Aller au contenu principal

Archives

Date
21/03/2014

Le vendredi 21 mars de 18h à 20h
dans l'amphithéâtre Benveniste à la Maison de l'Orient Méditerranéen, Lyon.

Ce premier amphi de Lyon 2 interrogera la question de la dette publique sous trois angles : historique, économique et juridique, avec les interventions de : 

Véronique Chankowski, Professeur d’Université en Histoire Ancienne-Lyon 2
André Tiran, Professeur d’Université en Sciences Economiques-Lyon 2
Guillaume Protière, Maître de Conférences en Droit Public-Lyon 2

La perspective historique se demandera si la dette publique a commencé dès l’Antiquité. Dans l'Antiquité gréco-romaine, l'endettement de l'État s'inscrit dans un processus complexe d'élaboration des finances publiques. Souvent perçue comme le signe de l'incapacité des organismes politiques à construire un système économique performant, la dette publique mérite d'être envisagée comme un élément signifiant des économies anciennes, caractéristique de leur nature
comme des comportements des individus dans ces sociétés. Cette mise en perspective historique ouvrira ensuite sur une approche économique contemporaine de la dette publique avant de permettre un questionnement juridique sur la manière dont les Constitutions intègrent, ou non, la thématique de la dette.

06/03/2014

La mission du désert Oriental est dirigée depuis janvier 2013 par Bérangère Redon (CNRS / HiSoMA), en collaboration avec Thomas Faucher (CNRS / IRAMAT-CEB), qui succèdent à la tête de la mission à Hélène Cuvigny (CNRS / IRHT). La mission est soutenue depuis l’origine par l’IFAO et le MAE, et, depuis 2013, par le laboratoire HiSoMA du CNRS.

Après avoir exploré pendant une vingtaine d’années les fortins romains de la région (cf. le site de l’IFAO), l’équipe a récemment orienté ses recherches vers l’occupation du désert Oriental à l’époque ptolémaïque (331-30 av. J.-C.).

La mission française du désert Oriental a débuté son exploration par le district de Samut, entre Edfou et Marsa Alam (pour une présentation complète, voir la page dédiée à la mission sur le site d’HiSoMA et le blog de la mission. La première campagne a eu lieu du 13 janvier au 6 février 2014 et les premiers résultats sont d’ores et déjà exceptionnels.

Samut 2014 - zone étudiée

Fig. 1 : Carte du désert Oriental (fond de carte BingMap)

Présentation de la zone étudiée

Le district de Samut est situé dans une zone de contact géologique riche en minéralisations aurifères. Elles se caractérisent, en surface, par de longs filons de quartz qui courent souvent sur les crêtes des collines.

Samut 2014 - filons

Fig. 2 : Le filon principal de Samut nord (© Th. Faucher).

La zone a été exploitée de longue date ; dans un espace de 100 km², une dizaine d’aménagements antiques ont été repérés, qui s’échelonnent du Nouvel Empire à l’époque omeyyade. A la fois lieux de vie et ateliers minéralurgiques, les vestiges les plus imposants datent de l’époque ptolémaïque et se concentrent sur deux sites principaux, Samut nord et Bir Samut.

Samut nord, la mine principale

Samut nord est indubitablement le site majeur lié à la production de l’or dans le district. Il se compose d’un filon principal, exploité sur une longueur apparente de 277 mètres. En surface, quatre attaques en puits sont toujours accessibles.

L’équipe formée de Florian Téreygeol, Adrien Arles et Joseph Gauthier a pu les explorer et les topographier cette année, grâce à la mise en place de systèmes de descente sécurisés et à l’utilisation d’un matériel spéléologique classique. Le principal apport de l’exploration concerne la chronologie de l’exploitation minière de la zone : il est en effet apparu clairement que les puits étaient modernes, sans doute attribuables aux activités d'une compagnie minière anglaise en 1903. La mine ptolémaïque quant à elle a été exploitée principalement à ciel ouvert, même si plusieurs galeries ont également été creusées dans le filon.

