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Date
24/11/2021

Séminaire en présence de deux collègues anglophones en séjour à Lyon
● Thorsten Fögen, Université de Durham (en prolongement du programme AgroCColl
Rival or ally? Competition, controversy and polemics in ancient technical discourse. Case studies on ethnicity and religious affiliation
Andrew Merritt, Department of Classics, Cornell University, Ithaca
Comment étymologiser κάλλος ?
- mercredi 24 novembre 2021 - de 16h30 à 20h
- salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

24/11/2021

À partir du livre de Claudia Moatti "Res publica. Histoire romaine de la chose publique"
Colloque organisé par Virginie Hollard, du laboratoire et Romain Meltz du laboratoire Triangle dans le cadre du programme scientifique "Lire et relire le vote romain"
- Les 24 et 25  novembre 2021 - amphi Descartes - ENS-Site Descartes - métro Debourg - ENS de Lyon - Lyon 7e
- Le 26 novembre 2021 - salle 128 bat D2 - ENS-Site Descartes - métro Debourg - ENS de Lyon - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- inscription obligatoire auprès de Virginie Hollard
- lien connexion Teams

L’ouvrage de Claudia Moatti paru en 2018 entreprend de reconsidérer entièrement la notion romaine de Res Publica en cherchant à sortir de la traduction par “République”. L’auteur montre que la Res Publica ne peut être définie ni comme une abstraction ni comme un régime politique mais comme “l’ensemble des questions en débat, des procédures et des moyens d’action qui relient les membres de la communauté comme ce qui est commun entre eux” (p. 41). Cet ouvrage marque sans conteste une rupture dans l’historiographie contemporaine sur l’histoire politique de la Rome antique. C’est à ce titre qu’il nous est apparu nécessaire d’organiser une rencontre scientifique sur une problématique à la croisée de la science politique et de l’histoire romaine. L’objectif de cette rencontre est de revenir sur les apports de cette recherche menée par Claudia Moatti tout en lui ajoutant une perspective sur la question plus spécifique du rôle politique du peuple.

 Au centre de ces apports se situe la question de la méthode suivie par l’auteur qui pose une toute autre manière d’envisager un concept politique antique. Cette méthode place au premier plan les questions de la langue et de l’anthropologie qui se dessinent derrière. Pour comprendre ce qu’est la Res Publica, il faut resituer le mot dans son environnement et voir toutes les associations, constellations, agrégations mais aussi les dérivations qui donnent toute son épaisseur sémantique au concept. Et derrière cet usage du mot dans la langue latine, comprendre les enjeux anthropologiques qui nous renseignent sur la manière dont une civilisation, une période historique, se sont représentées la chose publique et donc la réalité politique d’une époque. Au-delà de la romanité, comment les traducteurs de ce concept de Res Publica ont tout autant décrit leur propre langue et leur propre anthropologie politique. Cette enquête partira des traducteurs grecs pour aboutir aux traducteurs et commentateurs modernes et contemporains.

La question posée sera ensuite celle de la compréhension de la place du peuple au sein d’une Res Publica. De quel peuple parle-t-on ? Quelle part prend le peuple dans cette chose publique ? Quelle est l’action du peuple ? Accent mis sur le mot suffragium. A quels mots est-il associé ? Comment est-il traduit ?

18/11/2021

Séminaire de l'axe A
Et l’église devint poésie : les vers de la dédicace de l’église au tournant des IVe et Ve siècles
Didier Méhu, Université de Laval, Canada
- jeudi 18 novembre 2021 - de 14h30 à 17h - salle Reinach - 4e étage - MOM - accès par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

Le martyrium et le tombeau de saint Félix à Cimitile (© D. Méhu) Légende photo : Le martyrium et le tombeau de saint Félix à Cimitile (© D. Méhu)

Dès le règne de Constantin, l’évergétisme romain se tourna progressivement vers l’édification et l’ornement des églises chrétiennes. La dédicace de l’église, au cours de laquelle l’édifice était inauguré, devint l’occasion de discours panégyriques. Les offrandes nécessaires à l’inauguration de l’édifice prirent également la forme d’un «don de la langue», offrande de vers célébrant conjointement la gloire du Christ, des saints et des donateurs, qui prirent la forme d’épigrammes ornant les objets du culte ou les mosaïques du sanctuaire, l’hymne honorant les formes signifiantes de l’édifice ou encore la longue dithyrambe, comme celle de Paulin de Nole en l’honneur des églises et des ornements qu’il commandita sur le tombeau de saint Félix à Cimitile (Campanie).

Le séminaire propose un parcours à travers quelques-unes de ces œuvres, qui témoignent d’une nouvelle organisation sociale et spatiale polarisée par les reliques des saints et l’église qui les abrite.

