- vendredi 27 mars 2015 - de 14h à 17h - salle Reinach - 4e étage - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e
- programme annuel
Un vers grec ou latin est un ensemble de mots formant une unité rythmique fondée sur la quantité (et parfois le nombre) des syllabes.
L’épigraphie du monde indien : une inscription du nord du Bangladesh
Arlo Griffiths (Ecole française d'Extrême Orient)
- mardi 24 février 2015 - 17h - salle Reinach - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)
- Programme annuel
L’épigraphie grecque et latine au Proche-Orient (Jordanie, Liban, Syrie).
Colloque international de Lyon, organisé par Pierre-Louis Gatier, Julien Aliquot
et Jean-Baptiste Yon du laboratoire.
- les 20 et 21 février 2015 - salle Reinach - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme (.pdf)
En Jordanie, au Liban et en Syrie, l’épigraphie grecque et latine a connu récemment un développement important avec, depuis 2008, la parution dans la collection des Inscriptions grecques et latines de la Syrie (IGLS) de six nouveaux volumes et d’un choix d’inscriptions de Syrie. Le programme a fortement évolué depuis le premier tome des IGLS publié en 1929. D’autres entreprises sont venues enrichir les connaissances sur l’épigraphie du Proche-Orient. Le colloque permettra de faire le point des avancées récentes et de renforcer le réseau des épigraphistes qui travaillent dans la région. Il contribuera à la mise à jour des programmes et des méthodes de publication en réunissant, autour des Directeurs des Antiquités de la Jordanie, du Liban et de la Syrie, les Directeurs de l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo), éditeur des IGLS, et les membres du programme, ainsi que des chercheurs venus d’Europe et du Proche-Orient les 20 et 21 février 2015. Les communications seront publiées par l’Ifpo dans Syria.
In Jordan, Lebanon and Syria, Greek and Latin epigraphy have experienced a significant development in recent years. Between 2008 and 2014, six volumes have been published in the series of the Inscriptions grecques et latines de la Syrie (IGLS), as well as a selection of inscriptions from Syria. The programme has considerably evolved since the first volume of the IGLS series (1929). Separate projects have also contributed to the advance of epigraphy in the Near East. The symposium will be an opportunity to assess the present progress and to strengthen the network of Near Eastern epigraphy.It shall contribute to update ongoing programmes and publishing methods, by gathering the Directors of Antiquities of Jordan, Lebanon and Syria, the Directors of the French Institute for the Near East (Ifpo), publisher of the IGLS series, and the members of the programme, as well as scholars from Europe and the Near East, on February 2015, 20th and 21th. The papers will be published in Ifpo’s journal, Syria.
Vendredi 20 février 2015
9h-10h
. Discours de bienvenue de Jean-Luc Mayaud, président de l’Université Lumière Lyon 2, et de Véronique Chankowski, directrice du laboratoire HiSoMA
. Allocutions de Munther Al-Jamhawi (DoA Jordan), Sarkis Khoury (DGA Liban) et Maamoun Abdulkarim (DGAM Syrie)
10h-12h - Première séance, sous la présidence de Jean-Marie Dentzer
. Jean-Paul Rey-Coquais (Université de Bourgogne), Pierres en errance : inscriptions inédites du Liban et de la Syrie
. Charles Crowther (Oxford University), Kösk : a new Commagenian sanctuary and its inscriptions
. Jean-Baptiste Yon (CNRS Lyon), Nouveaux cippes de Sidon
. Pierre-Louis Gatier (CNRS Lyon), Platon à Gérasa
12h-14h - Pause
14h-15h30 - Deuxième séance, sous la présidence de Maurice Sartre
. Julien Aliquot (CNRS Lyon), Un duc d’Orient en Arabie
.
Frédéric Alpi (Ifpo Beyrouth), Les inscriptions justiniennes de Cyrrhus (Euphratésie) : inédit, relectures, interprétation historique
. Denis Feissel (CNRS/EPHE Paris), Un nouveau duc de Syrie et deux inspecteurs des finances aux environs d’Anasartha (milieu du VIe siècle)
15h30-16h - Pause
16h-17h30 - Troisième séance, sous la présidence de Rudolf Haensch
. Jean-Charles Balty (AIBL), À propos des inscriptions apaméennes de la legio II Parthica : le volumen ou “Schriftrolle” des stèles et cippes militaires de l’Empire
. Wilfried Van Rengen (ULB Bruxelles), Un soldat lyonnais mort à Apamée de Syrie
. Annie Sartre-Fauriat (Université d’Artois), Inscriptions de Mothana (Syrie du Sud)
Samedi 21 février 2015
9h-11h - Quatrième séance, sous la présidence de Jean-Charles Balty
. Rudolf Haensch (DAI Munich), CIL III 128 et la rhétorique de la securitas
.
