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Date
05/02/2015

Conférences d’agrégation sur Dracontius.
- Jeudi 5 février 2015 - 16h - université Jean Moulin – Lyon III - 18 rue Chevreul - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)

03/02/2015

Entre 2012 et 2014, la mission archéologique française de Kition et Salamine (cofinancée par le ministère des Affaires étrangères et le laboratoire HiSoMA) a mené trois campagnes de fouilles programmées dans une nécropole kitienne de l’Âge du Fer. Ces travaux de terrain sont adossés au programme de recherches sur Chypre du laboratoire.

La mission est dirigée par Sabine Fourrier. Deux membres du laboratoire y sont associés, Anna Cannavò et Alexandre Rabot.

Le site et son contexte

Carte extraite du SIG de Kition © © Mission de Kition et SalamineA. Rabot

Carte extraite du SIG de Kition. En bleu : tombes des XIe-Xe s. ; en rouge : tombes des IXe-VIIIe s. ; en jaune : tombes des VIe-IVe s. © Mission de Kition et Salamine, A. Rabot

La nécropole de Pervolia est localisée à l’ouest de la ville antique de Kition. Elle s’étend sur un affleurement rocheux dans lequel les tombes sont creusées. Plusieurs tombes (datées de l’époque géométrique à la fin de l’époque classique) y ont été découvertes avant le début des fouilles françaises, à l’occasion de travaux de terrassement. Ces premières fouilles de sauvetage ont apporté des informations qui, en raison du caractère d’urgence de l’exploration, étaient partielles : on ne possédait aucun renseignement concernant la topographie générale de la nécropole (implantation des tombes et éventuelle organisation de la nécropole) et l’on connaissait mal l’architecture des tombes (seule la chambre funéraire avait été fouillée) et les pratiques funéraires.

Le programme de la mission française, qui a conditionné la méthode de fouille, visait donc à apporter des réponses à ces questions. On a privilégié, pour cela, un décapage de surface important et la fouille stratigraphique d’un nombre réduit de tombes, en suivant le protocole de l’archéothanatologie (fouille in situ des restes humains, réalisée par Nathalie Delhopital et Prisca Vareilles, AFT-Archéologie, Rouen).

© Mission de Kition et Salamine

N. Delhopital en train de fouiller les restes humains de la tombe 379. © Mission de Kition et Salamine

La topographie de la nécropole

Toutes les tombes sont creusées dans le rocher, constitué d’une croûte friable, de couleur blanchâtre (localement appelé havara) et d’un substrat argileux dense (localement appelé konnos). Aucune organisation d’ensemble n’apparaît.

© Mission de Kition et Salamine - A. Rabot

Relevé général du secteur de la nécropole fouillé en 2012-2014. © Mission de Kition et Salamine, A. Rabot

L’implantation des tombes est particulièrement serrée à la période classique (Ve-IVe s. av. J.-C.). Afin d’économiser l’espace, les tombes sont souvent installées tête bêche.

© Mission de Kition et Salamine

Vue aérienne vers le sud : implantation tête bêche des tombes classiques. © Mission de Kition et Salamine

Certaines tentatives avortées montrent également la difficulté à installer de nouvelles tombes dans un terrain déjà densément utilisé. Au Ve s. av. J.-C., une tombe a commencé d’être creusée à l’emplacement d’une tombe plus ancienne, datée du VIIIe s. av. J.-C., dont l’existence n’était plus connue. 

© Mission de Kition et Salamine

Vue aérienne vers le sud-est. Au premier plan, les deux tombes classiques avortées. À l’arrière, la tombe archaïque. © Mission de Kition et Salamine

Découvrant le dromos (couloir d’accès) de la tombe archaïque, les constructeurs ont décidé de déplacer la tombe vers le sud : alors qu’ils commençaient le creusement de la chambre funéraire, ils sont à nouveau tombés sur le dromos de la tombe plus ancienne. Le projet a été alors définitivement abandonné et l’ouverture de la chambre fermée par des pains de brique crue.

© Mission de Kition et Salamine

L’ouverture de la chambre de la tombe classique avortée, fermée par des pains de brique crue. © Mission de Kition et Salamine

Les tombes

La fouille a mis au jour des tombes d’époque tardo-archaïque et classique (VIe-IVe s. av. J.-C.), et des tombes archaïques (VIIIe-VIIe s. av. J.-C.). Elles sont toutes creusées dans le rocher. Elles possèdent un couloir d’accès (dromos), muni de marches, long et étroit pour les tombes récentes, large pour les tombes archaïques. L’entrée est fermée par une dalle de gypse.