Samut 2014 - mine

Fig. 3 : Exploration de la mine (© Fl. Téreygeol).

En parallèle avec ces travaux, le bâtiment 1, principal édifice de Samut nord, a été fouillé par Thomas Faucher et Bérangère Redon. Approximativement rectangulaire (58 x 36 m), il comprend quatre corps de bâtiments construits autour d’une cour centrale.

Samut 2014 - Aile est

Fig. 4 : L’aile orientale du bâtiment 1 de Samut nord en cours de fouille (© B. Redon).

Des travaux récents ont entraîné la destruction du quart du bâtiment (voir plus bas), mais le reste a pu être entièrement fouillé, à l’exception de deux pièces au nord. Au total, 20 pièces ont été sondées. Elles ont toutes connu une seule phase d’occupation située à la fin du IVe s.-début du IIIe s. av. J.-C., ce qu’indique le mobilier laissé sur place. La fonction des pièces n’a pas pu être systématiquement déterminée, mais quelques vestiges sont clairs, notamment ceux de la cuisine principale du bâtiment. Celle-ci – équipée d’une batterie de trois fours, de quatre petits silos constitués par des amphores dont le fonds et le col ont été sectionnés, et d’un grand four qui faisait saillie sur l’extérieur du bâtiment – a fait l’objet d’un relevé photogrammétrique par Olivier Onézime et Gaël Pollin.

Samut 2014 - cuisine

Fig. 5 : La cuisine du bâtiment 1 de Samut (© B. Redon).

Notre équipe a également conduit la fouille d’un four, peut-être lié au traitement du minerai ainsi qu’une forge. Cette dernière, située à proximité du filon devait alimenter l’exploitation minière en outils ; mais on y fabriquait aussi sans doute les objets quotidiens nécessaire à la vie des habitants du district minier. Enfin, une grande structure formée de deux constructions circulaires et adjacentes située en contrebas du filon ont été explorées en fin  de mission ; par manque de temps, elles n’ont pas été entièrement dégagées, mais nous avons tout de même pu constater leur excellent état de préservation, malgré des travaux récents dans la zone. Nous avons émis l’hypothèse d’y voir des laveries, un type de structure que l’on rencontre ailleurs en contexte minier (en Égypte comme en Grèce) et qui servait à séparer le sédiment stérile des fractions lourdes contenant l’or. Mais cette hypothèse restera à vérifier par la fouille totale des vestiges.

Samut 2014 - laveries

Fig. 6 : Photo des laveries (?) en cours de dégagements (© Th. Faucher).

Bir Samut, le fortin de plaine

Le bâtiment le plus important du site de Bir Samut est un fortin édifié à l’époque ptolémaïque. Contrairement au bâtiment n° 1 de Samut nord, dont l’aspect défensif est seulement dû à sa position dominante dans le paysage, il s’agit sans conteste d’un fort, muni de trois tours d’angle (la quatrième ayant disparue, emportée anciennement par le wadi voisin).

Samut 2014 - Bastion NE

Fig. 7 : Le bastion nord-est du fort de Bir Samut (© J.-P. Brun).

La fouille du site a été conduite par Jean-Pierre Brun, avec une équipe d’ouvriers menés par Baghdadi Mohamed Abdallah.

Nos travaux ont permis :

  • de fouiller le dépotoir, en danger de disparition rapide (voir plus bas) car situé à l’extérieur des remparts du fort ;

  • de réaliser le relevé du fort ;

  • de cartographier et enregistrer les vestiges situés dans les environs, en essayant de les identifier (chronologie, fonction).

Nous avons ainsi pu déterminer que le fort avait été occupé sur une période plus longue que le bâtiment 1 de Samut nord. Le survey réalisé dans les alentours a permis de recenser 14 autres zones d’occupation, qui ont livré des traces d’aménagements antérieurs (époque pharaonique, datation à préciser), de même qu’une réoccupation d’époque romaine (plusieurs tombes sont attribuables à cette époque).

