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08/03/2013

Table ronde organisée par Guillaume Bady (HiSoMA)

- vendredi 8 mars 2013 - Institut des Sources Chrétiennes -  22 rue Sala - Lyon 2e

Programme :

- 14h-14h45 : Tour de table
- 14h45-15h25 : Franck Cinato (HTL, Univ. Paris-Diderot) : L'édition critique du Liber Glossarum
Discussion
- 15h35-16h15 : Camille Gerzaguet (Univ. Lyon 2) : Éditer Ambroise de Milan aujourd'hui : les exemples duDe fuga saeculi et du De officiis
Discussion
- 16h25-16h50 : Marie-Karine Lhommé (Univ. Lyon 2) : Le lexique de Festus : un manuscrit unique, mutilé et résumé
Discussion
- 17h-17h15  : Jean Reynard (CNRS) : Les enjeux des versions orientales pour l'édition du Mystère des lettres grecques
Discussion
- 17h25-17h40 : Guillaume Bady (CNRS) : Le projet de site web ECDOTICA

Télécharger le programme (.pdf)

Lire le compte rendu dans la rubrique "Zoom sur"

18/02/2013

Nouvelles configurations politiques, territoriales, économiques & culturelles

Colloque international organisé par Julien Aliquot  du laboratoire HiSoMA et Corinne Bonnet (UTM/IUF – PLH-ERASME) et avec le patronage de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (Institut de France).

- Du 18 au 20 février 2013 - Université de Toulouse II - Le Mirail
- Programme (.pdf)

31/01/2013

Troisième journée d'étude du laboratoire junior ERAMA
Jeudi 31 janvier 2013. ENS de Lyon - Site Monod (salle des conseils)

10h45 Accueil
11h Conférence d’Alessandro Garcea (Université Lyon 2), « L’auto­rité de Callimaque à Rome. Le pro­lo­gue des Aitia au miroir de la poésie latine ».
13h-14h15 Déjeuner
14h30 Anna Cannavo (Université de Liège), « Les légen­des de fon­da­tion des royau­mes chy­prio­tes : mythe, iden­tité, auto­rité et his­toire ».
15h10 Yannick Diebold (Université de Lausanne), « Réinventions de Thersite : l’auto­rité d’Homère mise à mal ».
15h50 Pause
16h10 Séverine Clément-Tarantino (Université de Lille), « Un fon­da­teur et ses « pères » : Virgile ».

L'antiquité est particulièrement friande de figures fondatrices, tant en politique que dans les arts ou les sciences : la plus petite des cités a son fondateur et, de la culture de la vigne à l'invention de l'alphabet, chaque domaine de la vie du savoir peut (et doit) revendiquer un fondateur, réel ou mythique. La place de ces fondateurs dans les mentalités est donc primordiale, mais leur rôle doit être précisé ou expliqué : il faut reconstruire le lien entre une figure de fondateur, celui qui l'utilise, son époque et ses motivations. En effet, si l'admiration attachée à celui qui fut le premier et l'inscription de son oeuvre dans la durée peuvent apparaître comme des sources d'autorité, ce sont souvent bien plus les désirs d'autorité de ceux qui font des figures de fondateurs l'objet de leurs enquêtes, constructions et reconstructions, qui se révèlent.
C'est au crible d'une interrogation sur les figures fondatrices que sera passé le concept d'autorité lors de cette troisième journée d'études du laboratoire ERAMA. Entreront en résonance des thématiques politiques, liées à l?utilisation des fondateurs de cités dans la construction identitaire, comme c'est le cas pour les légendes de fondation des royaumes chypriotes (Anna Cannavo), et des thématiques littéraires avec les figures de Callimaque, dont le prologue des Aitia sera vu au miroir de la poésie latine (Alessandro Garcea), et de Virgile, auteur fondateur de la littérature latine qui sera étudié dans son rapport avec ses « pères » (Séverine Clément-Tarantino). Le fondateur par excellence, Homère, verra quant à lui son autorité « mise à mal » par différentes réinventions de Thersite (Yannick Diebold). Les notions d'appropriation et de réinterprétation, de filiation, d'émulation et de remise en question seront donc convoquées dans cette nouvelle étape de notre travail de définition de l'autorité dans l'antiquité.

Voir le programme complet.

