Séance n°3 du séminaire des Doctorant.es du laboratoire HiSoMA
Coordination : Maïwenn L'Haridon-Moreau (Lyon2, HiSoMA) et Adrien Bresson (Université Jean Monnet, HiSoMA)
- mardi 13 février 2024 - de 10h30 à 12h30 - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
Communications :
- Clara Lyonnais-Voutaz (Doctorante, Univ. Jean Moulin Lyon 3, EVS) : « Delineanda est terra : initiation à la cartographie et à la représentation graphique »
- Blandine Demotz (Doctorante, Cergy Paris Univ., Héritages) : « The sharpest tool in the shed : Communiquer, comprendre et réagir en anglais dans la recherche »
Archives
Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens
- mardi 13 février - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e Présentation par Matilde Garré (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ANHIMA UMR 8210)
- affiche (.pdf)
- programme
Dans les inscriptions béotiennes, entre le VIIe et le IIe siècle av. J.-C, sont mentionnés plus de 13 000 individus. Une telle abondance de données permet d’étudier l’onomastique régionale en la mettant en perspective avec le reste du monde grec.
En s’appuyant sur une analyse contrastive, il est alors possible de relever que, en plus des éléments communs à tous les dialectes grecs, l’onomastique anthroponymique béotienne comporte également des traits communs aux noms de personnes qu’on rencontre dans les régions limitrophes. De plus, si certaines caractéristiques sont propres à l’anthroponymie béotienne d’une manière générale, il arrive aussi de trouver des traits locaux en fonction des différentes cités et parties de la région.
Ce séminaire sera donc l’occasion d’examiner l’onomastique anthroponymique béotienne à partir de ces différentes couches, en observant à la fois le processus de composition et de suffixation dans la formation des noms propres de personne, ainsi que le mécanisme d’attribution de ces mêmes noms.
Séance du séminaire Culture anciennes et temporalités
L’écrivain ancien et son environnement
Réflexions méthodologiques autour de l’écocritique et l’écopoétique
Présentation par Florence Garambois-Vasquez (Université Jean Monnet, HiSoMA), Marie Ledentu (Lyon3, HiSoMA) et Anne-Sophie Noël (ENS Lyon, HiSoMA)
- vendredi 9 février 2024 - de 9h à 13h - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- Affiche (.pdf)
Séance du séminaire Épigraphie grecque et latine
Présentation par Julien Aliquot (CNRS, HiSoMA) et Jean-Baptiste Yon (CNRS, HiSoMA)
- mardi 6 février 2024 - de 17h à 19h - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- lien de connexion ZOOM ( ID Réunion : 973 4848 0146 / code : r3Pr5b)
- programme 2023-2024
La collection des estampages d’inscriptions grecques et latines réalisés au Proche-Orient par Ernest Renan (1823-1892), Charles Clermont-Ganneau (1846-1923) et leurs correspondants est actuellement conservée à Paris dans les archives du Cabinet du Corpus inscriptionum Semiticarum à l’Académie des inscriptions et belles-lettres (Institut de France). Riche de plusieurs centaines de documents originaux qui concernent l’ensemble du monde méditerranéen, elle complète notamment nos connaissances sur l’épigraphie de la Syrie, de la Phénicie et de la Palestine et sur l’histoire de la recherche archéologique dans ces régions entre 1850 et 1950. Son étude systématique a été lancée en 2018. Le séminaire donnera l’occasion de présenter les principaux apports de ce dossier et du travail en cours sur les sources relatives à la Phénicie hellénistique, romaine et byzantine.
Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens
- mardi 23 janvier - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e Présentation par Stéphanie Maillot (Université Clermont-Auvergne) et Julien Zurbach (ENS Paris)
- affiche (.pdf)
- programme
Cette double communication sera l’occasion de discuter plusieurs exemples d’interaction entre les modes de dénomination et des situations juridiques et sociales concrètes, tirés des textes mycéniens et de l’épigraphie classique et hellénistique d’Athènes et de l’Égée. On s’attachera notamment à la place des noms étrangers (non-Grecs et non-égéens) et de l’anthroponymie servile en soulignant l’importance d’approches contextuelles des noms, mais aussi ce que les noms peuvent apporter à l’interprétation de situations historiques précises.