Samut 2014 - Carte Bir

Fig. 8 : Vue satellitaire de Bir Samut avec indications de l’emplacement des vestiges (A-Q) (© J.-P. Brun, sur un fond de carte GeoEye1).

Dans les dépotoirs, plus de 400 ostraca ont été découverts ; ils sont pour moitié écrits en grec, et pour moitié en démotique. Déchiffrés par Hélène Cuvigny, Marie-Pierre Chaufray et Adam Bülow-Jacobsen, ils sont encore en cours d’analyse. Ce sont essentiellement des comptes (de nourriture, d’eau), des listes de noms et des lettres, mais aucune activité liée à l’or n’y a, pour le moment, été décelée.

L’étude du matériel

Le matériel le plus abondant issu de nos fouilles est formé sans conteste par la céramique. Jean-Pierre Brun, aidé de Khaled Zaza pour les dessins, a fait l’étude de l’ensemble du mobilier découvert à Samut nord. Le matériel de Bir Samut, plus abondant, sera étudié par la suite par Jennifer Gates-Foster.

Charlène Bouchaud est quant à elle en charge de l’étude des macro-restes végétaux de Samut (charbons de bois, restes de fruits et de graines). Après avoir tamisé les échantillons prélevés par les archéologues (et constitués essentiellement de cendres et de « soil samples »), elle a procédé à une première analyse des restes carbonisés ou desséchés à l’œil nu, puis à la loupe binoculaire. Pour permettre des analyses plus fines, 77 échantillons ont ensuite été exportés au laboratoire d’analyse des matériaux de l’IFAO.

Samut 2014 - Tamisage

Fig. 9 : Tamisage des prélèvements (© A. Bülow-Jacobsen).

Des sites en danger

Malgré le grand intérêt des vestiges archéologiques explorés par la mission, la zone de Samut est en danger de disparition, en raison d’une nouvelle ruée vers l’or, qui touche toutes les zones aurifères du désert Oriental. À Samut Nord, une compagnie minière souhaite reprendre l'exploitation du filon aurifère voisin. Des opérations préparatoires ont déjà fait disparaître en 2013 une partie des vestiges, et le site entier est menacé à court terme d'une disparition complète. À Bir Samut, des particuliers, à la recherche d'or, et munis de détecteurs de métaux et de pelles mécaniques, se sont attaqués au fortin. Ils ont ainsi creusé plusieurs tranchées dans le dépotoir, l'angle sud-ouest et la porte du bâtiment. Cette course moderne - et souvent anarchique - vers l'or risque de faire disparaître des vestiges qui avaient été préservés presque intacts depuis près de 2300 ans. La situation est alarmante et concerne malheureusement tout le désert Oriental. Cela donne à notre mission un caractère d’urgence, auquel nous tentons de faire face grâce à la grande motivation de notre équipe.

Samut 2014 - pelle mécanique

Fig. 10 : Un bulldozer dans le désert (© Ch. Bouchaud).


L’équipe de 2014

Bérangère Redon (directrice, archéologue, CNRS, HiSoMA, Lyon) ; Thomas Faucher (directeur adjoint, archéologue, numismate, CNRS, IRAMAT, Orléans) ; Adrien Arles (archéométallurgiste, spéléologue, responsable d’opération, ARKEMINE SA) ; Charlène Bouchaud (archéobotaniste, Museum national d’histoire naturelle, Paris) ; Adam Bülow-Jacobsen (papyrologue, photographe) ; Jean-Pierre Brun (archéologue, céramologue, Collège de France) ; Marie-Pierre Chaufray (papyrologue, université de Bordeaux) ; Hélène Cuvigny (papyrologue, CNRS, IRHT, Paris) ; Joseph Gauthier (archéométallurgiste, spéléologue, post-doctorant, universités de Haute Alsace et de Bochum) ; Olivier Onézime (topographe, IFAO) ; Gaël Pollin (photographe, IFAO) ; Florian Téreygeol (archéométallurgiste, spéléologue, CNRS, IRAMAT UMR 5060, Belfort) ; Khaled Zaza (dessinateur, IFAO). Mahmoud Ahmed Hussein représentait le Conseil Suprême des Antiquités et 21 ouvriers ont travaillé sous la direction de Baghdadi Mohamed Abdallah.

