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Date
07/12/2021

Séminaire de l'axe D
Le corpus des dédicaces de Delphes : problèmes et perspectives

Par Julien Faguer, École française d’Athènes, ArScAn
- mardi 7 décembre 2021 - de 17h à 19h - salle 410 - MILC - 35 rue Raulin - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme 2021-2022

La préparation d’un nouveau fascicule du Corpus des Inscriptions de Delphes, destiné à réunir l’ensemble des dédicaces du sanctuaire d’Apollon et du territoire de la cité (CID VII), donne l’occasion de mettre en série ces textes et leurs monuments.
Renouvelée par les travaux des dernières décennies sur les offrandes monumentales et la statuaire honorifique, l’édition de ces inscriptions suppose à la fois une réflexion sur l’évolution des formulaires, indissociable du classement chronologique des documents dans le corpus en préparation, et une enquête sur leur contexte topographique et architectural, souvent difficile à reconstituer dans un site bouleversé par une occupation continue jusqu’à la fin du XIXe siècle.
En se concentrant ici sur les bases de statue d’époque hellénistique, on tentera de montrer ce que la mise en série de documents en apparence secondaires peut apporter aussi bien à l’établissement des textes qu’à la reconstitution des logiques de promotion sociale et politique, dans un sanctuaire où les consécrations de cités et de confédérations côtoient celles des notables locaux.

03/12/2021

Séminaire de l'axe C
La société d’un fortin ptolémaïque du désert Oriental : mixité ethnique et relations sociales à travers les ostraca grecs de Bi’r Samût
Laura Aguer, doctorante Sorbonne Université, CNRS-IRHT, ERC Desert Networks
Répondant : Vincent Morel, chercheur associé au laboratoire AOROC
- vendredi 3 décembre 2021 - de 15h à 18h - séance hybride
- en présentiel : salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- en différentiel : lien Zoom
- affiche (.pdf)

Les ostraca mis au jour lors des fouilles de Bi’r Samût, fortin ptolémaïque du IIIe s. av. J.-C., sont les témoins de la cohabitation entre des individus appartenant à différentes ethnies.
Grecs, Égyptiens, Juifs mais aussi Arabes et d’autres peuples du désert tels que les Trôgodytes se côtoyaient dans ce milieu désertique. Ainsi, les nombreux anthroponymes (dont certains étaient jusqu’à présent inconnus) attestés dans ces textes permettent une étude onomastique enrichissante.

La prosopographie lève aussi le voile sur les fonctions occupées par ces hommes, les relations qu’ils entretenaient, et plus généralement l’organisation mise en place dans le désert, au sein du réseau des stations de la route Edfou-Bérénice et des sites satellites de Bi’r Samût.

01/12/2021

Des ressources et des dieux : remarques préliminaires sur les cultes et la géographie de Salamine de Chypre
Pauline Maillard, post-doctorante à l’université Lumière Lyon 2, laboratoire HiSoMA
- mercredi 1er décembre 2021 - 18h - amphithéâtre de la MILC - 35 rue Raulin - Lyon 7e
- inscription obligatoire
- programme 2021-2022

30/11/2021

Référentiels et thésaurus en ligne au service de la recherche archéologique et historique
Journée thématique organisée par les responsables de l'axe stratégique 1 de la MOM "Les données de la recherche, de l’acquisition à l’archivage" et Miled Rousset du PSIR de la fédération.
- mardi 30 novembre 2021 - salle Bollier - MSH Lyon Saint-Étienne - 14 av. Berthelot - Lyon 7e
- programme (.pdf)

26/11/2021

Approches linguistiques
Journée d’étude organisée par Alcorac Alonso Déniz, CNRS/HiSoMA et Enrique Nieto Izquierdo, CNRS/ANHIM
- vendredi 26 novembre 2021 - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme (.pdf)
- résumés (.pdf)

La toponymie revêt une importance capitale pour diverses disciplines, comme l’histoire, l’archéologie, la sociologie ou l’anthropologie : étant l’expression du regard des êtres humains sur un espace géographique particulier, les toponymes peuvent subsister pendant des siècles, même après la mort de la langue à laquelle ils appartiennent. En effet, souvent les seuls témoins d’un temps perdu, les noms de lieux cristallisent, comme des fossiles dans l’ambre, des informations précieuses sur l’histoire et la géographie d’un endroit, ce qui ne peut être dévoilé que grâce à une étude linguistique approfondie. Or, force est de constater que dans les études linguistiques du vocabulaire des langues anciennes, et plus en particulier de l’onomastique, la toponymie est sans doute la grande oubliée. Encadrée dans le projet Toponymica Antiqua Graeca (TAG), la journée d’étude « Noms de lieux des langues anciennes : approches linguistiques » sera une occasion de remédier, au moins partiellement, à cette lacune.

Réunis à Lyon, dix spécialistes de différentes civilisations anciennes aborderont diverses questions sur les toponymes du point de vue de la morphologie (dérivation et composition), de leur relation avec les appellatifs et avec d’autres noms propres, des phénomènes de contact, du développement diachronique et des particularités régionales.

