Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens
- mardi 11 juin - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
Présentation par Antoine Viredaz (Université de Lausanne)
- affiche (.pdf)
- lien de connexion Zoom (ID réunion : 985 0506 8455 / Code : SF106u)
Langue sabellique parlée et écrite en Italie centrale et méridionale jusqu’au Ier s. av. n. è., l’osque est documenté par plusieurs centaines d’inscriptions datées, pour la plupart, d’entre 400 et 90 av. J.-C. environ. Ces textes livrent les noms de plus de 500 individus, représentant en grande majorité des hommes de condition libre. Si la partie septentrionale de l’aire linguistique osque fournit une documentation relativement tardive et largement influencée dès ses premières attestations par le modèle romain, les textes de Campanie, du Samnium et de l’extrême sud de la péninsule italienne révèlent l’existence d’une anthroponymie au fonctionnement original. Ce matériau a fait l’objet d’une étude de Michel Lejeune (1976), qui s’est attaché à en décrire la systématique (structure de la formule et position relative de ses différents éléments) et l’onomastique (mode de dérivation des éléments anthroponymiques, inventaire des prénoms, gentilices et cognomina) et à en esquisser le développement historique, de l’adoption d’un système proche de celui de l’étrusque jusqu’à sa romanisation au Ier s. av. n. è. Fabrice Poli (2009) a effectué une première mise à jour de ces recherches, fondée sur un répertoire élargi aux données apparues jusqu’en 2002, confirmant largement les conclusions de Michel Lejeune. Une vingtaine d’années après, il convient de reprendre la question en y ajoutant les inscriptions découvertes depuis le début du siècle et en y intégrant les nouvelles lectures publiées notamment dans le grand corpus des inscriptions sabelliques, Imagines Italicae (2011).
Nous suivrons la structure de l’étude de Michel Lejeune tout en commentant les inscriptions récemment découvertes qui apportent un éclairage nouveau sur le système anthroponymique osque. Les questions abordées porteront en particulier sur la condition sociale des individus représentés dans le répertoire onomastique osque ; la structure de la formule anthroponymique (position du patronyme, rapport entre prénom du père et prénom du fils, présence ou non d’un cognomen, désignations féminines) ; le lien entre les anthroponymes et le lexique osque ; l’interprétation des sigles de prénoms et autres graphies défectives ; la forme des gentilices, l’abandon et la survivance des prénoms indigènes.
Archives
- 6 au 8 juin 2024 - Rome, École française de Rome (62, Piazza Navona)
Organisation : Mathilde Cazeaux (ENS de Lyon, HiSoMA), Paul Gwynne (American University of Rome), Sarah Orsini (Université Grenoble-Alpes), Adriano Russo (Ecole française de Rome)
À l’orée de sa vie d’écrivain, Pétrarque avait entamé l’écriture de l’Africa, une épopée en hexamètres latins narrant la victoire de Scipion l’Africain sur Carthage lors de la deuxième guerre punique. Sur le modèle de Virgile et de son Énéide, il la concevait comme son chef d’œuvre, mais ne l’acheva jamais, malgré l’impatience de son entourage. Une fois passée l'effervescence suscitée par sa publication posthume à la toute fin du XIVe siècle, ce récit désenchanté et inquiet du triomphe de Rome sur le monde, aux accents philosophiques et spirituels, aux élans lyriques et dramatiques, fut rapidement éclipsé par le reste de l’œuvre de Pétrarque. Après une longue période d'oubli, c’est au tournant du XIXe et du XXe siècles que les érudits s’emparèrent de nouveau de l’Africa et qu’ils réalisèrent les premières éditions et traductions de l’intégralité de l’œuvre, en France et en Italie. Puis sa réception dépassa le cercle universitaire, dans un essor lié sans équivoque à la montée du nationalisme et de l’impérialisme italiens.
Le présent colloque international s’inscrit dans le regain d’intérêt pour cette œuvre, sensible depuis quelques décennies, et plus spécifiquement dans le projet « Affrica : l’Africa de Pétrarque – édition, traduction, lectures », qui réunit une équipe pluridisciplinaire depuis septembre 2022 et vise à élaborer une édition numérique de ce texte ouvert. Cette rencontre espère apporter des perspectives inédites, appuyées notamment sur les apports des humanités numériques et sur les outils fournis par les études de réception, les études de genre et les études postcoloniales, au croisement de la poétique, de la philologie et de l’histoire littéraire, culturelle et politique.
- programme complet (.pdf)
- affiche (.pdf)
- abstracts (.pdf)
- mercredi 5 juin 2024 - ENS de Lyon (D8.001)
à destination des chercheurs et ingénieurs des laboratoires et institutions en SHS.
