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16/10/2014
Actes du colloque de Damas (2009) édités par Marie-Françoise Boussac, Sylvie Denoix, Thibaud Fournet et Bérangère Redon, Collection Études urbaines 9, PIFD 208, IFAO/Presses de l'Ifpo, Le Caire, ISBN (IFAO) 978-2-7247-0642-0 ; ISBN (Ifpo) : 978-2-35159-701-9, 4 vol., 1260 p., 140 euros (volumes papier), 70 euros (version électronique PDF)
30/09/2014

Annie Sartre-Fauriat et Maurice Sartre, Biographies, Perrin, Paris, 2014, 350 pages, ISBN 978-2-262-04097-0, 21 x 14 cm, 23,5 €.
Au même titre que Cléopâtre, la reine Zénobie est cette souveraine de l’Antiquité dont le mythe a assuré la célébrité. Qu’importe que le « royaume » de Palmyre, cité romaine, n’ait jamais existé, et qu’on sache peu de choses de la vie de sa reine supposée. Reste que, pendant les quelques années du IIIe siècle apr. J.-C. où elle domina une partie de l’Orient, jusqu’à s’attribuer le titre d’impératrice de Rome, cette femme politique qui ne s’encombra d’aucun homme joua un rôle considérable au moment où la Syrie était prise entre l’ébranlement du pouvoir à Rome et la pression militaire des Perses sassanides. Entourée d’une cour brillante où s’exerçaient des influences variées, elle fit de Palmyre, pour un temps, l’un des centres du pouvoir et de l’intelligence. Après sa capture par l’empereur Aurélien en 273, elle fut aussitôt emportée par la légende, à la fois dans la tradition littéraire et artistique occidentale et dans l’historiographie arabe. De l'histoire au mythe, les auteurs explorent avec soin la documentation pour cerner au plus près les images multiples d'une femme exceptionnelle.

04/06/2014

Mélanges offerts au professeur Françoise Skoda
Sous la direction d'Isabelle Boehm et de Nathalie Rousseau
On trouvera dans cet ouvrage des réponses aux nombreuses questions auxquelles sont confrontés à la fois les spécialistes de médecine et tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du vocabulaire médical : les philologues et les linguistes spécialistes des textes anciens qui sont intervenus dans ce volume éclairent d’un jour nouveau les sens de mots difficiles en grec, en latin ou en arabe, et contribuent à la diffusion de textes importants pour l’histoire de la pensée médicale, tous donnés en version bilingue. 

Les réflexions proposées ici sur la naissance et le développement du lexique scientifique (anatomie, pathologie, chirurgie, pharmacologie, thérapeutique, botanique, zoologie) pourront servir plus largement à affiner, compléter, enrichir une terminologie qui ne cesse de se développer, celle de la langue scientifique de l’Europe moderne.
- Sommaire de l'ouvrage (.pdf)

29/04/2014

Hommages édités par Alessandro Garcea, Marie-Karine Lhommé, Daniel Vallat. Série Spudasmata 155.1-2 (2 vol.), Olms, Hildesheim, 2013, XX/874 p. ISBN : 978-3-487-15086-4 - 176€.
On trouvera ici réunies des études offertes à Frédérique Biville, professeur de langue et littérature latines à l’Université Lumière Lyon 2, à qui des collègues, élèves et amis ont ainsi souhaité rendre hommage. 
La diversité des sujets abordés est à l’image des centres d’intérêt de leur destinataire, qui n’a cessé de décloisonner les disciplines du monde antique : philologie (morpho-syntaxe, sémantique et lexique, pragmatique), bilinguisme et littérature (échanges culturels, littérature gréco-latine), littératures techniques (médecine, histoire de la grammaire). La linguistique des langues anciennes - discipline technique qui a sa méthode et ses objectifs - se révèle ainsi une science capable de parler à un public plus large que celui des spécialistes et un instrument heuristique très puissant pour d’autres disciplines. 
- Table des matières (.pdf)