Jean-Claude Decourt (CNRS Lyon), Inscriptions grecques de Leftaya (Émésène)
. Michel Al-Maqdissi (DGAM Damas), Inscriptions grecques et latines de la Syrie dans les archives de Robert Du Mesnil du Buisson
. Maurice Sartre (Université de Tours/IUF), Inscriptions de Nemara (Syrie du Sud)
11h-11h30 - Pause
11h30-13h - Cinquième séance, sous la présidence de Véronique Chankowski
. Thomas Bauzou (Université d’Orléans), Les milliaires de la via nova en Jordanie
.
Nabil Bader (Yarmuk University), Inscriptions grecques du gouvernorat d’Ajloun (Jordanie du Nord-Ouest)
.
Catherine Saliou (Paris 8/EPHE), « Une série plus nombreuse que cohérente » : Toposinschriften du Proche-Orient et d’ailleurs
13h-14h - Pause
14h-15h30 - Séance de travail du programme IGLS
La 3e table ronde "Ecdotique, l'édition des textes anciens en devenir" a eu lieu aux Sources Chrétiennes
- jeudi 19 février 2015 - de 14h à 17h30
La table-ronde vise à favoriser les échanges sur des travaux en cours, des questions de méthode ou des études de cas. Le mot "ecdotique" est ici compris comme comprenant les sources littéraires et non littéraires et les techniques les plus diverses. La table-ronde a eu lieu dans le cadre du stage d'ecdotique des Sources Chrétiennes, qui s'est déroulé du 16 au 20 février 2015 et auquel ont participent des chercheurs et étudiants de divers pays.
- 14h-14h10 : Tour de table
- 14h10-15h : Michael I. Allen (Univ.Chicago)
«Les Lettres de Loup de Ferrières (déjà sept fois éditées) : le pourquoi et le comment d’une nouvelle édition.»
- 15h-15h50 : Tiziano Dorandi (CNRS, Centre Jean Pépin)
«Problèmes d’édition des textes à traditions multiples.»
- 15h50-16h : Pause
- 16h-16h50 : Bruno Bureau (Univ. Lyon 3)
«Un outil de collation et visualisation de variantes en XML TEI, de la saisie du texte à son édition.»
- 16h50-17h20 : Marie-Gabrielle Guérard (CNRS, HiSoMA)
«Remarques sur la transmission médiévale d’un "antibestseller", le Commentaire de Nil d’Ancyre sur le Cantique des cantiques.»
- Affiche de la table ronde Ecdotique 2015
- ecdotique.hypotheses.org
La prochaine table-ronde aura lieu le jeudi 3 mars 2016 de 14h à 17h30. Voir l'appel à contributions: http://ecdotique.hypotheses.org/table-ronde
Le règlement religieux du sanctuaire d’Artémis Phylakè sur le territoire de Larissa
Jean-Claude Decourt, directeur de recherche émérite
- mardi 10 février 2015 - 17h - salle Reinach - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)
- Programme annuel
Michèle Brunet, professeur de littérature et épigraphie grecques
- Lundi 9 février 2015 - de 13h à 14h - salle Reinach - 4e étage - MSH MOM - 7 rue Raulin - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)
- Programme annuel
Le paysage est « ce que l’on voit du pays », c’est le champ de vision qu’embrasse un regard : un paysage est donc à la fois apparence et objet de représentations, collectives et individuelles, verbales et imagières. Au cours du XXe s. les paysages, qui étaient un des objets d’étude privilégiés de la Géographie, sont aussi devenus terrains d’enquêtes, d’abord pour les Historiens - au départ surtout des Médiévistes spécialisés dans l’étude du monde rural - ensuite pour les Archéologues. De fait, tout paysage procède d’une fabrication, comprend des survivances d'états d'organisation antérieurs, qui sont autant de traces/vestiges de systèmes disparus qui eurent, chacun, à un moment une cohérence fonctionnelle. L’archéologie du paysage fournit donc une nouvelle catégorie de « données » qui peuvent être confrontées avec d’autres types de sources dans l’intention d’élaborer une histoire commune et interdépendante de l’homme et de l’environnement.