De la part de Bruno Bureau, professeur des universités en langue et littérature latine, université Jean Moulin Lyon 3 (bruno.bureau@univ-lyon3.fr), Inès Burri, ingénieure d’études ANR PoBLAM, université Jean Moulin Lyon 3 (ines.burri@univ-lyon3.fr) et Pierre-Yves Saunier (pierre-yves.saunier@ens-lyon.fr).
Des utilisatrices et utilisateurs lyonnais d’Heurist se sont rencontrés une première fois à Lyon au mois de février 2024 afin d'échanger sur leurs projets en cours. Dans la continuité, nous proposons désormais un deuxième rendez-vous au mois de juin, centré sur la résolution collective de problèmes individuels.
Par exemple :
1. Vous n’arrivez pas à structurer vos record types de façon satisfaisante ?
2. Vous souhaitez complexifier un modèle de données existant?
3. Vous sentez que vous n’interrogez pas vos données comme vous le souhaitez?
4. Vous misérez avec un widget?
5. Vous sentez que votre problème doit être montré et éprouvé pour être compris?
6. Vous ne voulez pas ennuyer la communauté de la liste Heurist avec un problème mineur mais irritant ?
Alors venez remuer vos neurones en groupe !
Chaque problème sera brièvement exposé par la personne qui l’apporte, puis nous nous répartirons en binômes (ou trinômes) pour l’attaquer efficacement, avant de revenir en séance plénière quand une solution aura été trouvée. Ou pas… L’intelligence collective a ses limites, celles de nos habiletés sont encore plus restreintes, et il ne s’agit pas de donner une clinique comme ont pu le faire Ian et Maël, mais de travailler ensemble à chercher des solutions ou les confronter. Chemin faisant, nous aurons de toute façon repéré des personnes à qui nous pourrons demander ou donner de l’aide à l’avenir.
Cette journée aura lieu le 5 juin dans la salle D8.001 du Bâtiment Buisson à l’ENS de Lyon (Parvis Descartes, métro Debourg). Selon la participation, elle se déroulera à cheval sur la matinée et l’après-midi ou seulement sur l’après-midi.
Quelques éléments pour déterminer si vous souhaitez participer :
1. vous avez déjà au moins un modèle de données en place sur Heurist - il ne s’agit pas d’un atelier autour de la mise en place d’une base, il faut donc arriver avec sa propre base et les problèmes qu’elle pose.
2. vous êtes dans un état d’esprit où vous êtes prêts à essayer d’aider des collègues sans savoir si ces collègues réussiront à vous aider.
3. vous acceptez de fournir des accès cannot create/cannot delete pour que chaque personne contributrice puisse accéder au problème et tenter une résolution (nous ferons circuler la liste des participants au préalable)
Si vous souhaitez participer, écrivez-nous en décrivant votre base et en indiquant une présentation concise de votre problème. Par exemple : “Je n’arrive pas à mettre des layers sur des cartes, et je ne comprends pas cette histoire de layer/map document”.
Cette journée est ouverte à tous, contrairement à la première rencontre réservée exclusivement aux chercheurs lyonnais, cependant, nous ne sommes pas en mesure de couvrir les frais liés à votre participation. L’inscription est obligatoire avant le 30 mai 2024 et à envoyer à Bruno Bureau, Inès Burri et Pierre-Yves Saunier.
En espérant que nous serons nombreux à pouvoir nous entraider pendant cette séance et que chacun y trouvera, sinon des solutions à ses problèmes, du moins un moyen d’avancer dans leurs résolutions.
Cordialement,
B. Bruno, I. Burri & P.-Y. Saunier
Séance du séminaire Épigraphie grecque et latine
Présentation par Benoît Rossignol (Avignon Université, HiSoMA)
- mardi 4 juin 2024 - de 17h à 19h - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- lien de connexion ZOOM ( ID Réunion : 915 6277 4573 / code : i6shiq)
- programme 2023-2024
Un cursus équestre de l’époque de Marc Aurèle a été découvert en 2020 à Vinča, près de Belgrade, et publié en 2023 par Adam Crnobrnja, Snežana Ferjančić et Veselinka Ninković dans la revue Starinar. Il constitue un témoignage nouveau et important sur les guerres du règne de cet empereur. L’édition et la compréhension du texte peuvent être améliorées sur plusieurs points. L’inscription honorait Marcus Ulpius Cerialis, officier doublement décoré, dont les milices équestres se déroulèrent dans la guerre parthique de Lucius Vérus, puis sur le Danube, le menant jusqu’à la quatrième milice et la procuratèle de Dacie Apulensis. Si l’on prête attention à la chronologie de ses fonctions, le parcours de cet homme doit être mis en regard de celui d’autres officiers contemporains, en particulier Pertinax et Valerius Maximianus.
Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens
- mardi 28 mai - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
Présentation par Eleonora Santin (CNRS, HiSoMA)
- affiche (.pdf)
- lien de connexion Zoom (ID réunion : 986 5795 9001 / Code : vC2LhY)
Que faire d’un nom dans un poème épigraphique ? Nécessaire ou accessoire, casse-tête ou source d’inspiration pour le poète, un anthroponyme est un ingrédient indispensable dans la composition d’une inscription versifiée dont l’objectif est de pérenniser en quelques mots le souvenir de quelqu’un.
Pendant cette séance, à l’aide de cas concrets, nous allons d’abord dégager la question de l’emploi des noms comme « matériel poétique » dans les épigrammes inscriptionnelles. Nous nous intéresserons, par exemple, aux astuces qui permettent de détourner les difficultés prosodiques de certains noms et aux motifs les plus courants suscités par les anthroponymes. Nous allons ensuite nous concentrer sur une catégorie précise par un bref excursus sur les noms et les surnoms des philosophes.
Séance du séminaire Espaces, villes et sociétés
Intervention de Kyle Harper (University of Oklahoma)
Répondante : Françoise Le Mort (CNRS, Archéorient)
- vendredi 24 mai 2024 - de 15h à 18h - amphithéâtre de la MILC - MILC - 35 rue Raulin - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
La peste de Justinien (~541-544) était une épidémie de peste bubonique qui inaugure la première pandémie de peste (~541-766). Elle a suscité un regain d’intérêt ces dernières années, inspirant à la fois de nouvelles recherches archéogénétiques et l’étude philologique traditionnelle des sources anciennes. Ce séminaire examinera les avancées récentes et les frontières futures dans l’étude de cette pandémie.
Séance du séminaire Jean Chrysostome. Edition et histoire des textes
Présentation par Guillaume Bady (CNRS, HiSoMA)
- 15 mai 2024 - de 14h à 16h - Sources Chrétiennes - 22 rue Sala - 69002 Lyon
- lien de connexion ZOOM (ID Réunion : 919 8320 0792 / code : 2sUFAY)
L'exposé "Les manuscrits des Homélies sur la Lettre aux Philippiens de Jean Chrysostome : résultats des collations de sondage" sera également suivi d'un autre exposé sur : Le travail en cours sur l’homélieQuod frequenter conveniendum sit
Journée d'études organisée par Anna Lampadaridi (CNRS, HiSoMA), Ludivine Voisin (EFA) et Anastasia Yangaki (EIE).
- lundi 7 mai 2024 - de 9h10 à 18h - Institut de recherches historiques de l’EIE - 48 avenue Vasileos Konstantinou - Athènes - Grèce
- inscription webinaire
- affiche et programme complet
Séance du séminaire Épigraphie grecque et latine
Présentation par Dino Demicheli (University of Zagreb)
- mardi 7 mai 2024 - de 17h à 19h - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- lien de connexion ZOOM ( ID Réunion : 983 5898 6448 / code : h1tJ0v)
- programme 2023-2024
The Roman province of Dalmatia was relatively large, but very heterogeneous in terms of landscape, climate, population density, urbanism, and epigraphic culture. The coastal part was the most populated, which is expected because the earliest Roman towns were established as harbors settled by the newcomers from Italia. The Latin language, and hence, the epigraphic culture was very well rooted in these towns from the first century BC, which resulted in a large number of inscriptions. With more than 6,000 inscriptions, the Dalmatian capital Salona is one of the richest Roman cities in the Empire considering the epigraphic evidence. Given the abundance of the material, it is not surprising that the study of the Dalmatian inscriptions began in the fifteenth century, when they were not just monuments in private collections, but also a subject for further examination. More recently, many new documents were found as a building material in the city walls and towers of Salona. The majority of these inscriptions emerged from the results of a scientific project about epigraphic spolia. The lecture will be focused on some of the most important inscriptions found in Dalmatia and on the unpublished epigraphic monuments that were discovered in recent archaeological excavations.
Séance du séminaire Culture anciennes et temporalités
L’écrivain ancien et son environnement
Présentation par Adrien Bresson (UJM, HiSoMA) et Quentin Cecillon (Lyon2, HiSoMA)
- vendredi 3 mai 2024 - de 9h à 13h - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- Affiche (.jpg)
Adrien BRESSON « Lecture écocritique d'Ausone » »
Quentin CECILLON « La perception de l’environnement chez les Égyptiens anciens »
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