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Date
03/10/2017

Michael Wörrle, Kommission für Alte Geschichte und Epigraphik des Deutschen Archäologischen Instituts
- mardi 3 octobre 2017 - 17h - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme 2017-2018

29/09/2017

La poétique de l'écrevisse, ou Fabriquez vous-même votre palindrome de mots en distiques élégiaques
Atelier ludique animé par Christian Nicolas (Université Lyon 3-Jean Moulin)
- vendredi 29 septembre 2017 - de 14h à 16h30 - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- programme 2017-2018

29/09/2017

Premier rendez-vous du séminaire Sociétés en mutation 2017-2018
Patrick Boucheron, Collège de France
- vendredi 29 septembre 2017 - de 15h à 18h - amphithéâtre Descartes - ENS de Lyon
- affiche (.pdf)
- programme 2017-2018

28/09/2017

Colloque international co-organisé par Daniel Vallat, enseignant-chercheur HiSoMA.
- les 28 et 29 septembre 2017 - Université de Lorraine-Metz
- programme (.pdf)

28/09/2017

Premier Petit-Déjeuner de rentrée de la MOM.
Première exposition consacrée à la musique dans les grandes civilisations de la Méditerranée ancienne (Orient, Égypte, Grèce et Rome). Sibylle Emerit, co-commissaire et chercheuse au laboratoire, présentera la genèse du projet et les différentes étapes de sa réalisation.
- jeudi 28 septembre 2017 - de 8h45 à 10h - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e

Du 13 septembre 2017 au 15 janvier 2018, le musée du Louvre-Lens accueille l’exposition. Conçue en partenariat avec les écoles françaises à l'étranger (l’École française de Rome, l’École française d'Athènes et l’Institut français d'archéologie orientale), elle s’adosse au programme de recherche "Paysages sonores et espaces urbains de la Méditerranée ancienne".

18/09/2017

Regards croisés sur le monde indien, I
(premier semestre)
Les sources de l’histoire ancienne de l’Inde

Master Mondes Anciens
- les lundis de 16h à 18h - salle du CEROR - 4e étage - 18 rue Chevreul - Lyon 7
- Premier cours : lundi 18 septembre 2017
Arlo Griffiths, enseignant-chercheur au laboratoire

Le but de ce séminaire est de présenter les principaux types de sources pour l’histoire de l’antiquité du monde indien, et d’esquisser une approche qui se veut comparatiste entre ces sources et celles disponibles à l’historien du monde méditerranéen (surtout les sources grecques). Nous présenterons d’abord les cadres géographique et linguistiques de l’histoire indienne, et consacrerons ensuite quelques séances à diverses catégories de sources (monnaies, sceaux, inscriptions, textes littéraires). Le séminaire se focalisera ensuite sur le texte de l’Arthaśāstra, célèbre manuel sanskrit de gouvernance. Des extraits concernant la vie économique dans l’Inde ancienne seront lues de façon croisée avec des passages comparables de l’historiographie grecque, pour aborder le problème d’un comparatisme historique des mondes anciens.

Regards croisés sur le monde indien, II
(deuxième semestre)
Réseaux d’échange et modes acculturation (Ier millénaire de n. è.)

Poursuivant le questionnement comparatiste du séminaire tenu au premier semestre, nous nous tournons maintenant vers les problématiques de la délimitation culturelle de l’antiquité « indienne », de la diffusion culturelle au sein du monde indien, et des réseaux d’échange dont ce monde faisait partie au premier millénaire de notre ère. Sans ignorer les échanges avec l’occident, notamment le commerce avec l’empire romain, nous insisterons plus particulièrement sur les échanges avec l’aire connue de nos jours comme l’Asie du Sud-Est.  Nous tenterons de montrer que l’étude de l’acculturation entre l’Asie du Sud-Est et le sous-continent indien est indissociable de celle des processus d’acculturation au sein même du sous-continent indien. Les diffusions d’une langue (le sanskrit) et de deux religions (hindouisme et bouddhisme) constitueront des éléments clés dans la discussion.