Un exemple pour illustrer mon propos : celui de Délos, où une situation documentaire exceptionnelle permet de suivre l’histoire d’un paysage agraire durant plus de deux millénaires, depuis son façonnage au cours du Ve s. av. J.-C. jusqu’à nos jours.
(Légende photo : Délos, vestiges d’une aire de dépiquage et de terrasses de culture antiques © M. Brunet- EfA)
Conférences d’agrégation sur Dracontius.
- Jeudi 5 février 2015 - 16h - université Jean Moulin – Lyon III - 18 rue Chevreul - Lyon 7e
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Entre 2012 et 2014, la mission archéologique française de Kition et Salamine (cofinancée par le ministère des Affaires étrangères et le laboratoire HiSoMA) a mené trois campagnes de fouilles programmées dans une nécropole kitienne de l’Âge du Fer. Ces travaux de terrain sont adossés au programme de recherches sur Chypre du laboratoire.
La mission est dirigée par Sabine Fourrier. Deux membres du laboratoire y sont associés, Anna Cannavò et Alexandre Rabot.
Carte extraite du SIG de Kition. En bleu : tombes des XIe-Xe s. ; en rouge : tombes des IXe-VIIIe s. ; en jaune : tombes des VIe-IVe s. © Mission de Kition et Salamine, A. Rabot
La nécropole de Pervolia est localisée à l’ouest de la ville antique de Kition. Elle s’étend sur un affleurement rocheux dans lequel les tombes sont creusées. Plusieurs tombes (datées de l’époque géométrique à la fin de l’époque classique) y ont été découvertes avant le début des fouilles françaises, à l’occasion de travaux de terrassement. Ces premières fouilles de sauvetage ont apporté des informations qui, en raison du caractère d’urgence de l’exploration, étaient partielles : on ne possédait aucun renseignement concernant la topographie générale de la nécropole (implantation des tombes et éventuelle organisation de la nécropole) et l’on connaissait mal l’architecture des tombes (seule la chambre funéraire avait été fouillée) et les pratiques funéraires.
Le programme de la mission française, qui a conditionné la méthode de fouille, visait donc à apporter des réponses à ces questions. On a privilégié, pour cela, un décapage de surface important et la fouille stratigraphique d’un nombre réduit de tombes, en suivant le protocole de l’archéothanatologie (fouille in situ des restes humains, réalisée par Nathalie Delhopital et Prisca Vareilles, AFT-Archéologie, Rouen).
N. Delhopital en train de fouiller les restes humains de la tombe 379. © Mission de Kition et Salamine
Toutes les tombes sont creusées dans le rocher, constitué d’une croûte friable, de couleur blanchâtre (localement appelé havara) et d’un substrat argileux dense (localement appelé konnos). Aucune organisation d’ensemble n’apparaît.
Relevé général du secteur de la nécropole fouillé en 2012-2014. © Mission de Kition et Salamine, A. Rabot
L’implantation des tombes est particulièrement serrée à la période classique (Ve-IVe s. av. J.-C.). Afin d’économiser l’espace, les tombes sont souvent installées tête bêche.
Vue aérienne vers le sud : implantation tête bêche des tombes classiques. © Mission de Kition et Salamine
Certaines tentatives avortées montrent également la difficulté à installer de nouvelles tombes dans un terrain déjà densément utilisé. Au Ve s. av. J.-C., une tombe a commencé d’être creusée à l’emplacement d’une tombe plus ancienne, datée du VIIIe s. av. J.-C., dont l’existence n’était plus connue.
Vue aérienne vers le sud-est. Au premier plan, les deux tombes classiques avortées. À l’arrière, la tombe archaïque. © Mission de Kition et Salamine
Découvrant le dromos (couloir d’accès) de la tombe archaïque, les constructeurs ont décidé de déplacer la tombe vers le sud : alors qu’ils commençaient le creusement de la chambre funéraire, ils sont à nouveau tombés sur le dromos de la tombe plus ancienne. Le projet a été alors définitivement abandonné et l’ouverture de la chambre fermée par des pains de brique crue.