16/11/2021

Séminaire de l'axe D
Le projet EpiCherchell et l’armée romaine dans les inscriptions de Césarée de Maurétanie
Patrice Faure, membre du laboratoire
- mardi 16 novembre 2021 - de 17h à 19h
- salle Bollier - MSH LSE - 14 av. Berthelot - Lyon 7e
- lien de connexion ZOOM
- affiche (.pdf)
- programme annuel (.pdf)

L’épigraphie de Césarée de Maurétanie (Cherchell, Algérie) dépasse le millier d’inscriptions et se présente comme l’une des plus fournies des provinces romaines d’Afrique du nord.
Elle fait l’objet d’un travail collectif initié par Philippe Leveau, professeur émérite d’archéologie romaine à l’université d’Aix-Marseille, et fondé sur l’exploitation de ses archives personnelles. Son objectif est d’aboutir à la mise en ligne de l’ensemble des inscriptions dans une banque de données épigraphique (EpiCherchell) et à la parution en plusieurs volumes imprimés du corpus des ICaesMaur. L’épigraphie de Césarée se compose notamment d’un important dossier d’inscriptions en rapport avec l’armée romaine (outre quelques textes relatifs à l’armée des rois de Maurétanie, Juba II et Ptolémée).
Le séminaire visera à donner un aperçu général de la richesse quantitative (environ 130 textes, de la période royale au début du IVe siècle) et qualitative de ce dossier militaire (diplôme militaire, inscriptions de légionnaires, d’auxiliaires, de marins, d’officiers supérieurs, d’officiers subalternes et de simples soldats). Les données épigraphiques, parfois assorties d’une iconographie remarquable, permettent d’aborder d’importantes problématiques historiques relatives à l’activité de l’armée et à la vie des soldats romains dans la région (ville de garnison, port militaire, mobilité des soldats, recrutement, environnement social, rapports avec la société locale…).
Le séminaire proposera aussi une approche plus particulière de quelques textes, pour certains peu connus, dont on peut proposer de nouvelles lectures ou de nouvelles interprétations.

12/11/2021

Épigraphie et interférences linguistiques au Proche-Orient sous l’Empire romain
Table ronde internationale organisée par Julien Aliquot, Pierre-Louis Gatier et Jean-Baptiste Yon (chercheurs CNRS, Hisoma)
- vendredi 12 novembre 2021 - salle Caillemer - Université de Lyon - 15 quai Claude Bernard-  Lyon 7e
- affiche (.pdf)
- programme (.pdf)

Sous l’Empire romain, le grec s’est affirmé comme la principale langue du pouvoir et de la culture de la Syrie antique, en cantonnant progressivement l’araméen dans le rôle de langue vernaculaire. L’épigraphie grecque du Proche-Orient atteste pourtant l’usage de mots et d’expressions directement issus de l’araméen et de ses différents dialectes (nabatéen, palmyrénien, édessénien) plus de trois siècles après la conquête d’Alexandre le Grand. Si l’emploi du vocabulaire grec ou latin dans les langues sémitiques est assez bien connu et étudié, le phénomène inverse n’a commencé à attirer l’attention des chercheurs que récemment. Une étude intitulée “De l’araméen en grec”, parue dans les Mélanges de l’Université Saint-Joseph en 2007, a regroupé et analysé une première série de témoignages pertinents. Au-delà du constat de la variété des attestations réunies, elle a permis d’attirer l’attention sur le fait que ce type d’interférence linguistique se produisait surtout dans des textes à caractère religieux.

De nouvelles découvertes invitent aujourd’hui à rouvrir le dossier. À Bayt Ras en Jordanie du Nord, un tombeau d’époque romaine mis au jour en 2016 présente un décor foisonnant qui commémore la fondation de Capitolias, cité de la Décapole, au début du règne de Trajan. Plus de soixante légendes araméennes transcrites en caractères grecs accompagnent les peintures du spectaculaire hypogée. Leur étude est confiée à l’équipe lyonnaise des Inscriptions de la Jordanie, en collaboration étroite avec le Department of Antiquities du Royaume hachémite de Jordanie et en partenariat avec les membres d’un consortium international d’experts jordaniens et étrangers formé pour mener à bien l’étude, la conservation et la publication du monument. Le travail est conduit depuis 2017 dans le cadre du Bayt Ras Tomb Project, qui bénéficie d’un programme d’aide au développement, SCHEP (Sustainable Cultural Heritage Through Engagement of Local Communities Project), financé par l’United States Agency for International Development (USAID) et hébergé à Amman par l’American Center of Oriental Research (ACOR).

La table ronde internationale, organisée par le laboratoire Hisoma et l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo), fait suite à deux colloques lyonnais sur l’épigraphie du Proche-Orient (2015) et de la Jordanie (2017), dont les actes ont paru dans les revues Syria et Topoi. Elle fera dialoguer des hellénistes avec des spécialistes des langues sémitiques afin de dresser un bilan des interférences linguistiques entre araméen et grec au Proche-Orient sous l’Empire romain. Assortie d’un atelier consacré aux inscriptions du tombeau de Bayt Ras, cette manifestation scientifique donnera ainsi une occasion unique de mettre en perspective l’étude en cours de ce monument exceptionnel. Les contributions des participants seront réunies dans un dossier de Topoi, revue éditée à la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.