Journée d’étude organisée par Christophe Cusset, Thomas Humblin et Fernando Rodrigues Junior
- 22 janvier 2024 - de 10h à 15h30 - ENS de Lyon – Site Monod « Salle des Conseils »
- affiche et programme (.pdf)
Programme
10h00 Accueil
10h30 Christophe Cusset : « L’enargeia dans quelques épigrammes de Léonidas de Tarente »
11h00 Evelyne Prioux : « Lumière et jeux d’optique dans les épigrammes de Posidippe de Pella »
11h30 Fernando Rodrigues : « Images d’Anacréon dans les épigrammes ecphrastiques de la période
hellénistique »
14h30 Thomas Humblin : « Néoptolème, lumière salvatrice pour les Grecs chez Quintus de Smyrne »
15h00 Etienne Pittoni & Thibault Robert : « θεὸϛ ἀπὸ μηχανῆϛ : l’ecphrasis au service du (dé)voilement
d’un mécanisme tragique dans La Prise de Troie de Triphiodore »
15h30 Florence Klein : « La conscience de l’enargeia inscrite dans le texte ? Sur quelques jeux
étymologiques autour de la lumière et de la vision »
Séance du séminaire Espaces, villes et sociétés
Intervention de Nicolas Preud'homme (Sorbonne Université)
Répondant : Damien Martinez (Lyon 2)
- 19 janvier 2024 - de 15h à 18h - salle Reinach - MOM - entrée par l'Université de Lyon2 - 86 rue Pasteur - Lyon 7e
- affiche (.pdf)
Les territoires au sud des crêtes du Grand Caucase, entre mer Noire et Caspienne, se caractérisent à la fois par leur très grande diversité ethnique, culturelle et linguistique, ainsi que par certains traits communs qui firent d’eux des espaces charnières entre monde gréco-romain et monde iranien, incluant aussi les étendues alano-sarmates iranophones de la Caucasie du Nord. L’héritage politique et culturel laissé par les Achéménides, l’essor urbain et l’émergence des royautés caucasiennes à l’époque hellénistique, la diffusion de l’hellénisme auprès des élites en contact avec le bassin méditerranéen, ainsi que les dynamiques d’expansion des religions missionnaires et diasporiques de l’Antiquité tardive, ont façonné l’histoire de l’Arménie, de la Colchide, du littoral oriental de la mer Noire, de l’Ibérie et de l’Albanie du Caucase. Cette contribution synthétique entend offrir un aperçu documentaire et historiographique sur l’évolution de ces espaces et de ces sociétés de la Caucasie méridionale durant les siècles antiques.
Journée d’étude organisée par Marine Bretin-Chabrol et Maëlys Blandenet
- 9 janvier 2023 - de 9h à 18h - École française de Rome - salle de conférences - Piazza Navona 62 - Rome
- programme complet et lien de connexion
Grâce au développement de l’archéologie agraire et de l’archéobotanique, la connaissance des pratiques agricoles de l’Antiquité ne s’appuie plus aujourd’hui sur les seules sources textuelles que constituent les ouvrages des « agronomes latins », les poèmes didactiques d’Hésiode ou de Virgile, ou les traités philosophiques de Théophraste, étayés par quelques images empruntées à une tradition iconographique éclectique. Désormais, les leçons données par ces livres ne s’imposent plus comme des pratiques certaines, valables pour l’ensemble du monde gréco-romain et du bassin méditerranéen. La multiplication des types de sources permet au contraire d’affiner la connaissance spécifique du contexte dans lequel chaque précepte est avancé et de mieux mesurer la part d’erreur, d’interprétation artistique ou de volontarisme idéologique que chaque auteur apporte à son œuvre.
Afin d’étudier les relations entre textes et pratiques à propos de la culture des céréales et des légumineuses, le projet ANR AgroCCol rassemble depuis 2018 une équipe pluridisciplinaire de philologues, botanistes, historiens, archéologues et archéobotanistes.
