaite ainsi ébaucher quelques réflexions sur le choix du nom, sa signification, ou encore son rôle de témoin d’une mixité d’origine.