© Mission de Kition et Salamine

L’entrée de la chambre de la tombe 396 fermée par une dalle de gypse. © Mission de Kition et Salamine

À l’arrière s’ouvre une chambre unique, de forme carrée ou trapézoïdale, voûtée en berceau. Les chambres des tombes archaïques sont ménagées à une profondeur plus grande que celle des tombes classiques.

Les pratiques funéraires

Toutes les tombes sont collectives, utilisées pour plusieurs inhumations successives (on a dénombré entre 14 et 24 individus selon les tombes). Dans les tombes classiques, toutes les inhumations sont primaires : les corps ont été déposés, emmaillotés dans un contenant étroit (linceul) et peut-être dans un cercueil de bois. Ils n’ont pas été déplacés ensuite : leur position à la fouille révèle le mode de décomposition des cadavres dans l’espace funéraire.

© Mission de Kition et Salamine

Squelettes en cours de fouille dans la tombe 379. © Mission de Kition et Salamine

Les pratiques sont plus variées dans une tombe archaïque : à côté d’une majorité d’inhumations primaires, on compte une inhumation secondaire (déplacement des ossements de deux individus dans une amphore déposée dans la tombe.

© Mission de Kition et Salamine

Inhumation secondaire dans une amphore. © Mission de Kition et Salamine

Des offrandes sont déposées dans la chambre, le plus souvent regroupées.

© Mission de Kition et Salamine

Dépôt de vases dans un coin de la chambre funéraire. © Mission de Kition et Salamine

Il s’agit essentiellement de vases et de lampes céramiques. Quelques objets (petits vases, lampes, bijoux) sont associés à certains défunts.

© Mission de Kition et Salamine

Bracelet autour du bras d’un squelette. © Mission de Kition et Salamine

Dans une tombe classique, on avait déposé auprès des corps de deux petits enfants (entre 1 et 3 ans) le cadavre d’une oie complète, ficelée, tête et pattes coupées.

© Mission de Kition et Salamine

Squelettes de deux enfants, placés en croix. Au premier plan, squelette d’oie. © Mission de Kition et Salamine

D’autres offrandes sont déposées dans de petites niches généralement ménagées dans les parois des dromoi : vases miniatures (dont des biberons), petits bijoux de bronze et de faïence.

© Mission de Kition et Salamine

Biberon découvert dans une niche. © Mission de Kition et Salamine

Ils sont liés au monde de la petite enfance, et l’on peut supposer qu’ils évoquent les défunts âgés de moins d’un an, singulièrement absents de la nécropole.

Les acteurs de la fouille

© Mission de Kition et Salamine

L’équipe de terrain en 2014. © Mission de Kition et Salamine

L’équipe de terrain comprend des archéologues, étudiants et ouvriers (avec un contremaître). Elle est complétée par différents spécialistes pour la fouille des restes humains (anthropologues) et pour le relevé.

© Mission de Kition et Salamine

A. Rabot assisté de S. Fourrier faisant le relevé au GPS différentiel. © Mission de Kition et Salamine

Le matériel est ensuite étudié pour publication (post-fouille) par différentes personnes : céramologues (étude des vases), spécialistes de divers types de matériel, archéozoologues (étude des restes animaux), palynologues (étude des pollens), etc.

Les rapports des trois campagnes de fouilles sont consultables en ligne :
- 2014
- 2013
- 2012

Articles dans les médias (janvier 2015)

La tombe archaïque fouillée à Pervolia en 2014 avait fait l'objet d'articles dans plusieurs médias chypriotes et grecs (Lifo, Artnews et Star). Seul l'article de Lifo est encore en ligne.

(mise en ligne : février 2015)

28/01/2015

Colloque international organisé par Litt & Arts et GERCI et avec la participation de membres du laboratoire.
Pratiques théâtrales et artistiques, oralité et apprentissage des langues et cultures de l'Antiquité. Histoire, esthétique, didactique.
- du 28 au 30 janvier 2015 - MSH -Alpes - BU droit-lettres - Amphicide
- Affiche (.pdf)
- Programme (.pdf)
- Contacts : filippo.fonio@u-grenoble3.fr et malika.bastin@u-grenoble3.fr

25/01/2015

Journée d'étude sur un thème proposé aux concours des ENS, animée par des spécialistes d'histoire ou de littérature grecque et romaine. Y seront proposés en particulier des éclairages sur les textes d'historiens anciens comme Flavius Josèphe ou de dramaturges comme Euripide, ou sur des questions que posent des écrivains "engagés" de l'Antiquité comme la notion de "guerre juste".
- samedi 25 janvier 2015 - Lycée Edouard Herriot - Lyon 6e
- Programme de la journée (.pdf)