25/11/2021

Séminaire de l'axe 2 Cultures anciennes et temporalités
- vendredi 25 novembre 2021 - de 9h à 13h - salle 410 - MILC - 35 rue Raulin - Lyon 7e
- séance hybride - lien zoom
- affiche-programme (.pdf)

25/11/2021

Qu’est-ce qu’être nomade au fil des temps passés, présents et futurs ?
Un colloque organisé par le Museum national d'Histoire naturelle de Paris du 25 au 27 novembre 2021 à l'Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution.
Participation du laboratoire Junior de la MOM Nomads' Lands avec deux conférences :
Unités et diversités des sociétés nomades au fil du temps : l’exemple du désert Oriental d’Égypte depuis 5 000 ans
Par Quentin Cécillon (Lyon 2/HiSoMA), Maël Crépy (IFAO/Archéorient), Isabelle Goncalves (Lyon 2/HiSoMA) et Julie Marchand (HiSoMA)
- vendredi 26 novembre - 16h20
Que reste-t-il des nomades ? Paysages, transmission et héritages culturels (Afrique du Nord et de l’Est et péninsule Arabique)

Ninon Blond (ENS de Lyon/EVS/Archéorient), Marie Bourgeois (Lyon 2/HiSoMA), Maël Crépy (IFAO/Archéorient) et Julie Marchand (HiSoMA)
- samedi 27 novembre - 12h15
- affiche (.pdf)

24/11/2021

Séminaire en présence de deux collègues anglophones en séjour à Lyon
● Thorsten Fögen, Université de Durham (en prolongement du programme AgroCColl
Rival or ally? Competition, controversy and polemics in ancient technical discourse. Case studies on ethnicity and religious affiliation
Andrew Merritt, Department of Classics, Cornell University, Ithaca
Comment étymologiser κάλλος ?
- mercredi 24 novembre 2021 - de 16h30 à 20h
- salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

24/11/2021

À partir du livre de Claudia Moatti "Res publica. Histoire romaine de la chose publique"
Colloque organisé par Virginie Hollard, du laboratoire et Romain Meltz du laboratoire Triangle dans le cadre du programme scientifique "Lire et relire le vote romain"
- Les 24 et 25  novembre 2021 - amphi Descartes - ENS-Site Descartes - métro Debourg - ENS de Lyon - Lyon 7e
- Le 26 novembre 2021 - salle 128 bat D2 - ENS-Site Descartes - métro Debourg - ENS de Lyon - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- inscription obligatoire auprès de Virginie Hollard
- lien connexion Teams

L’ouvrage de Claudia Moatti paru en 2018 entreprend de reconsidérer entièrement la notion romaine de Res Publica en cherchant à sortir de la traduction par “République”. L’auteur montre que la Res Publica ne peut être définie ni comme une abstraction ni comme un régime politique mais comme “l’ensemble des questions en débat, des procédures et des moyens d’action qui relient les membres de la communauté comme ce qui est commun entre eux” (p. 41). Cet ouvrage marque sans conteste une rupture dans l’historiographie contemporaine sur l’histoire politique de la Rome antique. C’est à ce titre qu’il nous est apparu nécessaire d’organiser une rencontre scientifique sur une problématique à la croisée de la science politique et de l’histoire romaine. L’objectif de cette rencontre est de revenir sur les apports de cette recherche menée par Claudia Moatti tout en lui ajoutant une perspective sur la question plus spécifique du rôle politique du peuple.

 Au centre de ces apports se situe la question de la méthode suivie par l’auteur qui pose une toute autre manière d’envisager un concept politique antique. Cette méthode place au premier plan les questions de la langue et de l’anthropologie qui se dessinent derrière. Pour comprendre ce qu’est la Res Publica, il faut resituer le mot dans son environnement et voir toutes les associations, constellations, agrégations mais aussi les dérivations qui donnent toute son épaisseur sémantique au concept. Et derrière cet usage du mot dans la langue latine, comprendre les enjeux anthropologiques qui nous renseignent sur la manière dont une civilisation, une période historique, se sont représentées la chose publique et donc la réalité politique d’une époque. Au-delà de la romanité, comment les traducteurs de ce concept de Res Publica ont tout autant décrit leur propre langue et leur propre anthropologie politique. Cette enquête partira des traducteurs grecs pour aboutir aux traducteurs et commentateurs modernes et contemporains.

La question posée sera ensuite celle de la compréhension de la place du peuple au sein d’une Res Publica. De quel peuple parle-t-on ? Quelle part prend le peuple dans cette chose publique ? Quelle est l’action du peuple ? Accent mis sur le mot suffragium. A quels mots est-il associé ? Comment est-il traduit ?

18/11/2021

Séminaire de l'axe A
Et l’église devint poésie : les vers de la dédicace de l’église au tournant des IVe et Ve siècles
Didier Méhu, Université de Laval, Canada
- jeudi 18 novembre 2021 - de 14h30 à 17h - salle Reinach - 4e étage - MOM - accès par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

Le martyrium et le tombeau de saint Félix à Cimitile (© D. Méhu) Légende photo : Le martyrium et le tombeau de saint Félix à Cimitile (© D. Méhu)

Dès le règne de Constantin, l’évergétisme romain se tourna progressivement vers l’édification et l’ornement des églises chrétiennes. La dédicace de l’église, au cours de laquelle l’édifice était inauguré, devint l’occasion de discours panégyriques. Les offrandes nécessaires à l’inauguration de l’édifice prirent également la forme d’un «don de la langue», offrande de vers célébrant conjointement la gloire du Christ, des saints et des donateurs, qui prirent la forme d’épigrammes ornant les objets du culte ou les mosaïques du sanctuaire, l’hymne honorant les formes signifiantes de l’édifice ou encore la longue dithyrambe, comme celle de Paulin de Nole en l’honneur des églises et des ornements qu’il commandita sur le tombeau de saint Félix à Cimitile (Campanie).

Le séminaire propose un parcours à travers quelques-unes de ces œuvres, qui témoignent d’une nouvelle organisation sociale et spatiale polarisée par les reliques des saints et l’église qui les abrite.