Deuxième séance du séminaire "Économie Antique".
Pascal Arnaud, « Construction de la confiance et réseaux du commerce maritime dans l'empire Romain ».
- mardi 29 novembre 2016 - de 17 à 19h
- programme 2016-2017
Archives
Le Collège académique de l'Université de Lyon en sciences sociales organise ses premières rencontres à l'Université de Lyon.
Les laboratoires de la MOM participent à ces rencontres. Pour le laboratoire, Bruno Bureau, enseignant-chercheur présentera "Les parcours humanités numériques en L3".
- les 24 et 25 novembre 2016 - grand amphi - Université Lumière Lyon 2
- programme
L'objectif du Collège académique est de stimuler la réflexion de la communauté des sciences sociales de l'Université de Lyon sur l'ensemble des volets académiques. Ces premières rencontres permettront de réfléchir collectivement à la stratégie scientifique et pédagogique de notre communauté académique. À partir d'échange d'expériences, elles fourniront des éléments utiles dans la perspective de la production d'un document de prospective inscrit dans la feuille de route des collèges académiques de l'Université de Lyon.
Nouvelles perspectives historiques et historiographiques sur le papyrus de Démade
Davide Amendola, ENS Pise
- mardi 22 novembre 2016 - 17h - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 reu Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme 2016-2017
L’occupation « tardive » à Hégra et dans sa région, IIIe-VIe siècle
Laïla Nehmé, directrice de recherche au CNRS, archéologue et historienne, laboratoire Orient et
Méditerranée, Paris.
Répondant : Jean-Michel Carrié, directeur d’études à l’EHESS, historien.
- vendredi 18 novembre 2016 de 15h à 17h - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme 2016-2017
Ce colloque est coorganisé par les Sources Chrétiennes (HiSoMA, CNRS / Université Lyon 2) et la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Lyon, en partenariat avec le Centre Paul-Albert Février (Université d’Aix-Marseille), le projet « ParatexBib : Paratexts of the Bible » (Bâle) et l’Université Protestante de Théologie de Groningue et d’Amsterdam.
- les 17 et 18 novembre 2016 - Lyon
- programme (.pdf)
Couper la « Parole de Dieu ».
Non pour l’interrompre, mais pour la partager. Et en disséquer la signification. Livres, chapitres, versets, paragraphes ou péricopes, titres et ponctuations : autant d’interprétations, autant d’orientations – autant d’altérations ?
Sur les divisions du texte biblique, D. Barthélemy formulait déjà en 1992 ce desideratum : Chaque version a ses traditions propres en ce domaine et les éditeurs se laissent en général trop influencer par la division en versets du texte massorétique et par la division en chapitres de la Vulgate selon le texte standardisé qui en a été édité au XIIIe siècle par l’Université de Paris. (…) À ce propos, nous avons vu le profit que l’on peut tirer de la lecture du texte grec par les Pères grecs qui l’ont commenté et qui, bien souvent, le divisaient et le comprenaient autrement que nous ne le faisons.
Des Écritures juives à « l’Ancien Testament » des chrétiens, le colloque entend interroger les divisions du texte du Premier Testament dans l’Antiquité et au Moyen Âge. Quelles sont celles qu’on observe dans les manuscrits et les commentaires ? Quel en est le sens ? Et comment des outils modernes comme Biblindex permettent d’en rendre compte ?
D’Ougarit à la Bible, de l’hébreu au grec jusqu’au latin médiéval en passant par la Massore juive et les Pères de l’Église, les divers aspects de la transmission et de la réception du texte scripturaire, à travers les manuscrits, l’exégèse, la littérature et la liturgie, seront abordés par des paléographes, des biblistes, des philologues et des historiens.