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International round table organised by Julien Aliquot, Pierre-Louis Gatier and Jean-Baptiste Yon (CNRS Hisoma, Maison de l’Orient et de la Méditerranée), Lyon University, salle Caillemer, 15 quai Claude Bernard, 69007 Lyon, on Friday, November 12, 2021

Under the Roman Empire, Greek established itself as the main language of power and culture in ancient Syria, gradually confining Aramaic to the role of vernacular language. Greek epigraphy in the Near East, however, attests to the use of words and expressions directly derived from Aramaic and its various dialects (Nabataean, Palmyrene, Edessan) more than three centuries after the conquest of Alexander the Great. Although the use of Greek or Latin vocabulary in Semitic languages is fairly well known and studied, the opposite phenomenon has only recently begun to attract the attention of researchers. A study entitled “De l’araméen en grec”, published in the Mélanges de l’Université Saint-Joseph in 2007, brought together and analysed a first series of relevant testimonies. In addition to noting the variety of records gathered, it drew attention to the fact that this type of linguistic interference occurs mainly in religious texts.

New discoveries now invite us to reopen the dossier. In Bayt Ras in Northern Jordan, a Roman tomb unearthed in 2016 was richly decorated to commemorate the founding of Capitolias, the city of the Decapolis, at the beginning of Trajan’s reign. More than sixty Aramaic legends transcribed in Greek characters accompany the paintings of this spectacular hypogeum. Their study is entrusted to the Lyon team of the Inscriptions de la Jordanie (Greek and Latin Inscriptions in Jordan), in close collaboration with the Department of Antiquities of the Hashemite Kingdom of Jordan and in partnership with the members of an international consortium of Jordanian and foreign experts formed to carry out the study, conservation and publication of the monument. Since 2017, the work is part of the Bayt Ras Tomb Project, which benefits from a development aid programme, SCHEP (Sustainable Cultural Heritage Through Engagement of Local Communities Project), funded by the United States Agency for International Development (USAID) and hosted in Amman by the American Center of Oriental Research (ACOR).

The international round table, organised at the Maison de l’Orient et de la Méditerranée by the Hisoma Research unit and the Institut français du Proche-Orient (Ifpo), follows two Lyon symposia on the epigraphy of the Near East (2015) and Jordan (2017), the proceedings of which appeared in the journals Syria and Topoi. It will bring Hellenists into dialogue with specialists in Semitic languages in order to draw up an assessment of the linguistic interference between Aramaic and Greek in the Near East during the Roman Empire. Together with a workshop devoted to the inscriptions of the Bayt Ras tomb, this scientific event will provide a unique opportunity to put into perspective the ongoing study of this exceptional monument. The contributions of the participants will be collected in a dossier of Topoi, a journal published at the Maison de l’Orient et de la Méditerranée.

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Comité scientifique / Scientific committee

Julien Aliquot, CNRS Hisoma
● Françoise Briquel Chatonnet, CNRS Orient et Méditerranée
Pierre-Louis Gatier, CNRS Hisoma
● Dominique Pieri, MEAE Ifpo
Jean-Baptiste Yon, CNRS Hisoma

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● 9h – 12h

Introduction
Julien Aliquot, Pierre-Louis Gatier, Jean-Baptiste Yon (CNRS Hisoma)

Sur quelques transcriptions grecques de l’araméen de Palmyre
Michał Gawlikowski (Centre polonais d’archéologie méditerranéenne, Université de Varsovie)

A Graeco-Aramaic text and a puzzle in the Negev: the Zoraitha graffiti and their context
Michael Zellmann-Rohrer (ERC Zodiac, Freie Universität Berlin)

Le grec, l’araméen et les langues du Proche-Orient romano-byzantin
Alain Desreumaux (CNRS Orient et Méditerranée)

Araméen et grec au-delà de l’Euphrate : contacts linguistiques dans l’Occident parthe
Marco Moriggi (Università di Catania)

● 14h – 17h

Les inscriptions du Tombeau du Fondateur à Bayt Ras (Jordanie)
Atelier thématique, avec la participation de Julien Aliquot, Georges Bohas, Françoise Briquel Chatonnet, Alain Desreumaux, Pierre-Louis Gatier, Michał Gawlikowski, Dominique Gonnet, Marco Moriggi, Jean-Baptiste Yon et Michael Zellmann-Rohrer

Conclusions
Françoise Briquel Chatonnet (CNRS Orient et Méditerranée)