L’ouverture de la chambre de la tombe classique avortée, fermée par des pains de brique crue. © Mission de Kition et Salamine
La fouille a mis au jour des tombes d’époque tardo-archaïque et classique (VIe-IVe s. av. J.-C.), et des tombes archaïques (VIIIe-VIIe s. av. J.-C.). Elles sont toutes creusées dans le rocher. Elles possèdent un couloir d’accès (dromos), muni de marches, long et étroit pour les tombes récentes, large pour les tombes archaïques. L’entrée est fermée par une dalle de gypse.
L’entrée de la chambre de la tombe 396 fermée par une dalle de gypse. © Mission de Kition et Salamine
À l’arrière s’ouvre une chambre unique, de forme carrée ou trapézoïdale, voûtée en berceau. Les chambres des tombes archaïques sont ménagées à une profondeur plus grande que celle des tombes classiques.
Toutes les tombes sont collectives, utilisées pour plusieurs inhumations successives (on a dénombré entre 14 et 24 individus selon les tombes). Dans les tombes classiques, toutes les inhumations sont primaires : les corps ont été déposés, emmaillotés dans un contenant étroit (linceul) et peut-être dans un cercueil de bois. Ils n’ont pas été déplacés ensuite : leur position à la fouille révèle le mode de décomposition des cadavres dans l’espace funéraire.
Squelettes en cours de fouille dans la tombe 379. © Mission de Kition et Salamine
Les pratiques sont plus variées dans une tombe archaïque : à côté d’une majorité d’inhumations primaires, on compte une inhumation secondaire (déplacement des ossements de deux individus dans une amphore déposée dans la tombe.
Inhumation secondaire dans une amphore. © Mission de Kition et Salamine
Des offrandes sont déposées dans la chambre, le plus souvent regroupées.
Dépôt de vases dans un coin de la chambre funéraire. © Mission de Kition et Salamine
Il s’agit essentiellement de vases et de lampes céramiques. Quelques objets (petits vases, lampes, bijoux) sont associés à certains défunts.
Bracelet autour du bras d’un squelette. © Mission de Kition et Salamine
Dans une tombe classique, on avait déposé auprès des corps de deux petits enfants (entre 1 et 3 ans) le cadavre d’une oie complète, ficelée, tête et pattes coupées.
Squelettes de deux enfants, placés en croix. Au premier plan, squelette d’oie. © Mission de Kition et Salamine
D’autres offrandes sont déposées dans de petites niches généralement ménagées dans les parois des dromoi : vases miniatures (dont des biberons), petits bijoux de bronze et de faïence.
Biberon découvert dans une niche. © Mission de Kition et Salamine
Ils sont liés au monde de la petite enfance, et l’on peut supposer qu’ils évoquent les défunts âgés de moins d’un an, singulièrement absents de la nécropole.
L’équipe de terrain en 2014. © Mission de Kition et Salamine
L’équipe de terrain comprend des archéologues, étudiants et ouvriers (avec un contremaître). Elle est complétée par différents spécialistes pour la fouille des restes humains (anthropologues) et pour le relevé.
A. Rabot assisté de S. Fourrier faisant le relevé au GPS différentiel. © Mission de Kition et Salamine
Le matériel est ensuite étudié pour publication (post-fouille) par différentes personnes : céramologues (étude des vases), spécialistes de divers types de matériel, archéozoologues (étude des restes animaux), palynologues (étude des pollens), etc.
Les rapports des trois campagnes de fouilles sont consultables en ligne :
- 2014
- 2013
- 2012
La tombe archaïque fouillée à Pervolia en 2014 avait fait l'objet d'articles dans plusieurs médias chypriotes et grecs (Lifo, Artnews et Star). Seul l'article de Lifo est encore en ligne.
(mise en ligne : février 2015)
Colloque international organisé par Litt & Arts et GERCI et avec la participation de membres du laboratoire.
Pratiques théâtrales et artistiques, oralité et apprentissage des langues et cultures de l'Antiquité. Histoire, esthétique, didactique.
- du 28 au 30 janvier 2015 - MSH -Alpes - BU droit-lettres - Amphicide
- Affiche (.pdf)
- Programme (.pdf)
- Contacts : filippo.fonio@u-grenoble3.fr et malika.bastin@u-grenoble3.fr