Jeudi 17 novembre 2016 - Salle K262
19h - Ouverture du colloque par Philippe ABADIE, faculté de théologie, Université Catholique de Lyon
19h15 - Trésors manuscrits de la Bibliothèque Vaticane
Mgr Paul CANART, Scriptor Graecus émérite, Biblioteca Apostolica Vaticana
Vendredi 18 novembre 2016 - Salle K263
Matin, présidence : Martin WALLRAFF, Ludwig-Maximilians-Universität, Munich ; ParaTexBib
9h15 - Accueil
9h30 - L’importance des divisions textuelles dans les manuscrits de la Bible
Marjo C.A. KORPEL, protestantse Theologische Universiteit, Amsterdam/Groningue
10h - Les divisions textuelles de la Bible hébraïque de Qumran à la Biblia Hebraica Quinta
Philippe CASSUTO, Université d’Aix-Marseille
10h30 - Pause
11h - Les divisions textuelles dans les bibles latines du Moyen Âge
Gilbert DAHAN, CNRS, LEM ; EPHE, Paris
11h30 - Péricopes et outils de concordance dans BIBLINDEX
Laurence MELLERIN, CNRS, HiSoMA-Sources Chrétiennes, Lyon
12h - Discussion
Après-midi, présidence : Bertrand PINÇON, faculté de théologie, Université Catholique de Lyon
14h - Les divisions anciennes du Psautier de la Septante
Gilles DORIVAL, Université d’Aix-Marseille, CPAF-TDMAM
14h30 - Les Psaumes chez les Pères grecs
Jean REYNARD, CNRS, HiSoMA-Sources Chrétiennes, Lyon
15h - Les divisions de l’Ancien Testament chez les chrétiens du 7e siècle : Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios
Christian BOUDIGNON, Aix-Marseille Université, CPAF-TDMAM
15h30 - Pause
16h - Les titres de chapitres dans les Synopses des Écritures attribuées à Jean Chrysostome et à Athanase
Guillaume BADY, CNRS, HiSoMA-Sources Chrétiennes, Lyon
16h30 - The Influence of Sectioning on Interpretation : A Comparison of Eight Dutch Translations of Micah 4-5
Johannes DE MOOR, protestantse Theologische Universiteit, Amsterdam/Groningue
17h - Discussion et conclusion
Comité scientifique :
Patrick Andrist, Guillaume Bady, Gilles Dorival, Laurence Mellerin,
Bertrand Pinçon, Martin Wallraff.
Coordination :
Guillaume Bady
Renseignements et inscriptions :
Dominique Tinel : 04 72 77 73 50
Participation aux frais :
Conférence du jeudi : 10 € - Journée du vendredi : 10 € - Colloque entier : 15 €
Université Catholique de Lyon - Campus Carnot - Salles K262 et K263 (2e étage)
23, place Carnot - 69002 Lyon
Station Perrache : métro A ; tramways T1 et T2 ; bus C19, C21, C22, 8, 31, 46, 49, 55, 60, 63 et s1 ; gare SNCF Lyon-Perrache
La science-fiction selon Lucien de Samosate au service de la vie politique athénienne et romaine : Lucien et l’homme politique de son temps
Pierre M. H. Diouf, Université Cheikh Anta Diop - Dakar, HiSoMA
- mercredi 16 novembre 2016 - de 16h à 18h - Université Jean Monnet - Saint-Etienne (campus Tréfilerie)
- affiche (.pdf)
- programme 2016-2017
Financer la guerre en Syrie, 1097-1174
Abbès Zouache
- mardi 15 novembre 2016 - de 17h à 19h - salle Reinach - de 17h à 19h - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- programme 2016-2017
Dans la prestigieuse « Bibliothèque de la Pléiade » vient de paraître un volume consacré aux Premiers écrits chrétiens.
Sous la direction de Bernard Pouderon, de Jean-Marie Salamito et de Vincent Zarini, des dizaines d’œuvres, composées entre le 1er et le 3e siècle, ont été traduites du grec et du latin, mais aussi du syriaque, de l'hébreu, de l’arménien, de l'arabe et du slavon, par une vingtaine de spécialistes, dont plusieurs d’HiSoMA : Guillaume Bady (Ptolémée, Lettre à Flora), Catherine Broc-Schmezer (Lettres d’Ignace d’Antioche et de Polycarpe de Smyrne), Marie-Ange Calvet-Sebasti (Théophile d’Antioche, Livres à Autolykos) et Jean Reynard (Athénagore d’Athènes, Sur la résurrection des morts).
Dans la collection de la Pléiade, l’ouvrage complète plusieurs numéros déjà parus – Écrits intertestamentaires, Écrits apocryphes chrétiens et Écrits gnostiques : on pourrait s’étonner que ces corpus marginaux aient eu la primeur sur des textes plus orthodoxes ou classiques. En fait, l’ampleur océanique du corpus patristique avait de toute façon de quoi faire reculer l’éditeur le plus téméraire ; beaucoup d’auteurs chrétiens à partir du 3e siècle, en effet, pourraient suffire, chacun séparément, à remplir un ou plusieurs volumes de la Pléiade, et il est peu probable que ces Premiers écrits chrétiens soient suivis d’un autre volume global pour les périodes suivantes.