Samut 2014 - Equipe

Fig. 11 : L’équipe de la mission du désert Oriental en janvier 2014 (© A. Bülow-Jacobsen).

 

Bérangère Redon - CNRS / HiSoMA - Mars 2014. 

18/02/2014

L'objectif du séminaire est d'offrir un espace de discussion pour la présentation de textes épigraphiques dont l'édition ou la réédition est en cours.

2e séance : Mardi 18 février 2014 - de 17h à 19h en salle Reinach, 4e étage de la MOM.
Pascal ARNAUD, Traduire des traductions. Les inscriptions douanières romaines et leur contribution à la connaissance de l'échange maritime.
Contact : Véronique Chankowski
Voir le programme complet

29/01/2014

Séminaire sur l'Orient romain (HIS 001)
- mercredi 29 janvier 2013 de 14h à 18h - ENS (salle F020)
* Avec de : 14h à 16h : B. CABOURET-LAURIOUX (Université Lyon 3) : « Les Barbares vus par les auteurs de l'Antiquité tardive, Mythe et réalités »
* Et de 16h à 18h : V. GONCALVES (Université Lyon 3) : « La Gaule et l'Orient : une relation à l'épreuve de l'Antiquité tardive »
Affiche (.pdf)

23/01/2014

Prochaine journée d'étude "Langue et autorité : du choix à la norme"
- jeudi 23 janvier 2014 - salle 2 de réunion - ENS de Lyon - 15 rue R. Descartes - Lyon 7e

Programme

10h30 : Accueil
10h45 : Introduction
11h : Isabelle Boehm (Lyon 2), “Le grec d’Hippocrate dans le glossaire de Galien”
11h40 : Alessandra Rolle (Université de Lausanne) : “Sénèque le Père et l’autorité oratoire des modèles grecs : le cas problématique de Latron”

Après-midi

14h : Jean-Luc Fournet (EPHE) : “Langues parlées et écrites dans l’Alexandrie hellénistique”
14h40 : Jérôme Bastick (ENS de Lyon), “Autorité du nom et noms d’autorité dans les romans grecs et byzantins”

15h20 : Pause

15h30 : Nicolas Redoutey (Lyon 2) : “Autorité linguistique et autorité juridique dans les tablettes financières de Murécine (Ier siècle)”
16h10 : Alexandra Kozak (Lyon 2): “Vestiges de la langue populaire grecque dans certains hapax homériques”

Problématiques :
 
Dans un espace mul­ti­cultu­rel comme celui de l’Antiquité, la diver­sité lin­guis­ti­que est une réa­lité de tous les jours. Parce qu’elles sont dotées d’une lit­té­ra­ture ou parce qu’elles sont asso­ciées au pou­voir poli­ti­que, cer­tai­nes lan­gues ont pu pren­dre de l’impor­tance par rap­port à d’autres, qui véhi­cu­laient leurs pro­pres tra­di­tions. Les lan­gues de l’Antiquité, de plus, connais­saient une codi­fi­ca­tion dif­fé­rente de nos lan­gues moder­nes : si tout locu­teur peut avoir cons­cience de la régu­la­rité (ou de l’irré­gu­la­rité) d’un mot, les Anciens dis­po­saient d’outils (dic­tion­nai­res, gram­mai­res) dif­fé­rents des outils moder­nes.
 