21/01/2015

Avant-dernière séance du séminaire L'Orient romain - Culture et Société dans l'Antiquité tardive. Nous ferons une incursion dans le monde occidental et aurons le plaisir d'écouter : Mathilde Gardeux (Université Lyon 2) : « Notions et organisations de l'accueil chrétien en Europe Occidentale de l'Antiquité tardive au Moyen Age central ».
- mercredi 21 janvier 2015 - de 14h à 18h - salle F 005 - ENS Lyon - 15 parvis R. Descartes- Lyon 7e
- Affiche (.pdf)

16/01/2015

Juges étrangers en Thessalie aux époques hellénistique et impériale : à propos d’inscriptions inédites du théâtre de Larisa
Bruno Helly, directeur de recherche émérite et Richard Bouchon, maître de conférences en histoire grecque
- Mardi 13 janvier 2015 - 17h - salle Reinach - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)
- Programme 2014-2015

19/12/2014

Le cercueil et la couverture de momie de Padikhonsou (Lyon, musée des Beaux-Arts, n° d’inv. H 2320-H 2321)

Depuis 2007, des recherches ont été entreprises par France Jamen (chercheuse associée HiSoMA) sur la collection inédite des cercueils jaunes de la XXIe dynastie conservée au musée des Beaux-Arts de Lyon. Parmi ces objets, le focus a été porté sur le cercueil et la couverture de momie du  « prêtre-pur, prêtre-lecteur et embaumeur du domaine d’Amon » Padikhonsou (n° d’inv. H 2320 – H 2321), qui présentent des caractéristiques stylistiques originales pour leur époque de fabrication supposée. 

L'ensemble funéraire de Padikhonsou est composé d'un couvercle associé avec une cuve et une planche, qui reposait directement sur la momie, dans son cercueil, et que nous appellerons conventionnellement "couverture de momie". 

Ensemble funéraire de Padikhonsou © Lyon MBA

L'ensemble funéraire de Padikhonsou (XXIe dynastie), musée des Beaux-Arts de Lyon,
n° d'inv. H 2320 - H 2321, Image © Lyon MBA - p
hoto Alain Basset

Historiographie et provenance

Le couvercle du cercueil est mentionné pour la première fois, à notre connaissance, dans le catalogue publié par Ambroise Comarmond, conservateur des musées archéologiques de la ville de Lyon, en 1855-1857. Dans cet ouvrage, la courte notice qui y figure précise que notre couvercle a « sans doute été vendu à la ville de Lyon par un marchand ». Cette notice indique également que cette pièce provient de l’ancien « Cabinet de la ville ». En fait, ces informations relatives au mode d’acquisition du couvercle restent sujettes à caution, l’auteur indiquant fréquemment l’ancien Cabinet de la ville comme lieu de provenance des œuvres dont on a oublié la date et les conditions d’entrée dans les collections ; il en est de même pour l’allusion de l’achat à un marchand. Ainsi, cette mention ne nous permet pas aujourd’hui de connaître la provenance du couvercle et seule la date de la publication de ce catalogue, en 1855-1857, nous fournit un terminus ante quem de la date d’arrivée de notre couvercle à Lyon.

Ensuite, le cercueil n’apparaît plus dans les publications du musée jusqu’à sa récente redécouverte. Une étiquette collée à l’intérieur du couvercle nous apprend que ce dernier fut déposé au musée Guimet de Lyon, en 1943. Puis il réintégra le « Palais Saint-Pierre » en 1969, avec le transfert des collections de la galerie égyptienne de l’ancien musée Guimet.

La cuve du cercueil de Padikhonsou © Lyon MBA
© A. Comarmond, Descriptif des antiquités et objets d’art contenus dans les salles
du Palais-des-Arts de la ville de Lyon, page de couverture.

En l’absence de documentation renseignant le lieu de découverte de notre ensemble funéraire, le style peut être dans un premier temps un critère déterminant permettant d’identifier son origine. En effet, le fond jaune appliqué à l’extérieur de la cuve et la forte densité des motifs décoratifs correspondent à des caractéristiques propres aux cercueils thébains de la XXIe dynastie. Dès lors, il est fort probable que ce cercueil provienne de Thèbes (Louxor). En dehors de cela, il paraît difficile à première vue d’être plus précis quant à la provenance de cet objet. Cela dit, il est malgré tout possible d’exclure une provenance de la seconde cachette de Bab el-Gasous, puisque, si un grand nombre de cercueils jaunes égyptiens de cette période en proviennent, l’ensemble funéraire étudié n’en est certainement pas issu, dans la mesure où son couvercle était présent à Lyon avant la découverte de cet hypogée retrouvé intact, en 1891.