Du reste, plusieurs écrits retenus dans ce recueil, sans parler des témoignages juifs et païens, sont « hétérodoxes » eux aussi. Le choix adopté, incluant la plupart des textes de la période – sans pouvoir englober ni Origène, ni tous les textes de Tertullien, ni l’intégralité du traité d’Irénée Contre les hérésies –, se devait d’ailleurs de mettre en valeur leur nature très souvent polémique.
Le plan d’ensemble, en 7 parties, est globalement structuré en fonction de la chronologie, de l’objet ou des genres littéraires :
- « Témoignages juifs et païens sur Jésus et sur le premier christianisme »
- « La vie des communautés : épîtres et manuels de discipline » (y compris professions de foi et formules baptismales)
- « Actes et Passions de martyrs »
- « La littérature apologétique grecque : entre défense des communautés et polémique religieuse » (dont l’intégralité du Dialogue avec Tryphon de Justin)
- « Les débuts de la littérature apologétique latine » (comprenant l’Apologétique de Tertullien, qui méritait une nouvelle traduction depuis longtemps)
- « Débats et controverses théologiques » (y compris le livre III de l’Adversus haereses et la Démonstration d’Irénée)
- « Les débuts de la poésie chrétienne » (par François Cassingena-Trévedy, lui-même poète).
Gros de 1 648 pages, le livre dépasse de loin le format des volumes des Sources Chrétiennes, par rapport auxquels il est complémentaire et qu’il ne saurait remplacer. Les introductions et les notes, forcément limitées, fournissent tout de même de très intéressantes synthèses et mises au point (sont particulièrement utiles aussi la bibliographie générale et les abondants indices : index des noms, index des textes anciens, index thématique), ainsi que l’essentiel nécessaire à la compréhension des textes. Ceux-ci, en même temps qu’une partie des recherches menées au sein d’HiSoMA et des Sources Chrétiennes, devraient ainsi se faire connaître auprès d’un assez vaste public.
Prix de lancement de 58 € jusqu'au 31 mai 2017
Que faire avec... un pot ?
Sabine Fourrier, chercheur en topographie urbaine des villes-capitales chypriotes de l’Âge du Fer (Kition et Salamine) et membre d’HiSoMA
- lundi 7 novembre 2016 - salle Reinach - MOM entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme 2016-2017
Police et archéologues face au trafic d'antiquités
Pillage et trafic des biens culturels : pour un partage inédit des savoirs et des savoir-faire entre archéologues et services de police.
Colloque et workshop organisés par les laboratoires de la MOM, l'Ecole nationale supérieure de la police et la Direction centrale de la police judiciaire, Office central de lutte contre le trafic de biens culturels.
- jeudi 3 novembre 2016 - Université Lumière Lyon 2 - grand amphi - 18 quai Claude Bernard - Lyon 7
- Un workshop se réunira le 4 novembre pour prolonger la réflexion autour des acquis du colloque.
- affiche (.pdf)
- programme (.pdf)
- Brochure POLAR 2016, État des lieux du trafic culturel (.pdf)
- communiqué de presse (.pdf)
Echos Presse
- article de Lyon Capitale - 28/10/2016
- article du journal Le Progrès - 02/11/2016
- article de Lyon Plus - 03/11/2016
- journal France Inter du 4 novembre - 7h du matin - à 10'52
Programme du colloque
10h : Ouverture par Françoise Le Mort, CNRS, directrice de la MOM, et Patrick Laclémence, professeur à l’Université Technologique de Troyes, directeur du centre de Recherche de l’Ecole Nationale Supérieure de la Police (ENSP)
Session 1 – Procédures et prévention
Modérateur : Nicolas Grimal, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, secrétaire général de la commission consultative des recherches archéologiques du ministère des Affaires étrangères et du Développement international
10h30 : La prévention et la lutte contre le pillage archéologique en France
Yann Brun, conseiller Sûreté pour les archives et l'archéologie, ministère de la Culture et de la Communication
11h : L’OCBC face au trafic d’antiquités
Ludovic Ehrhart, chef de l’Office Central de lutte contre le trafic de Biens Culturels (OCBC, DCPJ)
11h30 : Le rôle des douanes dans la lutte contre le trafic de biens culturels
Philippe Bock, inspecteur des douanes, Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED)
12h : L’argent du trafic de biens culturels : volumes, détection, procédures et prévention
Julie Chevallier, chef du département de l'analyse, du renseignement et de l'information, TRACFIN
Discussion
12h30-14h : Pause déjeuner
Session 2 – Expertise et marché de l'art
Modérateur : Christian Sermet, attaché de conservation du patrimoine, responsable du service des expositions, musée des Confluences
14h : Le commissaire priseur face au trafic : loi, déontologie et bonnes pratiques
Alexandre Giquello, président du conseil de surveillance de Drouot
14h30 : La place des professionnels dans la lutte contre le trafic d’oeuvres d’art
Frédéric Castaing, président de la Compagnie Nationale des Experts (CNE)
15h : Renseigner les provenances : un processus d'authentification de l'oeuvre d'art
Laure Chevalier, dirigeante d’AGALMATA, chargée d’enseignement à l’université Panthéon-Assas (expertise des oeuvres d’art et marché de l’art) et Elodie Jeannest de Gyvès, directeur de Projet «Provenances» AGALMATA.