25/01/2013

SÉMINAIRE de MASTER-DOCTORAT de Michèle Brunet, professeur d'épigraphie grecque et directrice du laboratoire HiSoMA.

Ce séminaire s’inscrit dans la continuité des séances du programme FUNUS proposé au 1er semestre par le laboratoire HiSoMA au cours desquelles ont été présentées un certain nombre d’études de cas concernant les pratiques funéraires en Méditerranée orientale.
On s’intéressera aux stèles funéraires de toutes provenances et de toutes époques qui constituent la catégorie la plus abondante de la Collection des inscriptions grecques du Louvre. On examinera tout particulièrement les formes de liens et d’interactions entre le monument, les représentations et les textes dont il est porteur, ainsi que les nouveautés induites par l’édition électronique pour l’étude et la publication de ce type de document. 
- 7 séances le vendredi de 14h à 17h - salle de visioconférence - MSH MOM, 4e étage - 7 rue Raulin - Lyon 7e 
- Première séance : vendredi 25 janvier 2013 - de 14h à 17h
Séances suivantes : les 8 - 15 et 22 février, les 15 et 29 mars et le 12 avril 2013 

25/01/2013

Séminaire de recherches en littérature ancienne du laboratoire Hisoma.
Prochaine séance : vendredi 25 janvier à 14h en salle J. Reinach à la MOM.
Au programme:
« Citations de poètes chez Denys d'Halicarnasse et Plutarque »
Intervenants :
Stavroula Kefallonitis, UJM-HiSoMA
Christophe Bréchet, Université Paris Ouest Nanterre, THEMAM
Discutant : Pascal Luccioni (Univ. Lyon 3 - HiSoMA)
Contact : P. Brillet

24/01/2013

Vers de nouvelles formes de publication et d’exposition

Conférence de Michèle Brunet, professeur à l’Université Lumière Lyon II, membre senior de l’Institut Universitaire de France et directrice du laboratoire HiSoMA. Cette conférence est organisée par l'Association Guillaume BUDÉ.
- jeudi 24 janvier 2013 - 18h15 - Salle de L'Escale - 100 rue de Créqui - Lyon 6e 

23/01/2013

Séminaire animé par Bernadette Cabouret (Univ. Lyon 3/HiSoMA)
« Religion et culture dans les Saturnales de Macrobe »
Conférence de B. Goldlust (Univ. Lyon 3/HiSoMA)
- mercredi 23 janvier 2013 - CEROR (404) - 18 rue Chevreul 4e étage - Lyon 7e

16/01/2013

Alessandro Garcea, professeur à l'Université de Lyon 2 et membre de l'équipe HiSoMA, présente ses travaux sur les grammairiens latins et le groupe de recherche international qu'il coordonne.