© A. Comarmond
La cuve du cercueil de Padikhonsou (XXIe dynastie), musée des Beaux-Arts de Lyon,
n° d'inv. H 2320, Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset


Résultats des recherches

Nos travaux ont permis d'aboutir à une meilleure connaissance de cet ensemble funéraire à différents niveaux. Tout d'abord, les critères de datation morphologiques, stylistiques, iconographiques et paléographiques combinés placent sa fabrication durant la seconde partie de la XXIe dynastie, probablement sous le pontificat de Pinedjem II (990-969 avant J.-C.).

En outre, nous avons vu que, si nous ignorons dans quelle tombe a été enterré Padikhonsou, le fond jaune des côtés extérieurs de la cuve et la forte proportion de motifs décoratifs plaident pour une origine thébaine. Cette hypothèse semble avérée dans la mesure où nous connaissons de nombreux cercueils jaunes analogues, dont la provenance thébaine est bien établie.

En ce qui concerne le programme décoratif, l'association entre un couvercle à fond blanc orné de bretelles rouges avec une cuve jaune reste rare. De la même façon, la présence d’un texte hiéroglyphique de 69 lignes à l’intérieur du couvercle – contenant deux formules de présentation d’offrandes au mort glorifié et le début du chapitre 1 du Livre des morts – couplé avec une frise issue du chapitre 17 du Livre des morts, peinte sur ses parois intérieures, demeure inhabituelle. Enfin, la présence d’une décoration dense, en treize registres, sur la face intérieure de la couverture de momie, combinant des extraits illustrés des 10ème et 11ème heures du Livre de l’Amdouat, ainsi que probablement des chapitres 30B et 125 du Livre des morts est de la même manière inédite.

Fac-similé de la partie supérieure de la face intérieure du couvercle (© France Jamen)Intérieur du couvercle du cercueil
de Padikhonsou (XXIe dynastie),
musée des Beaux-Arts de Lyon,
n° d’inv. H 2320,

image © Lyon MBA
Photo Alain Basset

 

Face intérieure de la couverture de momie de Padikhonsou © Lyon MBA
Fac-similé de la partie supérieure de la face intérieure du couvercle (© France Jamen)

En définitive, l’analyse fine de la décoration de notre ensemble funéraire a nettement démontré son caractère exceptionnel, ce que l’étude des techniques de fabrication a confirmé. En conséquence, le grand soin porté à cet ensemble paraît attester du statut social élevé de son propriétaire, un « prêtre-pur, prêtre-lecteur et embaumeur du domaine d’Amon ». À ce propos, l’hypothèse de sa position sociale privilégiée semble, d'ailleurs, corroborée par le contenu du mobilier funéraire de ses confrères « prêtres-lecteurs », eux aussi dotés de cercueils et de papyri hors du commun.

Face intérieure de la couverture de momie de Padikhonsou © Lyon MBA

Face intérieure de la couverture
de momie de Padikhonsou (XXIe dynastie),
musée des Beaux-Arts de Lyon,
n° d’inv. H 2321,
image © Lyon MBA – Photo Alain Basset.

 


Étude des bois par María Victoria Asensi Amorós

L'étude des bois conduite par María Victoria Asensi Amorós a permis de déterminer les essences composant notre ensemble funéraire. Ces objets ont été élaborés en Ficus sycomorus L. (figuier sycomore), à l’exception de la main senestre de la couverture de momie et du seul faux-tenon conservé sur le couvercle, qui sont taillés dans du Tamarix type aphylla (tamaris). Ainsi, nous avons affaire à des bois locaux à forte connotation funéraire.   

Localisation du tamaris sur la cuve et sur la couverture de momie de Padikhonsou © Lyon MBA

Localisation du tamaris sur la cuve et sur la couverture de momie de Padikhonsou
(XXIe dynastie), musée des Beaux-Arts de Lyon, n° d'inv. H 2320 - H 2321,
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset 


Publication

La publication de ce matériel funéraire inédit interviendra au cours de l’année 2015, sous la forme d'un ouvrage scientifique édité par Harrassowitz, dans la collection Studien zum Altägyptischen Totentexten, dirigée par le Professeur d’égyptologie de l’Université de Tübingen, Christian Leitz.