10/11/2021

Journée d'étude
- mercredi 10 novembre 2021 - de 10h à 16h
- 6e étage - salle de la rotonde - Université Lyon 3 - 18 rue Chevreul (pass sanitaire obligatoire)
- Programme :
● 10h - Accueil
● 10h15 - Patrice Faure (Université Lyon 3), Introduction, esprit et objectifs du projet Lugdunum
● 10h45 - Cyrille Ducourthial (SAVL), Le PCR sur les galeries souterraines antiques de Lugdunum
● 11h45 - Discussion
● 12h15 - Pause déjeuner
● 14h - Benjamin Clément (Université de Franche-Comté), Les dernières découvertes du chantier de la Visitation (été 2021)
● 15h - Discussion et échanges sur les développements du projet Lugdunum

28/10/2021

L'erreur médicale dans les mondes anciens
Colloque international organisé par Jeanne Mathieu et Diane Ruiz-Moiret, doctorantes au laboratoire HiSoMA
- le 28 octobre 2021
- salle Elise Rivet - 4e étage  - MSH-LSE  - 14 av. Berthelot - Lyon 7e
- le 29 octobre 2021 - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- inscription auprès de Diane Ruiz-Moiret
- affiche (.pdf)
- programme (.pdf)

Médiator, Dépakine, Thalidomide, sang contaminé, prothèses mammaires… les scandales sanitaires de ces cinquante dernières années ont régulièrement concentré l’attention générale sur le problème du risque médical. Les nombreuses questions qu’ils ont soulevées, abondamment relayées par les médias, nous montrent à quel point la question de l’erreur médicale est cruciale et complexe.
Mais avant de devenir scandale, l’erreur médicale est aussi un risque inhérent à la pratique de la médecine et cela depuis qu’elle existe. Une erreur dans le diagnostic, dans le pronostic ou dans la thérapeutique, aussi minime soit-elle, peut avoir des répercussions désastreuses pour le médecin et le malade si elle n’est pas repérée et corrigée.
Loin de la médiatisation que peuvent connaître les scandales sanitaires d’aujourd’hui, quel est donc le statut de l’erreur médicale dans les médecines anciennes et quels sont ses enjeux ?

RÉSUMÉS

Cherchez l’erreur ! L’erreur médicale peut-elle exister dans l’Égypte pharaonique ?
Marie-Christine Graber (Lyon 2, HiSoMA)

L’erreur médicale n’apparaît pas dans le lexique, qu’il soit médical ou général. Une image de la médecine pharaonique nous est parvenue d’abord par l’intermédiaire des auteurs classiques, Hérodote et Diodore, dont la vision était celle de leur époque, donc très tardive dans l’histoire égyptienne, mais qui avaient admis l’excellence (!) de cette pratique malgré son caractère figé, puis par les textes médicaux conservés sur papyrus, dont certains très vénérables, et auxquels nous avons accès depuis un peu plus de 150 ans, mais qui constituent un corpus nécessairement fragmentaire.

La médecine de l’époque pharaonique est faite de trois composantes indissociables : l’une pratique et empirique fondée sur l’observation des symptômes et la connaissance de la materia medica, la deuxième magique, exercée de façon concomitante, visant à protéger le patient et le médecin contre les agents pathogènes démoniaques qui causent la maladie, la troisième enfin, religieuse, puisque ces écrits médicaux sont directement transmis, depuis les origines, par les dieux afin de maintenir l’équilibre de la création. L’erreur ne peut donc être qu’une atteinte à cet équilibre et cette rupture est impensable pour l’égyptien. Le médecin va donc s’en prémunir avant d’énoncer un diagnostic et de proposer un traitement à son patient par la récitation de formules magiques, empruntant aux grands discours mythiques et qui peuvent parfois aller jusqu’à mettre en cause la divinité responsable de la maladie en lui imputant son évolution péjorative. L’incompétence, l’inefficacité du médecin, sinon l’erreur médicale, transparaissent aussi dans les textes littéraires comme les « chants d’amour » et les « lettres aux morts » ou même historiques comme le papyrus judiciaire de Turin.

● Chercher l’erreur médicale dans la documentation cunéiforme
Vérène Chalendar  (Collège de France, PROCLAC, Proche-Orient – Caucase : langues, archéologie, cultures)