S’ils portent un intérêt considérable tant à la philosophie grecque du langage qu’à la grammaire comme discipline scolaire condensée dans des manuels systématiques, les plus récents manuels d’histoire de la linguistique ne fournissent presque aucune information utile sur les auteurs de la période classique. Dans le volume II de la série Geschichte der Sprachtheorie éditée par le regretté Peter Schmitter, qui porte le titre de Sprachtheorien der abendländischen Antiken (Tübingen, 1991), Daniel J. Taylor, auteur d’un court paragraphe intitulé « Roman Language Science », ne s’occupe que du De lingua Latina, tout en reconnaissant que, « If Varro has eclipsed his contemporaries, that is not to say that they were not either numerous or active » (p. 340). Une sensibilité plus marquée pour cette problématique apparaît dans le tome I de l’Histoire des idées linguistiques, éditée par Sylvain Auroux, dont le titre La naissance des métalangages. En Orient et en Occident (Bruxelles, 1989) situe son objet d’étude dans le cadre non seulement de la représentation abstraite, de nature spéculative, mais aussi des pratiques motivées par la nécessité d’acquérir une compétence spécifique (p. 18). Aussi Françoise Desbordes consacre-t-elle des pages fort intéressantes aux « Idées sur le langage avant la constitution des disciplines spécifiques » et Marc Baratin aborde-t-il avec la plus grande clarté les questions de la « Constitution de la grammaire et de la dialectique » et de « La maturation des analyses grammaticales et dialectiques », pour enfin se pencher sur « Les difficultés de l’analyse syntaxique ». Toujours est-il que les siècles entre la fin de la République et le début de l’Empire ne sont pas étudiés en détail, notamment à cause de l’état fragmentaire des témoignages, comme le reconnaissent à plusieurs reprises les auteurs eux-mêmes de ces chapitres. Et pourtant tous deux mettent en évidence l’intérêt d’un moment historique où il n’y a pas encore de séparation nette entre les domaines scientifiques. Comme le constate Marc Baratin, « La postérité a rejeté cette combinaison de points de vue au nom de la spécificité de chaque discipline » (p. 230) ; et cette rupture, associée à la constitution d’un système monolithique d’enseignement, a joué un rôle déterminant dans la sélection des textes. « Résultat, entre autres – conclut Françoise Desbordes – : disparition d’œuvres inadaptées au cadre scolaire (Varron, par exemple), qui ne subsistent qu’à l’état de citations plus ou moins fidèles » (p. 150).
Sous la direction d’Alessandro Garcea (Université de Lyon 2 – HiSoMA), un groupe de recherche international est en train d’apporter une contribution déterminante à la connaissance encore partielle des débats intellectuels entre la fin du Ier siècle av. J. C. et la fin du IIe siècle apr. J. C., débats dont la richesse, et pas seulement en matière de réflexion sur la langue, a commencé à apparaître grâce à la précieuse synthèse qu’Elisabeth Rawson avait consacrée à l’Intellectual Life in the Late Roman Republic (Londres, 1985). Le projet Fragments of Latin Grammarians (FLG) a été inauguré par l’édition du traité De analogia de César (Oxford, 2012), une œuvre dont on ne saurait sous-estimer le rôle dans l’élaboration d’une conscience métalinguistique romaine, dans le débat sur l’emploi du latin à des fins aussi bien artistiques et littéraires que pragmatiques et, plus largement, dans la proposition d’une politique de la langue. Pour pouvoir replacer les fragments du De analogia dans le contexte de leur création, il a fallu tout d’abord étudier le Brutus de Cicéron, texte qui conserve le plus long extrait du traité césarien, où l’elegantia est reconnue comme la caractéristique principale de l’éloquence du dictateur. Les aspects théoriques de la réforme linguistique prônée par César ont alors pu être identifiés, le dilectus uerborum ayant pour buts principaux le purisme et la clarté. Les questions concernant la nature du De analogia – ars grammatica ou plutôt ouvrage rhétorique – et les critères généraux qui l’informent – l’analogie et l’usage – ont également été abordées. Dans l’analyse des fragments transmis par la tradition grammaticale et portant sur des questions pointues d’orthographe et de morphologie, l’avis de César a été systématiquement comparé avec celui que ses contemporains, notamment Varron, avaient émis, pour essayer reconstituer un modèle général, qui s’est révélé opposé à la pensée de Cicéron. Celui-ci, en effet, dans l’Orator, avait accordé la primauté au souci esthétique de la suauitas, au détriment de l’imposition de normes rationnelles trop contraignantes. Enfin, le De analogia a été mis en rapport avec les préceptes de l’épicurisme en matière d’expression : la place centrale de la σαφήνεια dans les écrits d’Épicure et, à sa suite, de Philodème, peut-être engagé dans une polémique avec Cicéron ; les rapports entre l’éloquence néo-attique, à laquelle César est généralement associé, et la recherche d’un style « naturel » par l’épicurisme ; la correction conventionnelle, explicitement évoquée dans le De analogia (alors que le stoïcisme avait amené Varron sur le terrain glissant des rapports entre l’expression linguistique et l’univers extra-linguistique).
Cette édition a fait l’objet d’une présentation publique lors de la première séance du nouveau cycle de rencontres Parlez-nous de… à la Bibliothèque Diderot, le 27 novembre 2012.


Couverture A. Garcea Caesar's De Analogia

Le travail collectif d’édition se poursuivra avec d’autres textes grammaticaux fragmentaires dans le cadre du colloque international La norme et le pouvoir, qui aura lieu à Lyon les 4-6 avril 2013 et qui verra la participation de : Julia Burghini (Córdoba, Argentine), Maria Silvana Celentano (Chieti), Julie Damaggio (Lyon 2), Alessandro Garcea (Lyon 2), Ramón Gutiérrez González (Bologne), Valeria Lomanto (Turin), Luca Martorelli (Rome – La Sapienza), Marcos Antonio Pérez Alonso (Saragosse), Nicolas Redoutey (Lyon 2), Bruno Rochette (Liège), Maria Chiara Scappaticcio (Naples), Javier Uría (Saragosse), Daniel Vallat (Lyon 2), Marie Viallet (Lyon 2). Une table ronde sera spécifiquement réservée aux rapports entre le pouvoir impérial et les projets de politique linguistique.
    Pour être mis au courant des initiatives et des nouveautés dans notre domaine de recherche, on peut se reporter profitablement au blog Grammaticalia.