13/09/2017

Into the Eastern Desert of Egypt from the New Kingdom to the Roman period

Vue générale du cœur du désert Oriental, région de Samut (© MAFDO)

Le désert est un paradoxe : qu’on souligne son aridité ou ses richesses, son attractivité ou son caractère effrayant (y vivre consiste à expérimenter « une mort vivante » selon Lawrence d’Arabie, ce qui n’empêche pas certains d’avoir « la vocation du désert » tel W. Thesiger), on ne peut y faire face seul. En ce sens, le désert est un espace social de solidarités imbriquées. Le désert oriental égyptien, situé entre le Nil et la mer Rouge, est l’un de ces déserts ambivalents : difficile à traverser et avare en eau, c’est aussi un espace recherché, riche en ressources naturelles, porte vers la mer Rouge et partant, vers l’Arabie du sud, la Corne de l’Afrique et l’Inde.

carte des sites fouillés dans le désert Oriental (© B. Redon)

La région est explorée par les aventuriers, les savants, auxquels ont succédé les archéologues, depuis près de 300 ans. Ses vestiges antiques sont admirablement bien préservés : stations/caravansérails, villages de mineurs, grandes carrières impériales, temples, abris sous roche, etc. Ses caractéristiques sont évoquées par de nombreuses sources écrites (traités géographiques, historiques, itinéraires antiques) et elle a elle-même la particularité d’avoir a livré des textes en grand nombre, sous la forme de tessons de poterie inscrits, les ostraca, dont la conservation est favorisée par les conditions géographiques et climatiques de la région. Contrairement aux papyrus, support plus coûteux et sans doute réservé à une partie des documents officiels qui circulaient dans la région, les ostraca gardent la trace de la correspondance des habitants du désert Oriental, qui transcrit avec une grande vitalité leur vie et intérêts quotidiens.

Pourtant, malgré de très grandes avancées dues à la publication des vestiges et des textes extraits des sables du désert Oriental, l’histoire de son occupation, de son appropriation par les différents pouvoirs qui se sont succédé sur le trône d’Égypte, reste une histoire compartimentée et statique (par période, site, discipline, type de sources envisagées).

L’ambition du projet « Desert Networks » est de travailler, pour la première fois, sur le désert comme objet dynamique, sur les réseaux qui l’ont parcouru, aussi bien physiques, matériels, qu’immatériels et humains, au travers des siècles. L’hypothèse que nous souhaiterions tester est la suivante : pour traverser, vivre, exploiter, commercer dans le désert Oriental, il a fallu, aux anciens, être connectés. Comment dès lors les bédouins du désert, les sociétés anciennes de la vallée et les pouvoirs qui s’y sont succédé se sont appropriés la région, l’ont transformée, modelée, grâce aux réseaux ?
Le programme se propose ainsi d’explorer non la dualité du désert Oriental mais son côté réticulaire. Il s’agit de remplacer une approche linéaire (la traversée du désert) et éclatée par une vision connectée.

vue du réseau des relations personnelles dans et autour du fortin de Krokodilô d'après l'analyse des ostraca trouvés dans le fortin (© B. Redon)

Cette enquête ne pourra se faire que sur la longue durée, qui permettra d’embrasser les phénomènes de continuités et de ruptures, entre le début du Nouvel Empire (vers le milieu du IIe millénaire av. J.-C.), apogée de l’occupation de la région à l’époque pharaonique, et la fin de l’époque romaine (fin du IVe s. ap. J.-C.), après que la dynastie gréco-macédonienne des Lagides (332-30 av. J.-C.), puis les empereurs romains, ont massivement investi dans la région.
Nous nous concentrerons sur la partie sud de la région, qui concentrent les vestiges les plus nombreux, organisés en deux pôles : autour des carrières du Wadi Hammamat, du Mons Claudianus et du Porphyritès au nord, et le long des voies qui ont traversé la zone, entre Coptos et Edfou, sur le Nil, et Myos Hormos et Bérénice, sur la mer Rouge.

première version du SIG du désert Oriental, créée par Alexandre Rabot (© HiSoMA)