15h30 : La lutte contre le trafic de biens culturels en Suisse. Quels défis ?
Jean-Robert Gisler, Privat-docent, Université de Fribourg
Discussion
16h : Pause
Session 3 – Coopération internationale
Modérateur : Rémy Boucharlat, directeur de recherche émérite au CNRS, laboratoire Archéorient
16h30 : Le trafic des monnaies en contexte de guerre au Proche-Orient
Frédérique Duyrat, directrice du département des Monnaies, médailles et antiques Bibliothèque Nationale de France
17h : Le patrimoine culturel et archéologique de Libye : menaces, dommages et espoirs, conséquences d'un chaos politique
Vincent Michel, professeur, université de Poitiers, directeur de la mission archéologique française de Libye (HeRMA-CERLA)
17h30 : Une seconde mort. Saccage, pillage et trafic des sculptures funéraires de Cyrénaïque (Libye)
Morgan Belzic, doctorant, Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE)
18h : Le rôle du Syndicat national des Antiquaires, sa déontologie, son action et ses propositions face aux disparités européennes
Dominique Chevalier, président du Syndicat national des Antiquaires
Discussion
18h45 : Clôture par Ludovic Ehrhart, pour la Direction Centrale de la Police Judiciaire
Le projet est financé par l'appel à projets « Attentats Recherche » du CNRS pour la période du 21 mars au 31 décembre 2016.
Le trafic de biens culturels recouvre un phénomène complexe dans ses implications juridiques, sociologiques, économiques et culturelles. Il désintègre des pans de mémoire collective, prive la communauté humaine des témoins de son histoire et empêche l’interprétation future des réalisations d’une société en décontextualisant les objets. Il représente une gigantesque économie souterraine, participe au financement de groupes terroristes et contribue à la déstabilisation des régions proche et moyen-orientales.
Aujourd’hui, ce phénomène nécessite la coopération de plusieurs acteurs afin d’être compris, et ralenti. Les professionnels du patrimoine culturel et les forces de l’ordre sont les plus à même de lutter contre le trafic de biens culturels, et partagent des objectifs communs de protection, réparation et prévention. Ils gagneraient donc à engager un dialogue.
Le projet propose de partager les savoirs et savoir-faire professionnels de ces professions confrontées au pillage et au trafic de biens culturels, et plus particulièrement dans les pays en conflits.
Le projet comporte trois jalons principaux :
- Réunir les experts
- Comprendre le phénomène
- Partager les savoir-faire en formations bilatérales
Ses objectifs :
- Renforcer les capacités d’anticipation et de répression dans la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité
- Permettre un enrichissement croisé des savoirs, des compétences et des réseaux nationaux et internationaux mobilisables :
* identification des sites de pillage et des biens accaparés,
* surveillance internet des reventes de biens non signalés volés mais issus de fraudes,
* sollicitation d’expertises scientifiques rapides ou alertes pré-organisées des services de répression,
* sensibilisation renforcée par des formations courtes.
Les partenaires :
- Les laboratoires de la MOM
- Ecole nationale supérieure de la Police
- Direction centrale de la police judiciaire, Office central de lutte contre le trafic de biens culturels
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