Blog Grammaticalia

 

15/01/2013

Séance académique co-organisée par la Faculté de Théologie et l'Institut des Sources Chrétiennes.
Elle comprendra plusieurs interventions.

- Les Pères de l'Église et Lumen Gentium par D. Gianotti, professeur à la Faculté de Théologie de l'Emilia Romagna
- Les Pères et le décret sur la liberté religieuse par D. Gonnet, s.j., Sources Chrétiennes
- Nostra Aetate, l'interreligieux et les Pères de l'Église par F.Fédou, s.j., professeur au Centre Sèvres
- Congar, Vatican II et les Pères de l'Église par F.-M. Humann
- Conclusion par Mgr Claude Dagens de l’Académie Française, Évêque d’Angoulême

- mardi 15 janvier 2013 - de 17h30 à 20h30 - Université Catholique de Lyon - 25 rue du Plat - Lyon 2e
- Programme (.pdf)

23/12/2012

Le 70e anniversaire des Sources Chrétiennes, qui ont contribué à la fondation de la Maison de l’Orient et d’HiSoMA et qui en font naturellement partie, correspond à la parution, à l’automne 1942, du premier numéro de la collection du même nom, La Vie de Moïse par Grégoire de Nysse. Reprenant une idée de Victor Fontoynont, les Pères jésuites Jean Daniélou et Henri de Lubac ont lancé la collection publiée par les Éditions du Cerf – la Compagnie de Jésus s’alliant pour l’occasion aux dominicains – afin de diffuser les textes des auteurs chrétiens des premiers siècles, les « Pères de l’Église ».

premier numéro de la collection Sources Chrétiennes

 Le premier numéro de la collection Sources Chrétiennes

Le P. Claude Mondésert en a ensuite assuré la direction pendant des décennies, durant lesquelles ce qui était au début un modeste secrétariat de collection s’est progressivement développé, grâce à la fondation de l’Association des Amis de Sources Chrétiennes en 1956 et à la création de l’Institut des Sources Chrétiennes en 1967, puis d’une unité CNRS en 1976. L'Institut comprend donc l'équipe CNRS, du personnel de l'AASC et des jésuites, et il est aujourd’hui installé dans les locaux mis à sa disposition par ces derniers. L'Association a été partenaire de la fondation de la MOM en 1975 avec le CNRS, l'Université Lyon 2 et celle de Saint-Étienne. Le lien privilégié avec l’Université Lumière-Lyon 2 ne s’est jamais démenti, grâce, par exemple, à Jean Pouilloux, Jean Rougé ou Guy Sabbah, alors que Louis Holtz, directeur de l’équipe de 1978 à 1988 puis de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, illustre les multiples liens personnels avec ce dernier. Après l’inusable P. Dominique Bertrand, Jean-Noël Guinot est devenu en 1994 le premier directeur laïc – son successeur, Bernard Meunier, l'est également –, reflétant une évolution qui s’est confirmée dans les années 2000, en même temps que la proportion des femmes dans l’équipe grandissait.

La collection Sources Chrétiennes compte aujourd’hui plus de 550 volumes.

La collection Sources Chrétiennes compte aujourd’hui plus de 550 volumes.