Examiner la notion d’erreur médicale permet d’appréhender les attentes de la société vis-à-vis de son corps soignant et de mettre en lumière, les attributions, les devoirs ou encore le statut des thérapeutes. Au Proche-Orient ancien, où le destin de l’Homme est envisagé comme dépendant pour partie de la volonté d’êtres surnaturels, divinités et démons, forces supranaturelles susceptibles de protéger ou au contraire d’envoyer la maladie, il paraît légitime de s’interroger sur l’existence même du concept d’erreur médicale. Le célèbre Code d’Hammurabi offre un premier élément de réponse pour notre enquête qui prendra pour corpus les sources cunéiformes. En consacrant quelques paragraphes à l’activité du médecin dont certains envisagent des sanctions contre le thérapeute qui n’a pas su prendre soin de son patient, ce code légitime une recherche sur l’erreur médicale en Mésopotamie. Si le Proche-Orient ancien a beaucoup compilé et codifié, il n’a livré aucun traité de médecine ou code déontologique à l’image du Serment d’Hippocrate qui aurait pu nous permettre d’esquisser en négatif les contours du concept d’erreur médicale. Dès lors, il convient de mener une véritable enquête en composant avec la variété et les écueils de la documentation cunéiforme pour appréhender la pertinence du concept d’erreur médicale en Mésopotamie. Cette communication proposera de traiter la question de l’erreur médicale au Proche-Orient ancien au regard des conceptions étiologiques de la maladie, par une exploration de sources variées : savantes, notamment diagnostiques et thérapeutiques, épistolaires mais aussi littéraires, pour répondre à cette question. Que considérait-on comme erreur médicale en Mésopotamie ? Quels moyens les soignants mésopotamiens véritables savants avaient-ils élaborés pour s’en prémunir et/ou s’en défendre ? Quelle influence avait la conception étiologique de la maladie sur les activités et le potentiel d’efficacité des moyens à disposition des thérapeutes du Proche-Orient ancien ? Notre étude devra éclairer bien sûr les attributions du/des soignant/s en Mésopotamie et des moyens mis à leur disposition. Toutes ces questions guideront notre approche de l’erreur médicale en Mésopotamie.

● L’appréciation de l’erreur médicale par les patients romains
Valérie Gitton-Ripoll (Toulouse-2, HiSoMA)

Pour les médecins de l’Antiquité, l’erreur médicale est toujours le fait des autres médecins : ils se trompent et nuisent au patient. Heureusement, les vrais remèdes existent, il suffit que le malade se détourne des médecins concurrents. Galien est spécialiste de ce genre d’affirmations. De telles controverses existent aussi chez les vétérinaires, qui portent sur certaines pratiques ou certaines analyses de la maladie, liées à des écoles différentes (subire culpam erroris, Pelagon. 139). Toutefois, si cette question a été bien étudiée dans la littérature médicale, on s’est moins interrogé sur la perception que pouvaient avoir les patients des erreurs médicales, et sur la confiance qu’ils voulaient bien accorder à leur médecin. Ces patients et ces témoins profanes, dont l’avis nous est rapporté par des auteurs non-médecins, savaient-ils reconnaître les erreurs médicales ? A quel critère ? Et qu’entendaient-ils par là : diagnostics erronés (Apulée, Met. X, 2, Tac. Ann. 6, 50, 2), traitements erronés (Sénèque, De clem. 1, 9, 6) ou mal dosés (overdoses d’opium, Pline 20, 199), cruels sans nécessité (Pline 29, 11-28), connaissances insuffisantes (Aulu-Gelle 18, 10 raconte le cas d’un médecin qui confond veines et artères), voire crimes volontaires déguisés en erreurs (Martial, Pline, Tacite) ? Et de fait, du point de vue des patients, il est moins question d’erreur que de crime, motivé par l’appât du gain (Pline), l’adultère (Apulée), la xénophobie (Pline), la politique (historiens). Toute la question, pour les Romains, était donc la marge d’appréciation entre l’erreur et le crime, et c’est là que convergent la majorité des témoignages de patients à propos des erreurs médicales. Pline s’indigne de ce que les médecins tuent impunément, sans qu’il y ait jamais eu de condamnation (29, 18). Mais comment mettre en lumière une intention criminelle ? Le débat va donc se reporter sur l’intégrité morale du médecin et sur le cours naturel de la maladie, déterminé par le destin du malade.

● Correcting others physician’s errors : Galen and the individualisation of pharmacological treatment
Manuela Marai  (Univ. Warwick)

The Greek physician Galen of Pergamon (129-216 AD) built his system of medicine on Hippocratic doctrines and on a combination of experience and reason which he believed could lead to the completion of the imperfect Hippocratic method. The perfection was not achieved by his predecessors, since “some did not know the method at all, while those who did know it were unable to add what was lacking” (De methodo medendi, X 633 K). Galen’s refutation of previous approaches and his invectives against representatives of different medical schools is evident when he intervenes to fix the damages caused by other physicians’ errors. Those mistakes can be a result of anatomical ignorance, lack of audacity or mismanaged pharmacological therapy, the latter being the focus of this investigation.
This paper will explore Galen’s interventions to correct other physicians’ errors and his attempts to personalize the treatment, leading to more effective and less harmful therapies. Through the analysis of Galen’s master plan De methodo medendi and of the lesser-known De compositione medicamentorum per genera, it emerges that what Galen often criticizes is the inability of his colleagues to differentiate the pharmacological treatment according to the affected part, the nature of the patient and the progress of the disease. The choice of treatment requires not only a full comprehension of the theory of mixtures, which explains the different natures both of men and body parts, but also a deep knowledge of the properties of the single substances in the formulation of a compound drug. Galen seems to possess such expertise and the amendments to the recipes normally regard ingredients and their amounts, and they are accompanied by extensive explanations which reveal the author’s elaborate and conscious use of natural substances – offering new insights into Galen’s pharmacology.