22/04/2014

Etude des relations internationales au IVe siècle a.C.
par Christian Bouchet (Professeur à l'université de Lyon 3 / HiSoMA)
Collection Scripta antiqua (60). Bordeaux, 2014 - 278 p.   25 €
Trop souvent et trop longtemps considéré comme un intellectuel de bureau, éloigné de la tribune, Isocrate mérite très certainement une étude renouvelée, tant sa pensée politique s’est affirmée, avec force souvent et avec subtilité à l’occasion. Maître de rhétorique, d’abord proche des sophistes, Isocrate a, durant sa très longue vie (436-338), assisté à nombre d’événements qui devaient altérer ou réformer la démocratie athénienne (guerre du Péloponnèse, dissolution de la ligue de Délos en 404/3 et création de la seconde Confédération maritime en 378, guerre des Alliés en 357-355 et ascension de Philippe II de Macédoine dans ces mêmes années 350). Bien présents dans les discours et les lettres du rhéteur, tous ces faits s’ordonnent en fonction de la question sans cesse posée de l’hégémonie athénienne. Pour Isocrate, sa cité aspire légitimement à l’hégémonie, à la prééminence en Grèce, face aux prétentions de Thèbes et surtout de Sparte ; et lorsque les rapports de force deviennent franchement défavorables à Athènes, dans les années 360-350, il envisage une autre forme d’hégémonie, distincte de l’archè. Le vocabulaire de la domination militaire et politique laisse alors la place à un registre plus politique et culturel. C’est ce glissement sémantique qu’analyse le présent ouvrage, ponctué par une traduction nouvelle du Sur la Paix (356/355).
Voir le site de l'éditeur 

26/03/2014

par Annie Sartre-Fauriat et Maurice Sartre, Bibliothèque archéologique et historique (BAH), 204, Presses de l’Ifpo, Beyrouth, 2014, ISBN 978-2-35159-395-0, 28 x 22 cm, 730 p., 2 volumes (358 + 392 p.), 80 €.
Le nouveau tome des IGLS regroupe toutes les inscriptions grecques et latines du plateau du Lejā, vaste triangle basaltique au sud de Damas, que les Anciens nommaient le Trachôn, le « Rugueux », ce qui traduit bien son aspect sauvage et désolé. Ces textes illustrent la vie dans l’Antiquité des villages de la région qui sont répartis à la fois sur le pourtour du plateau et sur le plateau lui-même, surtout dans la moitié sud, plus propice aux cultures. Ils appartiennent à tous les genres habituels des inscriptions grecques, consécrations en l’honneur des dieux et déesses, dédicaces en l’honneur des empereurs et des agents impériaux de haut rang (gouverneurs notamment), commémoration de constructions publiques ou privées, épitaphes, bornes milliaires de la route romaine qui le traverse du nord au sud. Une partie avaient été publiés auparavant, trouvés par les voyageurs et savants qui ont parcouru la région depuis le début du XIXe siècle, mais une partie non négligeable sont des inédits découverts par les auteurs des deux volumes lors de leurs nombreuses visites sur le terrain.
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17/01/2014

La nature et son espace littéraire dans l'épigramme gréco-latine tardive
Textes réunis et préparés par Florence Garambois et Daniel Vallat.
Collection Antiquité. Mémoires du Centre Jean Palerne. ISBN 978-2-86272-639-7. 35 €

Le renouveau du genre épigrammatique dans la littérature gréco-latine aux IVe-VIe siècles de notre ère s’effectue dans un monde qui connaît et affronte, à tous les niveaux, y compris ceux de l’éducation et de la culture, des mutations profondes, qui précipiteront la fin de l’Antiquité et l’avènement du Haut Moyen Âge. Dans cette dernière période antique, l’épigramme reste un genre littéraire fondamentalement urbain et sophistiqué, malgré les prémisses du déclin de la civilisation urbaine : le but de cet ouvrage est justement d’analyser comment l’épigramme représente un thème qu’on pourrait considérer comme son « négatif » : la nature. Entre héritage d’une tradition millénaire, réappropriation littéraire et innovations dans de nouvelles conditions historiques, se crée une tension qui, loin de tout épanchement romantique, se résout par une instrumentalisation des éléments naturels par l’épigramme.