Notre journée d’études permettra à l’équipe AgroCCol de présenter le fruit de ses travaux à l’occasion de la publication officielle du site internet « Cultiver dans l’Antiquité : les céréales et les légumineuses ». Celui-ci propose l’édition numérique d’un corpus grec et latin sur les cultures de plein champ. Nous nous interrogerons sur les enjeux méthodologiques et les apports scientifiques de l’édition numérique de ce corpus technique, et sur les perspectives qu’elle offre notamment en matière d’identification des plantes cultivées dans l’Antiquité, d’ethnobotanique et d’éco-critique.
Les enquêtes menées par notre équipe s’inscrivent dans un mouvement beaucoup plus large de renouveau des études sur les pratiques agricoles de l’Antiquité grâce à l’interdisciplinarité des approches. Aussi avons-nous souhaité élargir le propos en invitant des collègues dont l’expertise, dans des disciplines et des domaines distincts (poésie didactique, histoire de l’art, archéologie des villae romaines, histoire économique du monde romain), nous pousse à approfondir notre réflexion : chacune des communications présentées insistera sur le rapport entre ces différentes disciplines et les textes anciens traitant d’agriculture, sur la façon dont elles les interrogent ou les utilisent en tant que sources, et sur les problèmes éventuels soulevés par cette interaction.
Séance du séminaire NHOMA. Nommer les hommes dans les mondes anciens
- mardi 12 décembre - 17h à 19h - salle Reinach - 4e étage - MOM - entrée par le 86 rue Pasteur - Lyon 7e Présentation par Virginie Muller (Archéorient, Lyon2)
- affiche (.pdf)
- programme
Entre le IIIe et la fin du Ier millénaire av. J.-C., le Proche-Orient ancien a vu cohabiter et/ou se succéder de nombreuses langues (sumérien, éblaïte, akkadien, amorrite, kassite, araméen, etc.) – des langues parfois de familles linguistiques différentes et notées par plusieurs systèmes d’écriture. Quelques-unes de ces langues sont attestées quasi-uniquement par des noms propres, tandis que d’autres sont bien connues et nous permettent d’appréhender, entre autres, le sens des noms.
Cette intervention se conçoit comme une première approche de l’onomastique de cette aire chrono-culturelle, en se focalisant uniquement sur les noms trouvés dans les textes cunéiformes – toutes langues confondues. Elle souhaite ainsi ébaucher quelques réflexions sur le choix du nom, sa signification, ou encore son rôle de témoin d’une mixité d’origine.
Séance du séminaire Biblindex
Présentation par Camille Guerzaguet (Université Paul-Valéry, C.R.I.S.E.S. EA 4424)
- 8 décembre 2023 - de 11h à 13h - Institut des Sources Chrétiennes - Salle de documentation 1er étage - 22 rue Sala - 69002 Lyon
- lien de connexion ZOOM ( ID Réunion : 997 0162 8112 / code : h7VMUv)
La compilation patristique anonyme contenue dans le manuscrit Paris, BnF, lat. 11574, datable du IXe siècle, est dévolue à l’Épître aux Romains. Elle serait, d’après B. Bischoff, le vestige d’une vaste entreprise exégétique menée à l’instigation d’Hélisachar, chancelier de Louis le Pieux, et dont le but aurait été de commenter toute la Bible. Cette compilation contient plus de huit cent extraits empruntés à l’Ambrosiaster, Origène, Augustin mais aussi à des auteurs moins connus et moins diffusés. Près d’une soixantaine d’extraits en particulier sont mis sous le nom d’un « Jean ». Cette compilation mérite une étude approfondie qui est menée dans le cadre d’un mémoire inédit en vue de l’habilitation à diriger les recherches. Est-elle, comme le supposait Bischoff, ce qu’il reste d’une immense catena biblique orchestrée par Hélisachar ? Et quels textes exactement avaient à leur disposition ceux qui ont œuvré à cette compilation en lisant les Pères et en sélectionnant tant de passages ? L’exemple de « Jean » s’avère à ce titre éclairant.
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