● The mistakes of others. Physicians' errors and medical failures in Galen
Maria Börno (Humboldt-Univ.)

In his writings, Galen of Pergamon, the famous physician from 2nd century Rome, presents himself as a master of his subject. So it is not surprising that one of his well known autobiographical accounts is not about a malpractice he himself committed, but about another doctor's malpractice committed on him: In his commentary on the Hippocratic treatise On Joints, he tells of an unsuccessful attempt at shoulder reduction based on an incorrect diagnosis. Other passages in Galen's oeuvre also contain descriptions of malpractice by earlier or contemporary medical colleagues. They will be examined in detail in my lecture and add an interesting facet to our picture of Galenic self-representation.

● Ἡρακλεόδωρονἐμὸνθεῖονἀπέκτεινανκαὶ μισθὸνἔλαβον... Une accusation de faute médicale fictive et une critique de la τέχνη médicale réelle dans la tradition héraclitéenne
Elizaveta Shcherbakova (Humboldt-Univ.)

In my presentation, I shall analyze several testimonia from the Heraclitean biographical tradition concerning his illness, and his ultimately unhappy interaction with Ephesian doctors (Diog. Laert. 9.3.5–9.3.10; ps.-Heraclit. Epist. V, VI). I shall argue that, the more outrageous details aside, this tradition contains some elements of genuine Heraclitean thought and perhaps even authentic wording. I will attempt to demonstrate that Heraclitus was one of the earliest thinkers to show interest in medicine qua τέχνη and ‘technical’ knowledge. And was among the first Greek thinkers to ground human τέχναι, and medicine in particular, in a micro-macrocosmic framework and in mimesis.
This mimetic notion of medical art ultimately became influential among Hippocratic doctors, such as the author of On Regimen. As I shall argue, not least because, through it, medicine acquires a broad philosophical and ethical dimension. That is, under this framework, successful medical therapy requires from its practitioners an insight into general laws and principles of nature. (2) healing essentially means enacting these universal, cosmic laws on a microcosmic human scale; (3) hence any medical failure can be interpreted not just as an error in judgement but as a moral and religious failing.

● L’erreur du malade dans la réflexion et la pratique médicales grecques aux époques classique et impériale
Divna Soleil (Univ. Aix-Marseille)

Comme il a déjà été observé, les témoignages sur l’erreur médicale à l’intérieur de la Collection hippocratique ne manquent pas : il peut être question de l’erreur du médecin, avouée par l’intéressé lui-même ou relevée chez le confrère, mais il peut aussi s’agir de l’erreur du malade. Dans la présente communication nous nous intéresserons aux contextes dans lesquels apparaît cette dernière à l’intérieur de la Collection hippocratique et à la fonction que le médecin lui attribue à l’époque classique. Nous confronterons ensuite ces données à celles que l’on peut repérer, concernant l’erreur du malade, dans deux traités médicaux en langue grecque datant de l’époque impériale, Biénseance d’auteur anonymeet  Signes, causes et thérapies des maladies aiguës et chroniques d’Arétée de Cappadoce. Cela nous permettra d’observer la façon dont évolue le regard que le médecin porte sur l’erreur du malade, surtout du point de vue de la pratique médicale.  

● La place de l’erreur dans la conception de la science médicale chez Celse
Paul Luthon (Sorbonne-Université)

L’erreur commise par le médecin dans l’exercice de son art a représenté une préoccupation importante pour les auteurs de textes médicaux antiques, solidement attestée dès la Collection hippocratique. Face aux détracteurs de la médecine, qui la lui imputaient à crime, ils ont tenté d’apporter une réponse au problème de la responsabilité du médecin en cas d’erreur et même élaboré une réflexion sur le statut épistémologique de leur art. Au Ier siècle de notre ère, l’encyclopédie médicale de Celse est traversée par ces questions ; or il apparaît que ce thème traditionnel reçoit dans le De medicina un traitement original. Certains des conseils prodigués à ceux qui souhaitent exercer correctement l’art de guérir, mais aussi le récit circonstancié d’anecdotes, laissent en effet affleurer une vision de l’art médical et une définition du bon médecin qui se distinguent de celles que l’on rencontre dans les témoignages plus anciens.