Ainsi nous pour­rons étudier dans un pre­mier temps la ques­tion du choix de la langue : quel est le sens poli­ti­que d’un tel choix, dans les rap­ports entre une métro­pole et sa colo­nie, ou entre Rome et son Empire ? Quel est le sens lit­té­raire du choix d’une langue ou d’un dia­lecte carac­té­ris­ti­que (ou non) d’un genre lit­té­raire par­ti­cu­lier ? Choisir une langue, est‑ce accep­ter une tra­di­tion qui lui est asso­ciée, ou bien au contraire s’en démar­quer ? Ces ques­tions se posent à la fois pour des textes quo­ti­diens (épigraphiques), lit­té­rai­res (l’his­toire étant com­prise sous ce terme), scien­ti­fi­ques ou encore juri­di­ques, ce qui per­met­tra de faire dia­lo­guer dif­fé­ren­tes appro­ches, époques et cultu­res.

Nous en vien­drons ensuite à la ques­tion de la norme de la langue. L’asser­tion d’une norme lin­guis­ti­que, si elle paraît au pre­mier abord répon­dre à une ques­tion pure­ment pra­ti­que (quel texte d’Homère éditer ? quelle forme uti­li­ser plutôt que telle autre ?), impli­que dans les faits de choi­sir des auto­ri­tés en matière de lan­gage, ce qui met en jeu des rap­ports de force cultu­rels et poli­ti­ques com­plexes, tels que les débats entre « atti­cis­tes » et « asia­nis­tes », ou les ques­tions de l’Ἑλληνισμός (hel­le­nis­mos) en Grèce et de la Latinitas à Rome. 

21/01/2014

Vendredi 24 janvier 2014- 14h-17h - Salle de visioconférence. 4e étage, MOM, Lyon
Exégèse biblique et poésie ancienne
Par Smaranda Badilita : « La présence des poètes grecs chez Philon d'Alexandrie »
et Aline Canellis : « Le recours aux poètes latins dans le Commentaire sur l'Ecclésiaste de saint Jérôme »
Voir le programme annuel du séminaire

 
21/01/2014

L'objectif du séminaire est d'offrir un espace de discussion pour la présentation de textes épigraphiques dont l'édition ou la réédition est en cours.

1re séance : Mardi 21 janvierde 17h à 19h en salle Reinach, 4e étage de la MOM.
Bruno Helly, « Trois lettres royales du roi de Macédoine Antigone Doson (229/8-222/1 av. J.-C.) à Mégaloklès, magistrat des Tripolitains en Thessalie. »
Contact : Véronique Chankowski
Voir le programme complet

 

13/01/2014

13 janvier 2014, 9h30-12H.
Présentation du projet d'édition de la collection épigraphique du Musée du Louvre dans le cadre de la séance de l'Atelier des Humanités Numériques (ENS de Lyon).
L'accent sera mis sur les aspects techniques et organisationnels liés à la production des données.
Les membres de Mutec ainsi que les membres du laboratoire Hisoma intéressés par ces aspects sont également conviés.
Contact : Emmanuelle Morlock (HiSoMA)

 

20/12/2013

4e séance - Vendredi 20 décembre 2013
Université Lyon 2 - Maison de l'Orient et de la Méditerranée - Salle Reinach (4e étage)
7, rue Raulin 69007 Lyon  
14h-15h30 : Thierry Bianquis (en remplacement de Claude Gilliot, initialement prévu)
Le clergé dans l'Islam médiéval
15h-30-17H : Pierre-Louis Gatier -  CNRS-HiSoMA - Conclusion
Voir le programme complet

18/12/2013

Mercredi 18 décembre 2013 de 16h à 18h à l'ENS (salle F020) 
Bénédicte LESIEUR (Doctorante à l'Université Paris 1)
"Des ascètes aux moines : Hypothèses de recherche sur les débuts du monachisme (200-451)"
Télécharger l'affiche (.pdf)
Contact : Claire Fauchon-Claudon