08/12/2013

par P. Faure et N. Tran (avec la collaboration de B. Rémy)
CNRS Éditions (XLIVe Supplément à Gallia), Paris, 2013, 226 p.
Depuis la publication par Otto Hirschfeld, en 1888, du tome XII du Corpus Inscriptionum Latinarum et du supplément qu’Émile Espérandieu lui ajouta en 1929, les découvertes épigraphiques se sont multipliées sur le sol de la province romaine de Narbonnaise. Des prospections ont permis de retrouver des inscriptions que l’on croyait perdues du temps d’O. Hirschfeld. De nouvelles lectures ont amélioré certaines leçons du CIL.
Dirigée à l’origine par Jacques Gascou, la collection des Inscriptions latines de Narbonnaise s’est donné pour objectif de publier, cité par cité, toutes les inscriptions latines connues à ce jour (à l’exception des inscriptions chrétiennes et des textes de l’instrumentum), en les accompagnant systématiquement de photographies ou de dessins et en leur adjoignant un substantiel commentaire onomastique et historique.
Ce volume, consacré à la cité de Valence (ILN, tome VIII ), comprend quatre-vingt-cinq inscriptions provenant du territoire de l’ancienne colonie, qui s’étendait sur les deux rives du Rhône et sur une grande partie des actuels départements de la Drôme et de l’Ardèche. Les cinquante-six inscriptions découvertes à Valence illustrent la prééminence du centre urbain, mais l’épigraphie témoigne également du développement de la petite agglomération installée à Soyons, sur la rive droite du fleuve. Le corpus se compose de dédicaces aux divinités, d’hommages aux empereurs ou à de hauts personnages, de bornes milliaires et surtout de nombreuses épitaphes. Il est précédé d’une longue introduction où sont étudiées les limites du territoire et l’histoire de la cité, de la conquête romaine au IIIe siècle.
Le réexamen des sources permet de formuler des hypothèses nouvelles sur le statut originel et sur la date de fondation de la colonie de Valence.
Des discussions approfondies traitent des institutions municipales, de la société, de la présence de Lyonnais sur le territoire valentinois, des cultes, mais également de la provenance des textes, de la typologie des monuments inscrits et de l’historique des recherches épigraphiques.
Des cartes, des tableaux, des indices très détaillés et des tables de concordance complètent ce recueil.

03/12/2013

par Patrice Faure (HiSoMA)
Ausonius (Scripta Antiqua 54), Bordeaux, 2013 (2 vol., 1100 p.)
“À la tête de tous les soldats de ce camp, j’ai beaucoup cherché ce que je pourrais transmettre à la postérité, un ex-voto collectif et fait pour le retour de l’armée, qui prenne place entre ceux du passé et de l’avenir.”
Les mots du centurion légionnaire Quintus Avidius Quintianus, gravés il y a mille huit cents ans dans la pierre du fort libyen de Gholaia, résonnent encore de nos jours pour faire écho aux centaines de textes, d’images et de vestiges qui permettent de redonner chair aux soucis quotidiens et aux parcours de vie de ses camarades, entrés au service de la dynastie des Sévères entre 193 et 235 p.C. Ces témoignages sont aux sources d’une enquête soucieuse d’explorer les dimensions militaire et politique du centurionat, mais aussi de prolonger les approches traditionnelles de l’historiographie de l’armée romaine par une démarche d’histoire sociale et culturelle ouverte aux questionnements anthropologiques. La recherche met tour à tour en lumière la polyvalence du métier, la diversité des trajectoires et des comportements, la richesse des pratiques et l’ambivalence des représentations associées aux centurions légionnaires sévériens, à l’aube des difficultés du IIIe siècle. Autant de facettes qui invitent à s’interroger sur les réalités et les limites de l’identité d’un groupe militaire qui fut aussi fier de servir l’aigle, enseigne de la légion, que de porter le cep de vigne, insigne de son rang.

 

22/11/2013

Actes du colloque international, Lyon, 19-20 janvier 2012.
Édités par Chr. Cusset, É. Prioux et H. Richer.
Études du Centre Jean Bérard, 9.
2013, 340 p., ill. - ISBN 978-2-918887-16-4 -
Prix : € 30,00

Ce volume constitue les actes d’un colloque organisé à l’ENS de Lyon (19-20 janvier 2012) pour mettre à l’honneur ce poète oublié, dans des échanges pluridisciplinaires autour de cette oeuvre très peu lue en dehors d’un cercle restreint de spécialistes. En réunissant les contributions de philologues, historiens de l’art et historiens des idées, ce volume s’efforce d’enrichir le commentaire des fragments et tente de comprendre les usages que ce poète a faits de la matière mythologique dans une perspective politique ou pour rendre compte du monde dans lequel il évoluait.
La première partie de l’ouvrage propose deux parcours géographiques pour donner une idée du traitement du mythe par Euphorion, allant d’abord au sein de la Grèce traditionnelle d’Eubée en Béotie et de l’Attique en Corinthie, puis parcourant l’Asie mineure et le Proche-Orient où Euphorion a fait lui-même une partie de sa carrière. La seconde partie plus littéraire essaie de mettre en lumière certains aspects propres de la poétique d’Euphorion au sein d’un ensemble de poètes qui recherchent l’obscurité, l’étrange ou la rareté et dans l’art spécifique de la malédiction.
Présentation (.pdf)