Sorte de « collection Budé » de la littérature chrétienne antique, offrant des éditions bilingues d’écrits en grec, en latin et désormais en plusieurs langues orientales comme le syriaque, la collection des Sources Chrétiennes s’est vite imposée comme une référence mondiale dans ce domaine; en tant que telle, elle a été récompensée en 2009 par le Prix Paul VI, qui est comme un prix Nobel catholique pour l’éducation et la culture. Visant dès l’origine à ce qu’on allait appeler l’œcuménisme, elle a notamment joué un rôle dans le renouveau patristique qui, entre autres inspirations, a nourri les réflexions du concile Vatican II (1962-1965). Facilitant un « retour aux sources » du christianisme et à une période où l’Église était relativement indivise, elle a eu pour ambition première de faire lire des textes au langage volontiers symbolique, proches de la Bible, parfois insuffisamment diffusés ; quant à la prédilection marquée pour les Grecs, elle était destinée à compenser la domination d’Augustin et des Latins – sans parler du thomisme – en Occident. La collection a également contribué à valoriser l’Antiquité tardive comme digne héritière de la culture classique et comme fondatrice d’une partie de la culture moderne.

Parmi les réalisations marquantes comptent la publication d’une grande partie des œuvres d’Origène, le grand Alexandrin, ou des Discours de Grégoire de Nazianze ; celle du chef d’œuvre d’Irénée de Lyon, Contre les hérésies ; celle des Huit catéchèses baptismales de Jean Chrysostome (numéro 50) et, plus récemment, des multiples Histoires ecclésiastiques. À quoi il faut ajouter nombreux volumes de Bernard de Clairvaux dans la série médiévale, et, dans une collection à part, les Œuvres de Philon d’Alexandrie en 36 volumes. Certaines des dernières parutions sont promises à un impact même s'il est plus discret que celui des Entretiens avec un musulman de Manuel II Paléologue (numéro 115) cités en 2006 par le pape : L’Unité de l’Église de Cyprien (numéro 500), le Contre Eunome de Grégoire de Nysse – un sommet de la théologie jusque-là sans traduction française –, ou encore, renouvelant les débats sur l’Esprit saint, les Œuvres théologiques de Nicéphore Blemmydès.

Les locaux des Sources Chrétiennes au 22 rue Sala, Lyon 2e.

  Les locaux des Sources Chrétiennes au 22 rue Sala, Lyon 2e.

Responsable de la collection et soucieux de coordonner les efforts des collègues et collaborateurs en France et dans de nombreux autres pays, l’Institut des Sources Chrétiennes, qui possède sa propre bibliothèque, est depuis longtemps aussi un centre de recherches où le P. Louis Doutreleau, par exemple, s’est illustré en tant que papyrologue. Plus récemment, les Sources Chrétiennes sont entrées dans l’ère informatique, avec leur site web alimenté par une base de données originale, et avec Biblindex, index en ligne des références bibliques dans la littérature juive et chrétienne de l’Antiquité.

Les Sources Chrétiennes sont connues également pour leur activité d’enseignement, notamment avec le stage d’ecdotique, et bientôt avec le mastère en sciences patristiques – là aussi le premier en son genre en France – qui devrait voir le jour en 2013-2014 au sein de l’Université catholique de Lyon.

Nées en pleine guerre, avant même la plupart des institutions contemporaines, les Sources Chrétiennes représentent une entreprise patrimoniale de très longue haleine. Alors qu’elles ont déjà traversé 70 années, et ce sans que jamais leur longévité ne soit vraiment assurée, elles ont encore du travail à accomplir pour de nombreuses autres décennies.

Affiche Les père de l'Église et Vatican II

À l’occasion des 70 ans de la collection « Sources Chrétiennes » et des 50 ans de Vatican II, le mardi 15 janvier 2013, de 17 h 30 à 20 h 30, aura lieu à l’Université catholique de Lyon (salle Burret, 25 rue du Plat 69002) une séance académique co-organisée par la Faculté de Théologie et l’Institut des Sources Chrétiennes, intitulée « Les Pères de l’Église et Vatican II ».

Elle comprendra des interventions de:
- D. Gianotti, Professeur à la Faculté de Théologie de l’Emilia Romagna : « Les Pères de l’Église et Lumen Gentium » ;
- D. Gonnet, s.j., Sources Chrétiennes, « Les Pères et le décret sur La liberté religieuse » ;
- M. Fédou, s.j., Professeur au Centre Sèvres, « Nostra Aetate, l’interreligieux et les Pères de l’église » ;
- F.-M. Humann, « Congar, Vatican II et les Pères de l’église » ;
- Mgr Claude Dagens de l’Académie française, Évêque d’Angoulême : « La nouveauté chrétienne dans les sociétés païennes ».

Pour la collection des Sources chrétiennes voir http://sources-chretiennes.editionsducerf.fr