Ce livre comprendra :

  •  une description complète de la décoration
  • une traduction exhaustive des inscriptions
  • une étude du nom et des titres du propriétaire du cercueil et de la couverture de momie
  • une étude des méthodes de fabrication de cet équipement funéraire
  • une analyse des bois réalisée par María Victoria Asensi Amorós, égyptologue et experte en micrographie des Bois (UPMC-Paris VI).

Partenaires

La région Rhône-Alpes est partenaire de ce projet dans la mesure où elle m’a financé une année de recherche (2013-2014), par le biais d'un post-doctorat Explora Pro, réalisé en Allemagne. À Tübingen, j'ai bénéficié de l'accès illimité aux locaux de l'Institut d'Égyptologie (IANES). De retour en France, le laboratoire HiSoMA a participé financièrement à la publication de cet ouvrage, ainsi que 53 donateurs privés.

Par ailleurs, je remercie Geneviève Galliano, conservatrice en égyptologie au Musée des Beaux-Arts de Lyon, pour m’avoir confié cette tâche passionnante qu’est la publication des cercueils inédits de la XXIe dynastie. Enfin, les restauratrices Madeleine Fabre et Laure de Guiran, ainsi que María Victoria Asensi Amorós, experte en micrographie des Bois,ont contribué par leurs travaux à l’étude du cercueil et de la couverture de momie de Padikhonsou.

Références

 - Parues :

  • Fr. Jamen, « Cercueil de Padikhonsou », dans G. Galliano (dir.), Un jour, j’achetai une momie : Émile Guimet et l’Égypte antique, Paris, Hazan, 2012, p. 254.

- À paraître :

  • Fr. Jamen, Le cercueil et la couverture de momie de Padikhonsou (Lyon, Musée des Beaux-Arts, H 2320 – H 2321), Studien zum Altägyptischen Totentexten, Wiesbaden,Harrassowitz (à paraître, début 2015).
      
  • Fr. Jamen, “A Textual-Iconographical and Technological Study of Unpublished 21st Dynasty Coffins from Lyon: The Coffins of Padikhonsou (H 2320-H 2321)ˮ, dans A. Amenta, Chr. Greco, H. Guichard (éd.), Proceedings of the First Vatican Coffin Conference. 19-22 June 2013, Rome, Musei Vaticani (sous presse).

Voir aussi le poster (.pdf) réalisé dans le cadre de la journée "Recherches archéologiques récentes sur l’Égypte", organisée par HiSoMA, le 6 décembre 2014.

Communications

  • 7 octobre 2014 : Intervention intitulée : « L’ensemble de cercueils de Padikhonsou (Lyon, Musée des Beaux-Arts, H 2320 – H 2321) », Cercle Lyonnais d’égyptologie, Lyon.

  • 21 juin 2013 : Intervention intitulée : “A Textual-Iconographical and Technological Study of Unpublished 21st Dynasty Coffins from Lyon: The Coffins of Padikhonsou (H 2320-H 2321) ˮ, First Vatican Coffin Conference, Rome. 

16/12/2014

Économie et métrologie : du monde grec au monde romain
Véronique Chankowski (Lyon 2) : La fixation des prix dans le monde grec hellénistique face à l’influence romaine : du marchandage à la mesure ?
- Carla Cioffi (Freiburg & Rome) : Unconventional tools for ancient History: tables of measure (sekomata) between the Roman and the Greek world
- Charles Doyen (Louvain) : De la mine à la livre : intégration des systèmes métrologiques et monétaires grecs dans la sphère romaine
- mardi 16 décembre 2014 - de 15h à 18h - salle Reinach - 4e - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e 
- Affiche (.pdf)
- Programme annuel

12/12/2014

Journée d'étude organisée par l'ENS de Lyon, les universités Lyon 2, Lyon 3 et HiSoMA.
12 décembre 2014. ENS de Lyon, amphithéâtre Descartes - 10h-18h
Intervenants : J. Assael (Nice), A. Lebeau (Paris), M. Fartzoff (Besançon), S. Saïd (Columbia), C. Plichon (Lyon), C. Mauduit (Paris).
Télécharger le programme (.pdf)
Télécharger l'affiche (.pdf)
Contacts : Christophe Cusset et Hélène Olivier

 

10/12/2014

Conférence du professeur R. Cristofoli sur Constantine and the intentional ambiguity of the Oratio ad Sanctorum Coetum donnée (en anglais) dans le cadre du séminaire "Culture, société et religion dans l'Antiquité tardive" (Axe Antiquité tardive) animé par Bernadette Cabouret (Lyon 3) et Claire Fauchon (ENS Lyon).
- mercredi 10 décembre 2014 - de 16h à 18h - salle 404 - 18 rue Chevreul - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)