● Éviter l’erreur chirurgicale : la formation du praticien au Xe siècle
Ouidad Hamitri (Lyon-2, CIHAM)

L’erreur médicale est très souvent rapportée dans les traités médicaux de l’époque médiévale. Le ‘amal bi-y-ad d’al-Zahrāwī ne fait pas exception. Dès l’introduction, l’auteur dresse un bilan très négatif des connaissances des praticiens et affirme que la chirurgie est tombée en disgrâce en al-Andalus à cause de mauvaises transcriptions des textes antiques qui conduisent aux erreurs chirurgicales et à la mort certaine du patient. En effet, il ne peut y avoir une bonne pratique de cet art sans la maîtrise parfaite des savoirs médicaux et de l’anatomie telle que Galien l’a décrite. D’ailleurs, al-Zahrāwī s’appuie sur les textes antiques qu’il n’hésite pas à critiquer en même temps qu’il les complète grâce à son expérience personnelle, en multipliant les exemples des procédés à ne pas commettre, de toutes les précautions à prendre avant d’user de la chirurgie ; ainsi il met en garde le praticien contre les erreurs médicales en rappelant à de nombreuses reprises comment il doit procéder. Il agrémente son propos en rapportant les erreurs auxquelles il a assisté, et explique pourquoi il s’agit d’une faute et comment elle aurait pu être évitée si l’opérateur avait été correctement formé. L’idée selon laquelle l’erreur peut être évitée grâce à une formation complète dans le domaine de la médecine et de la chirurgie est omniprésente dans ce livre. Manuel d’enseignement, le ´amal bi-l-yad renferme, d’après al-Zahrāwī, tout ce que doit connaitre le praticien pour éviter les inexactitudes dans le domaine de la chirurgie.

● A physician’s treatise on phlebotomy
Elke Krotz (Univ. Wien)

Bloodletting – as a discipline of chirurgy – has its risks. In a first step, the paper will analyse the admonitions in a German bloodletting treatise of the 14th century. The author, Jakob Engelin, had studied in Paris and became the personal physician of Leopold IV, Duke of Austria. Engelin discusses what a barber or physician should not do and which skills he should train. In chapter xxiii: Was ain lasser tuen sol vnd haltenn (what a bloodletter ought to do and observe) e.g. we learn that he has to care for his vision, prepare a sharp knife, avoid food and drinking which might cause trembling hands and always have a styptic with him in case he would erroneously penetrate an artery instead of a vein; Engelin describes many more possible risks, the sentences starting with Es Schol chain lasser oder arczt... (no barber or physician should ...). But Engelin discusses not only real mistakes, but also those a barber or physician might be accused of: Die verworffen tag in dem jar mag ein artzt wol schewhen, nicht das si pöz sein oder ein pöser tag, Sunder von der lewt red vnd gewonhait wegen. ob aynem menschen icht geschach, so möchten die lewt sprechen, es wär des pösen tags schuld, des doch nicht ist: 'A physician should avoid the evil days (dies aegyptiaci), not because they are evil but because of what people say and use to do. If someone is harmed, people might say it happened because of the evil day though this is not the case'. Bloodletters who do not care for a 'cold sickness' of their patient haben unrecht ('are wrong'). Engelin is far more specific in these instructions than his main source, the Latin translation of Avicenna's Canon, where neutral phrases (debes scire, oportet, cave tibi, scias) are used to indicate that someone has to be careful. In a second step, the paper will try to find out whether there is a growing stress on the responsibility of the physician and the fatal influence his misbehaviour might have during the history of bloodletting treatises, esp. after the reinvention of medicine as an Ars at the early Western universities.

● Propriétés, composition, dosage des remèdes : réflexion et débats autour des erreurs de prescription pharmacologique (XIe-XIIIe siècles)
Mireille Ausécache (chercheuse indépendante)

Préoccupation constante des médecins, les erreurs de prescription pharmacologique occupent une place importante au XIIe siècle dans les ouvrages salernitains consacrés à la pratique médicale. Ces erreurs, signalées par des praticiens comme Mattheus Platearius ou Gilles de Corbeil, sont imputées par ces auteurs au manque de formation théorique de certains médecins qualifiés d’empiriques, terme très péjoratif sous leur plume. Des cas concrets sont abordés, les effets néfastes de certains remèdes prescrits sans les précautions d’usage sont décrits, constats étayés par quelques réflexions plus théoriques sur le mode d’action des remèdes. Cependant, au même moment, c’est dans le cadre de commentaires qu’apparait un questionnement plus large sur la meilleure façon d’appréhender les effets des médicaments : interrogation sur le rôle de l’expérimentation dans les commentaires au Premier Aphorisme d’Hippocrate, réflexion autour du De gradibus qui établit une gradation des qualités premières propre à chaque remède simple. La volonté de repousser au maximum le risque d’erreur est en arrière-plan de ces démarches plus théoriques. Au siècle suivant, la réflexion s’amplifie, enrichie par la lecture de nouveaux ouvrages, au premier rang desquels le Canon d’Avicenne.