Le premier objectif du projet est de réunir l’ensemble de la documentation (textuelle et archéologique au sens très large) sur les sites du désert Oriental du Nouvel Empire à la fin de l'époque romaine, dans une base de données liée à un SIG, pour créer un atlas en ligne. Il sera consultable par le public et servira également aux analyses spatiales effectuées dans le cadre du projet sur les réseaux réels, économiques et sociaux de la région.
Nous étudierons ainsi le parcours des voies et leurs équipements au fil du temps, en nous fondant sur l’étude des sources mais aussi sur l’analyse fine de la géographie de la région et des observations de terrain.
Nous tenterons ensuite de retracer les courants commerciaux qui ont traversé la région (produits échangés, personnes impliquées, rythme des échanges etc.).
Enfin, nous nous pencherons sur deux corpus de textes particulièrement riches et/ou encore largement inédits (les ostraca du Mons Claudianus et les ostraca ptolémaïques du désert Oriental) pour conduire des études de réseaux personnels au sein des petites sociétés qui ont vécu dans la région.

carte des routes et sites ptolémaïques du désert (© MAFDO, A. Rabot, Th. Faucher, B. Redon)


Une douzaine de chercheurs participeront au projet, dont :

Jennifer Gates-Foster, de l’Université de Chapel Hill (North Carolina), historienne et spécialiste de la céramique du désert Oriental. Elle sera particulièrement impliquée dans le projet et sera responsable de l'étude des réseaux économiques du désert Oriental.
• Hélène Cuvigny (CNRS, IRHT, directrice de l’Institut de papyrologie de la Sorbonne), papyrologue, éditrice des plus grands corpus d’ostraca du désert Oriental.
Laure Pantalacci (univ. Lyon 2, HiSoMA), directrice de la mission archéologique de Coptos, d’où partaient les caravanes du désert.
• Adam Bülow-Jacobsen (univ. Copenhague), papyrologue et spécialiste des carrières et de la correspondance privée du désert Oriental.
Alexandre Rabot (univ. Lyon 2, HiSoMA), spécialiste de cartographie et SIG"
Damien Laisney (MOM), cartographe, géographe, spécialiste des déserts égyptiens".

Les légendes des images dans l'ordre d'affichage :

• vue générale du cœur du désert Oriental, région de Samut (© MAFDO)
• carte des sites fouillés dans le désert Oriental (© B. Redon)
• vue du réseau des relations personnelles dans et autour du fortin de Krokodilô d'après l'analyse des ostraca trouvés dans le fortin (© B. Redon)
• première version du SIG du désert Oriental, créée par Alexandre Rabot (© HiSoMA)
• carte des routes et sites ptolémaïques du désert (© MAFDO, A. Rabot, Th. Faucher, B. Redon)

Communiqué de presse CNRS (.pdf)

12/09/2017

Première séance 2017-2018 du séminaire d'Epigraphique grecque et latine
Pascal Arnaud, Lyon 2, HiSoMA, IUF
- mardi 12 septembre 2017 - 17h - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

07/09/2017

Voix, genre, représentations.
Colloque co-organisé par Christophe Cusset, enseignant-chercheur ENS de Lyon, membre du laboratoire.
- du 7 au 9 septembre 2017 - ENS de Lyon - 15 parvis René Descartes - Lyon 7e
- programme (.pdf)

27/06/2017

Projet d’archéo-acoustique d’un temple égyptien
Le site de Dendara, situé à 75 km au nord de Louqsor, est un lieu majeur pour étudier les processions et les pratiques religieuses en lien avec le son à l’époque ptolémaïque et romaine.
Ce projet s’inscrit dans l’axe B « Arts en contexte » du quinquennal HiSoMA et au sein du programme « Paysages sonores et espaces urbains de la Méditerranée ancienne » de l’IFAO et des Écoles françaises d’Athènes et de Rome.
- mardi 27 juin 2017 - de 10h30 à 13h et de 14h30 à 16h - salle Reinach - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- programme (.pdf)