● Validité des signes et erreurs de diagnostic des fièvres dans la Practica Canonica de Michel Savonarole
Laetitia Loviconi (EPHE, PSL)

Outre la Practica maior, dédiée à l’examen des maladies particulières à chaque partie du corps et aux moyens de les traiter, Michel Savonarole a rédigé une vaste oeuvre de pratique consacrée aux fièvres : la Practica canonica, qui a bénéficié d’un moins grand nombre d’études mais qui comprend des données très riches permettant d’examiner et questionner aussi bien la nosologie médiévale des fièvres que leur sémiologie et leur thérapeutique. Conscient des difficultés consécutives à la multiplicité de fièvres distinguées par la nosologie médiévale, associées à des sièges, des étiologies, des pronostics, des traitements distincts, Michel Savonarole a mis en lumière les risques de confondre certaines fièvres, a discuté du degré variable de validité des signes de ces maladies, et a mis en garde contre la prise en compte de certains signes susceptibles d’induire une erreur de diagnostic. À travers quelques cas, on se propose d’examiner la façon dont Michel Savonarole a discuté des risques d’erreur de diagnostic des fièvres, comment il a interrogé la validité des signes de diagnostic, le lexique qu’il a mobilisé pour ce faire, les réflexions qui l’ont mené à considérer tel signe moins valide ou moins spécifique que tel autre, donc plus susceptible de causer une erreur de diagnostic.

● Déclinaisons de l’erreur médicale chez Antonio Guaineri
Estela Bonnafoux (docteure de l’université de Tours, Centre d'étude de la renaissance)

Qu’elle découle d’un diagnostic erroné ou d’une thérapie inadaptée, l’erreur médicale est mainte fois abordée par Antonio Guaineri. Ce médecin pavesan, auteur de traités à visée pratique, n’hésite pas à relater des cas médicaux à l’issue funeste. Provoquée par l’incompétence de soignants aux profils divers, ou par l’imprudence de malades qui entreprennent de se soigner seuls, la mort du patient revêt plusieurs fonctions au sein du discours médical. Antonio Guaineri l’utilise tout d’abord pour mettre en garde contre des pratiques thérapeutiques dangereuses, comme l’usage des opiacés. Dans le cas précis de l’automédication, de tels exemples permettent de rappeler à quels risques s’expose le malade qui se dégage des conseils du médecin. En filigrane, l’erreur médicale participe également d’une stratégie de promotion personnelle : en dénonçant les erreurs des autres, Antonio Guaineri entend renforcer sa propre autorité scientifique. Enfin, l’erreur médicale s’inscrit dans un questionnement plus général sur la responsabilité morale du médecin. Dans cette perspective, elle permet de fixer une ligne de conduite personnelle. Le médecin doit assumer ses gestes, gardant à l’esprit qu’il devra rendre des comptes – et « si ce n’est dans cette vie, ce sera dans l’autre ».

21/10/2021

Séminaire de l'Axe A
Questions de liturgie à Antioche et Constantinople au 4ème siècle d’après les homélies de Jean Chrysostome
Catherine Broc-Schmezer, enseignant-chercheure au laboratoire
- jeudi 21 octobre 2021 - de 14h30 à 17h - Sources Chrétiennes - 22 rue Sala - Lyon 7e
- affiche (.pdf)

« Ne vous étonnez pas si nous n’en avons pas encore fini avec ce sujet. En effet, je ne peux chasser cette femme de ma pensée ».
Tels sont les mots avec lesquels Jean Chrysostome introduit la partie exégétique de la quatrième des Homélies sur Anne, mère de Samuel, donnant l’impression qu’il est parfaitement maître de choisir le texte qu’il commentera à ses auditeurs, y compris contre l’attente, ou même malgré l’impatience de ceux-ci. On sait pourtant qu’il existait, pour certaines parties de l’année au moins, des cycles de lecture déjà organisés, comme la Genèse en temps de Carême.

Loin de proposer des réponses, l’exposé tentera un bilan des questions que l’on peut se poser sur le point où en était le cycle de lecture liturgiques à Antioche et à Constantinople d’après l’état dans lequel l’œuvre de Jean Chrysostome nous est parvenu.

Illustration : Stravronikita 12, f. 1, détail (© G. Bady)

15/10/2021

Prochaine séance du séminaire
- vendredi 15 octobre 2021 - de 13h55 à 17h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- séance hybride - lien du webinaire
- affiche (.pdf)
- programme 2021-2022

12/10/2021

Séminaire de l'axe D
La procession des Obrimades et le culte de Leucothéa à Itanos à l'époque hellénistique

Par Alcorac Alonso Déniz, chercheur au laboratoire
- mardi 12 octobre 2021 - de 17h à 19h - salle André Bollier - MSH LSE - 14 avenue Berthelot - Lyon 7e
- séance hybride - lien webinaire
- affiche (.pdf)
- programme 2021-2022